Les vacances d’été sont maintenant derrière nous et comme pour les écoles, les Organisations de Jeunesse font également leur rentrée avec un nouveau protocole sanitaire. Il est donc de temps de tirer un premier bilan positif des stages d’été pour nos Organisations de Jeunesse.
En effet, ce sont pas moins de 300 jeunes qui ont pu bénéficier d’espaces de liberté au cours des 25 stages organisés par nos OJ en juillet et août. 3 procédures Covid ont été enclenchées, mais aucun cas positif n’a été détecté. Le mérite de cette réussite revient aux jeunes participants, mais également aux équipes et bénévoles des OJ.
En tant que fédération, il nous faut maintenant poursuivre le travail. La crise sanitaire est loin d’être terminée et les conséquences à long terme pour les Organisations de Jeunesse restent une inconnue. Si les activités des OJ ont pu reprendre en code jaune, il nous faut déjà anticiper les stages qui auront lieu durant les vacances de Toussaint. Pour cela, le secteur et les décideurs politiques doivent tirer les conclusions, tant positives que négatives, des activités d’été.
Les mois qui viennent seront par ailleurs consacrés à la finalisation des renouvellements d’agrément des Organisations de Jeunesse. Bien évidemment, il nous faudra appréhender ces renouvellements dans un climat de déficit financier plus important pour la Fédération Wallonie-Bruxelles. Notre secteur devra trouver l’équilibre entre solidarité envers les opérateurs de terrain et responsabilité vis-à-vis des deniers publics. Il faudra relancer les collaborations entre les OJ et les écoles, mais également immuniser cette année 2020 afin que les Organisations de Jeunesse ne soient pas sanctionnées pour une diminution de leurs activités qu’elles n’ont évidemment pas choisie.
D’autres enjeux se font jour. En effet, la Ministre wallonne de l’Emploi, Christie Morreale a dessiné les premiers contours de la (sa ?) réforme APE. Il sera essentiel que la concertation soit totale avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et les acteurs de terrain afin que cette réforme puisse véritablement bénéficier aux opérateurs reconnus par la FWB. Enfin, la question de l’immunisation des subventions au niveau du Décret Emploi reste toujours en suspens.
Nul doute que les défis à venir sont nombreux et que la prise de fonction d’un nouveau président et d’un vice-président de la CCOJ arrive à point nommé.