La majorité des subsides des Organisations de Jeunesse proviennent de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Leur subvention se subdivise en un subside fonctionnement et un subside dit « emploi » qui sert à financer un premier permanent. Ce subside emploi est régi par le décret déterminant les conditions de subventionnement de l’emploi dans les secteurs socioculturels de la Communauté française.
Sous la dernière législature, le Secteur Jeunesse a bénéficié d’un refinancement nécessaire de 49%. Pour le secteur des Organisations de Jeunesse, il y a eu 8 nouvelles OJ reconnues, 17 dispositifs particuliers accordés et 140 sauts de classe attribués. Ce refinancement s’inscrit dans un contexte plus général d’une évolution positive pour le tissu associatif. Ainsi, le baromètre des associations de la Fondation Roi Baudouin montre qu’en 2017, 74% des associations ayant déposé leurs comptes à la BNB ont vu leurs revenus augmenter.1 Plaider un refinancement général n’aurait donc selon nous que peu de sens. Il est indéniable que pour continuer à remplir leurs missions essentielles à la société, il faut que les OJ bénéficient de subsides structurels pérennes. Il est essentiel que les pouvoirs exécutifs poursuivent leur investissement vers les Organisations de Jeunesse et le secteur associatif, il s’agit là d’un enjeu démocratique.
Le statut d’Organisations de Jeunesse permet également d’avoir accès à une multitude de subsides ou d’appels à projets tels que la circulaire Soutiens aux Projets jeunes ou encore les appels à projets pour l’octroi d’une subvention de sécurisation ou de mise en conformité des locaux. Une consolidation des diverses circulaires de financement dans le décret est nécessaire pour que les OJ puissent pérenniser des projets novateurs par et pour les jeunes.
1 Fondation Roi Baudouin, Baromètre des associations et des fondations, janvier 2019.