Quatre semaines après les élections, les députés bruxellois, wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) ont prêté serment. Suite aux résultats électoraux, la composition des parlements a été nettement modifiée, en témoignent les difficultés rencontres pour former des gouvernements. A côté de la poussée écologiste et du reflux centriste, l’arrivée en force de l’extrême-gauche dans les hémicycles est une des conséquences majeures du vote et non la moins préoccupante. À l’heure d’écrire ces lignes, les gouvernements de la Région wallonne (RW), de la Région bruxelloise et de la FWB ne sont pas encore connus, mais les tendances semblant se dessiner tendent toutes vers des gouvernements PS-Écolo et desquels le Mouvement Réformateur (MR) serait exclu. Des gouvernements minoritaires ou épaulés par « la société civile », expression nébuleuse et aux contours flous, devraient voir le jour en RW et de la FWB.
Quelles seront les politiques menées par ces gouvernements durant les 5 prochaines années ? Actuellement, le flou le plus total plane, y compris sur leurs obédiences idéologiques. Nous resterons attentifs aux politiques qui seront déployées et qui toucheront, directement ou indirectement, la jeunesse dans son ensemble, mais plus particulièrement la jeunesse organisée. Mais surtout, nous veillerons à ce que les OJ et la jeunesse puissent jouir pleinement de la liberté associative, de la liberté de penser et de la liberté de s’exprimer.
Si ces libertés fondamentales sont au cœur des principes de Jeunes & Libres, les attentes sont grandes dans le secteur de la jeunesse en général : diminution de la charge administrative, accessibilité auprès de la jeunesse, besoin de diversité, consolidation des sources de financement, renforcement des liens avec le monde scolaire ou encore bonne gouvernance. Anciennes, ces préoccupations n’ont pas encore reçu les réponses adéquates de la part des gouvernements de la FWB.
Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera le premier lieu des débats qui concerneront les Organisations de Jeunesse. Parmi les 87 députés qui y siègeront, le groupe MR en comptera 22 dont Rachel Sobry, plus jeune députée âgée de 26 ans. Avec la présence de cette dernière et celle de Charles Gardier, qui était déjà député lors la précédente législature et qui s’est investi personnellement dans les matières jeunesse, il ne fait nul doute que le secteur jeunesse disposera de deux portes-paroles engagés pour relayer sa voix au sein de la représentation démocratique qu’est le parlement.