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Jeunes & Libres

La Fédération des OJ libérales

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Jeunes & Libres

« J’aime faire les choses sérieusement sans me prendre au sérieux. »

23 janvier 2023 by jetl

C’est par une belle matinée de fin d’été que nous retrouvons Benjamin, coordinateur de la fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Jeunes & Libres. Il a choisi de nous emmener aux Galeries royales, à l’Aksum Coffee House pour y prendre un chocolat chaud, ce qui est très étonnant puisque Benjamin est plutôt un (grand) consommateur de café. Avant d’entamer l’interview, il nous explique qu’il aime se rendre aux Galeries le matin lorsqu’il en a l’occasion, car, bien que l’endroit soit assez touristique, il est assez calme pour pouvoir regarder les gens passer en toute discrétion. C’est donc tout naturellement, autour d’un petit-déjeuner et des passants que nous entamons l’interview…

Jeunes & Libres : Peux-tu nous dire qui tu es ?

Benjamin Cocriamont : Je m’appelle Benjamin, j’ai 34 ans. J’habite à Bruxelles et je suis le coordinateur de Jeunes & Libres, la fédération d’organisations de jeunesse libérales qui défend et représente les intérêts de huit OJ.

J&L : Peux-tu te décrire en trois mots ?

B.C. : Je suis loyal, parfois impulsif et libre-exaministe.

J&L : Peux-tu nous dire une chose que les gens ne savent pas sur toi ?

B.C. : Je collectionne les vieilles cartes postales de Bruxelles. J’en ai pour l’instant près de 150 qui sont répertoriées minutieusement dans un dossier Excel.

J&L : Peux-tu nous en dire un peu plus concernant tes parcours scolaire
et professionnel ?

B.C. : J’ai grandi à Waterloo où j’ai fait des humanités générales option langues. J’ai par la suite, étudié l’histoire à l’ULB et comme j’aimais beaucoup mon alma mater et sa vie folklorique, j’ai poursuivi avec un Master complémentaire en Études européennes durant un an. Ensuite, j’ai enseigné pendant deux ans, mais pour des questions administratives de titres requis, je me suis retrouvé à chercher un autre boulot. C’est de cette manière que j’ai postulé à la FEL où j’y ai été secrétaire général pendant environ un an et demi. En avril 2016, je suis devenu coordinateur de la fédération parce que j’avais à la fois ce côté libéral et que je comprenais bien les enjeux sectoriels. En 2020, j’ai également fait un court passage dans un cabinet ministériel, mais pour des raisons familiales, j’ai repris mon poste de coordinateur au sein de Jeunes & Libres.

J&L : Comment es-tu devenu coordinateur ?

B.C. : Le poste de coordinateur au sein de la fédération s’est libéré. J’ai alors postulé et ma candidature a été retenue. Ayant été secrétaire général de la FEL durant un an et demi, j’avais l’avantage d’avoir de l’expérience en gestion administrative et financière d’une Organisation de Jeunesse. À l’époque, je siégeais déjà en CCOJ, donc je connaissais un peu les enjeux du secteur même si je ne les maîtrisais pas aussi bien que maintenant. En même temps que coordinateur de Jeunes & Libres, je suis devenu président de la CCOJ et cela m’a appris énormément sur le secteur.

J&L : Quelle est l’histoire de Jeunes & Libres ?

B.C. : Jeunes & Libres a été fondée en 1972 sous le nom de Confédération des Organisations de Jeunesse libérales. C’est en 2009 que l’association est devenue Jeunes & Libres. Les «Jeunes» sont ceux pour qui nous œuvrons et le mot « Libres » fait référence à la liberté, valeur intrinsèque du libéralisme. Elle a été constituée pour représenter l’intérêt des associations qui se revendiquent de l’idéologie libérale. Il faut garder à l’esprit qu’à l’époque, la société est divisée en piliers qui ont une importance capitale. Il était donc tout naturel qu’ait émergé une fédération d’Organisations de Jeunesse libérales.

J&L : Le libéralisme est-il compatible avec les valeurs du non-marchand ?

B.C. : En FWB, le non-marchand représente plus de 16.000 travailleurs. Il s’agit donc d’un acteur économique non négligeable. Les valeurs libérales sont pleinement compatibles avec l’associatif et le non-marchand. Le libéral, par définition, va faire de la bonne gestion de deniers publics, un devoir. Il fait en sorte de créer de l’emploi, il est pour une facilité économique, pour moins de contraintes administratives et une facilité dans la gestion de l’emploi.

Tous les employeurs vont rejoindre ces valeurs-là. C’est donc parfois amusant, lorsque tu es dans un secteur qui penche plus à gauche, de voir qu’en tant qu’employeurs, les directions d’associations sont plus favorables à des mesures dites libérales.

J&L : Quelles sont les thématiques sur lesquelles travaillent Jeunes & Libres ?

B.C. : Plutôt que de thématiques, je parlerais de missions qui nous incombent en tant que fédération d’OJ. On retrouve la représentation sectorielle, la formation, le soutien et l’accompagnement de nos membres. Un des objectifs que l’on doit garder en tête est de simplifier la vie de nos organisations membres. On se doit d’être un facilitateur pour nos membres. Une fédération travaille toujours en deuxième ligne tandis qu’une OJ travaille sur le terrain directement avec les jeunes.

De manière plus ponctuelle, on peut travailler des thématiques particulières. Récemment, on a travaillé sur le populisme, on a créé des outils pédagogiques et de formations sur des thématiques bien précises, mais Jeunes & Libres fait véritablement ce pour quoi elle est subsidiée. On ne commence pas à prendre position sur des débats de société comme la réforme des pensions ou la crise énergétique dans la sphère publique. On privilégie le travail de concertation institutionnelle. L’avis de Jeunes & Libres n’est pas plus pertinent que l’avis d’un citoyen lambda et l’époque est déjà assez assourdissante de prises de position peu pertinentes. Je suis d’ailleurs toujours sidéré du nombre d’ASBL qui signent des cartes blanches sur des enjeux ou des problématiques qu’elles ne maîtrisent pas,
et ce, uniquement par posture idéologique.

J&L : La représentation sectorielle concerne une grande partie de ton travail. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

B.C. : Il faut avoir deux aspects en tête lorsque l’on parle de la représentation sectorielle. D’un côté, il y a la défense de nos membres et, de l’autre côté, l’intérêt du secteur au sens large.

Pour défendre au mieux nos membres, nous siègeons dans des organes de concertation qui permettent de faire avancer des enjeux de manière collective.

Les deux endroits qui sont importants pour Jeunes & Libres sont la CCOJ – qui est la commission d’avis principale du secteur dont on occupe la vice-présidence actuellement – et la FESOJ – qui est la fédération d’employeurs du secteur où les deux sous-secteurs OJ et CJ se rencontrent. Lorsqu’il y a des moyens financiers supplémentaires pour nos membres, c’est souvent dans ces instances qu’on les négocie.

Les positions de la fédération sont toujours passées au prisme de deux facteurs : est-ce que notre positionnement respecte la philosophie libérale et favorise-t-il l’intérêt de nos membres ?

J&L : Comment fais-tu pour gérer huit associations qui ont des réalités parfois bien différentes ?

B.C. : C’est très motivant, mais c’est aussi un défi permanent. Le premier défi en tant que coordinateur d’une fédération, c’est d’accorder la même importance à toutes les associations et à tous leurs besoins qui sont parfois bien différents. Certains auront besoin d’un soutien administratif, d’autres un soutien humain ou financier ou encore d’un accompagnement de projets.

Le deuxième défi est de toujours former et faire en sorte d’autonomiser les associations. Le but n’est pas de faire à leur place, mais bien de les accompagner. Pour cela, on met en place des outils et des formations. Parfois, les dossiers qu’on traite sont très techniques et il faut les rendre accessibles.

Le troisième défi, c’est de ne rien oublier parce qu’on a un travail de suivi et de rappel. Ma crainte est d’oublier quelque chose, car, par effet domino, si j’oublie, les associations pourraient oublier aussi. Il faut donc toujours bien avoir les délais et les détails en tête.

Le dernier défi est de pouvoir articuler mon travail avec des associations de tailles différentes et avec des réalités différentes. Je dois pouvoir passer d’une réalité à l’autre et d’une organisation à l’autre en très peu de temps.

Travailler avec huit associations, c’est aussi travailler avec huit directeurs et directrices qui ont des personnalités différentes et des modes de fonctionnement différents. Je dois garder à l’esprit que je ne décide pas pour les OJ et cela est tout à fait normal puisque Jeunes & Libres accompagne les associations. Je ne suis pas à la manœuvre de ce qu’elles font. Je pense sincèrement que c’est la meilleure manière de fonctionner dans une fédération de huit membres.

J&L : Justement, quel est ton rapport avec les huit organisations membres ?

B.C. : C’est un rapport de proximité. J’ai rencontré plus de 90% des travailleurs de toutes nos OJ. Je pense qu’ils me connaissent également, ou en tout cas m’identifient. Ils savent quel est mon rôle et le rôle de la fédération.

Un des gros avantages d’être dans une petite fédération, c’est d’avoir une proximité qui permet d’avoir une réponse quasiment immédiate pour toutes les demandes, qu’il s’agisse de relecture d’appels à projets, de formations ou d’accompagnement de projets. Le service est plus personnalisé et ça laisse plus de temps aux travailleurs d’être sur le terrain, car au final, c’est ça le but d’une OJ, avoir un impact sur le terrain auprès des jeunes.

A contrario, il s’agit d’une faiblesse lorsqu’on négocie des moyens supplémentaires puisque les négociations fonctionnent souvent au poids fédératif. Lorsque tu es la plus petite fédération et que tu représentes moins de 10% d’un secteur, c’est moins évident.

J&L : Peux-tu parler des relations que tu entretiens avec les directeurs et directrices des OJ membres ?

B.C. : J’entretiens de bonnes relations qui se développent ou se sont développées au fil du temps. Certaines relations se sont même transformées en amitié. Il y a certains directeurs que je connais depuis plus de sept ans et la crise du Covid nous a également rapprochés. J’ai pris l’habitude d’appeler régulièrement pour prendre des nouvelles des associations. Par contre, même s’il y a une forme de proximité, je ne dois pas oublier qu’ils sont souvent mes administrateurs, donc des personnes qui font partie de ma hiérarchie. Je garde ce paramètre en tête même si ça ne se ressent pas dans le quotidien.

J&L : Peux-tu nous parler d’un projet qui t’a marqué depuis que tu es coordinateur ?

B.C. : Je ne parlerais pas vraiment d’un projet, mais ce qui me marque c’est ce lien beaucoup plus fort qu’il y a avec les associations depuis que je suis arrivé. Je vais à la rencontre des travailleurs, je discute avec eux dès que j’ai l’occasion, car ça permet de m’alimenter sur les besoins et ainsi répercuter leurs demandes et besoins dans les lieux de concertation sectorielle. Je pense donc qu’il y a un sentiment plus fort d’appartenance à la fédération qu’il y a 6 ans et demi même s’il est encore perfectible. Je pense aussi que ça démystifie le fait qu’une fédération ne fait que du travail de deuxième ligne et est très peu en contact avec ses OJ.

J&L : Quelles sont les contraintes auxquelles tu dois faire face au quotidien au niveau décisionnel ?

B.C. : Les contraintes, je me les impose surtout moi-même parce que j’ai un certain niveau d’exigence, mais j’ai vraiment beaucoup de latitude laissée par mon conseil d’administration. Évidemment, je rends des comptes périodiquement à chaque CA, mais je ne dois pas toujours référer que ce soit dans ma gestion quotidienne ou au niveau des positionnements sectoriels que je prends. Après plus de six ans, je pense aussi avoir fait mes preuves pour qu’on me laisse cette latitude. Même si tout n’est pas parfait, les résultats sont là. Le suivi administratif est fait, des moyens financiers structurels supplémentaires importants ont été obtenus, et on a également une organisation de plus, les RYD, et j’en suis très fier.

Une des grosses difficultés du métier, qui est une forme de pression, est que je suis souvent sollicité lorsqu’il y a un problème parce que je suis considéré comme la personne qui a l’expertise. Je dois donc faire bien attention à ce que je réponds et je dois aussi répondre à des demandes qui sont assez éloignées des missions d’une fédération d’OJ. Parfois, on me pose des questions juridiques auxquelles je n’ai pas la réponse. Mon job consiste alors à bien aiguiller les travailleurs, mais la difficulté réside dans le fait que je ne peux pas me tromper ni oublier. Je dois absorber plus vite les informations pour pouvoir les répercuter sur les membres alors que je les découvre en même temps qu’eux. Au quotidien, j’ai quand même plus de leviers que de contraintes.

J&L : Quel est le défi à venir pour Jeunes & Libres ?

B.C. : Actuellement, le plus grand défi c’est la gestion de la masse salariale. En sachant que les subsides indexés ne suivent pas aussi vite que l’indexation réelle, je me demande comment faire aussi bien, voire mieux, avec proportionnellement moins de moyens qu’avant. C’est un réel défi à relever.

J&L : C’est quoi pour toi gérer une asbl ?

B.C. : Pour moi gérer une asbl c’est faire en sorte qu’elle fasse convenablement ce pour quoi elle existe. Il y a beaucoup de dimensions à prendre en compte : la gestion administrative, la gestion de projets, la gestion financière, le respect du cadre légal. C’est tout ça gérer une asbl.
C’est également permettre aux travailleurs de s’épanouir dans leur travail et faire en sorte que toutes les pièces du puzzle s’emboîtent pour donner un tout cohérent et aller dans la bonne direction.

J&L : Selon toi, quelle est la qualité principale d’un bon coordinateur ?

B.C. : Être organisé pour gérer son temps au mieux et l’accorder à tout ce qui est nécessaire de manière adéquate. Si un travailleur a un souci et qu’il souhaite en parler, je dois pouvoir lui accorder le temps qu’il faut. Dans l’organisation de ma semaine, la moitié de mon temps doit être flottant parce que je vais avoir des demandes des OJ et je dois pouvoir y répondre rapidement.

Avoir une pratique réflexive sur ce que je fais est également important pour comprendre les raisons qui me poussent à agir de telle ou telle manière et me remettre en question. Gérer tous ces paramètres demande donc beaucoup d’organisation, de disponibilité et d’adaptabilité.

J&L : Quelles sont les différentes casquettes que tu portes en tant que coordinateur ?

B.C. : J’ai pas mal de casquettes. Cela va de la gestion du personnel à la gestion financière en passant par la représentation sectorielle, la gestion administrative et enfin, l’accompagnement de tous ces volets pour nos associations membres. Il y a énormément de tâches que je fais et que je duplique chez les OJ. Je dois très souvent faire les mêmes démarches qu’eux alors je les fais avant et je fais en sorte de trouver des solutions pour leur faciliter la tâche. Je pense être un bon manager, c’est une de mes qualités principales. J’essaye également d’avoir ce regard avec beaucoup de recul sur les OJ membres et leurs activités.

J&L : Peux-tu me décrire la journée type de Benjamin, coordinateur de Jeunes & Libres ?

B.C. : Je distingue trois types de journées. Le premier, ce sont les journées où je suis au bureau. J’arrive entre 7h45 et 8h15 parce que j’aime bien avoir des moments où je peux me retrouver seul. Lors de ces journées, je fais le suivi administratif, le suivi avec mon équipe, je réponds aux demandes des associations, etc. Puis, il faut avouer qu’on a de chouettes pauses à midi. J’aime bien faire les choses sérieusement sans me prendre au sérieux.

Le deuxième, ce sont les journées de réunions sectorielles qui peuvent parfois être longues, très techniques et parfois éloignées des besoins de nos OJ. Tout ce qui est discuté en CCOJ ou en FESOJ n’a pas forcément d’impact sur nos organisations, mais il faut rester vigilant sur les sujets qui pourraient les impacter. Enfin, il y a aussi des journées que je passe dans les OJ et durant lesquelles j’aime échanger avec les équipes sur le terrain.

Bref, ce sont des journées classiques d’un travailleur de l’associatif de deuxième ligne qui a des responsabilités managériales et des mandats sectoriels.

J&L : Quel est ton horizon de gestion en tant que coordinateur ?

B.C. : Je me demande toujours si ce que je fais est dans l’intérêt des membres. Au niveau de mon équipe, je veille à ce qu’elle réponde aux besoins de nos associations, soit efficace et qu’elle se sente bien dans le métier qu’elle exerce. Si à la fin de la journée, les besoins des associations et les besoins de mon équipe sont rencontrés, je considère que c’est une bonne journée. Mais, une réelle bonne journée, c’est lorsque je suis seul au bureau et que toute mon équipe est en télétravail (rires).

J&L : Les enjeux d’une fédération diffèrent-ils des enjeux d’une OJ ?

B.C. : Les enjeux sont très différents. Lorsque tu travailles dans une OJ, le but est de faire par et pour les jeunes avec, très souvent, une thématique identifiable. Le travail de terrain est donc primordial. En tant que fédération, on est surtout le gardien du respect décrétal. On rappelle aux OJ ce qu’elles ne doivent pas oublier pour réaliser une activité ou un stage. On joue vraiment un rôle de facilitateur pour nos OJ.

J&L : Pour conclure, où vois-tu Jeunes & Libres dans 10 ans ?

B.C. : J’espère que le sentiment d’appartenance des membres à la fédération aura encore crû, que nous aurons obtenu et développé de nouveaux emplois et enfin que Jeunes & Libres sera toujours considérée comme un partenaire fiable et sérieux sur les enjeux sectoriels.

Propos recueillis par Aurélie Provost

Classé sous :Actualité Balisé avec :Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Jeunes & Libres, Organisation de Jeunesse, Secteur Jeunesse

Pour Parler de Paix

21 décembre 2022 by jetl

Justice et Paix est une organisation d’Éducation permanente qui conscientise les citoyens sur les questions de conflits, de démocratie et d’environnement pour la paix et la justice, ici et ailleurs.

L’organisation souhaite développer une prise de conscience et une connaissance critique des réalités de la société à travers l’action individuelle et collective des citoyens.

Justice et Paix vise une transition vers un monde plus juste, durable et équilibré.

Parmi ses différents canaux de communication, Justice et Paix propose sa revue trimestrielle « Pour Parler de Paix ». Dans son dernier numéro, l’organisation s’est intéressée à l’influence de la jeunesse sur la démocratie. Et puisqu’elle y parle de jeunesse, elle s’est intéressée au monde des Organisations de Jeunesse.

Vous y retrouverez l’interview de Benjamin, notre coordinateur en page 14 du magazine, en cliquant ici.

Bonne lecture

Classé sous :Actualité Balisé avec :Education permanente, Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Jeunes, Jeunes & Libres, Jeunesse, Secteur Jeunesse

« J’adore que les gens autour de la table soient différents, c’est toujours intéressant de voir les personnalités sortir derrière les idées. »

21 novembre 2022 by jetl

C’est autour d’un lunch que nous avons rencontré Pierre Escojido, directeur des Jeunes Mutualistes Libéraux afin d’échanger sur sa gestion de l’asbl et sur ses 30 ans d’expertise.

Jeunes & Libres : Qui es-tu ?

Pierre Escojido : Je m’appelle Pierre Escojido et je suis le directeur des Jeunes Mutualistes Libéraux. Je ne vous dirai pas mon âge, mais en sachant que j’y travaille depuis plus de trente ans, cela donne déjà une bonne indication.

J&L : Quel est ton parcours scolaire/professionnel ?

P. E. : J’ai fait mes humanités dans un Athénée à Wavre, j’y étais en internat. Ensuite, j’ai eu l’opportunité de travailler durant un an dans la bande dessinée. Par la suite, j’ai souhaité reprendre des études, mais j’ai d’abord dû passer par le service militaire, obligatoire à l’époque. Après deux ans de service civil au sein d’un asile psychiatrique, j’ai enfin pu reprendre des études à l’ULB où j’ai obtenu ma licence en santé publique. Je me suis mis à la recherche d’un job et on m’a proposé un poste au sein de la mutualité libérale. Comme j’étais jeune, on m’a aiguillé aux JML reconnus en tant qu’Organisation de Jeunesse qui proposaient des activités diverses autour d’un public jusqu’à 35 ans. C’était suffisamment varié et une partie de ce boulot, comme les formations, se déroulait à la côte belge dans nos bâtiments.
A l’époque, j’étais souvent à la mer où je faisais de la voile, j’ai donc occupé le poste.

J&L : Comment es-tu devenu directeur ?

P. E. : Nous n’étions que quatre à l’époque. Ma gestion et le travail réalisé ont, je suppose, joué en ma faveur pour un poste qui se libérait.

J&L : Peux-tu donner trois mots qui te caractérisent ?

P. E. : L’espoir, parce que je pense qu’il faut rester très optimiste et continuer à se dire que des choses vont marcher. De manière différente, mais elles vont marcher quand même. Nous défendons un modèle démocratique européen, imparfait, mais loin de la tentation autoritaire de nombreux pays à travers le monde.

L’amitié. C’est une valeur fondamentale dans ma vie, c’est quelque chose auquel je tiens.
Sans doute lié à mon passé d’interne.

Un peu désabusé, c’est un peu regarder les éléments avec un recul neutre non dénué d’intérêt, mais décalé.

J&L : Peux-tu nous dire une chose que les gens ne savent pas sur toi ?

P. E. : J’ai eu une petite société, où je fabriquais des planches à voile avec des matériaux composites. J’aimais bien l’idée de « shaper » moi-même mes propres planches pour pouvoir naviguer ensuite. Il fallait trouver les époxys , styrènes et autres fibres de carbone ,dans les années ‘80, pas si simples à se fournir et d’une qualité encore inégale.

J&L : Quelle est l’histoire des JML?

P. E. : Tout ça existait bien avant moi. Les JML ont débuté en 1964, bien avant le premier décret jeunesse qui date du début des années ‘80. Nos principaux axes sont la santé et la prophylaxie. Le bien-être de la population, et de la jeunesse en particulier, est primordial pour nous, c’est un cercle vertueux et cela réduit les coûts de sécurité sociale. Quand de bonnes habitudes sont prises, qu’elles soient alimentaires, en matière d’hygiène ou en santé mentale, cela évite de possibles futurs ennuis de santé. La Mutualité libérale a donc décidé de créer une organisation qui s’occuperait de la jeunesse en général.

Elle n’a pas été la première à le faire, mais la Mutualité libérale est quand même un des organismes les plus anciens en termes d’assurance santé. C’est une préoccupation fondamentale pour la population et donc pour son adhésion à nos valeurs libérales.

J&L : Quelles sont les thématiques sur lesquelles vous travaillez ?

P. E. : Le bien-être, la formation en règle générale et l’éducation, qui sont principalement des thématiques qui restent liées à notre objet social. On essaie également d’être un soutien. Nous organisons des gardes d’enfants malades à domicile ainsi que des cours de rattrapage.
Il s’agit d’avoir un rôle social que je trouve essentiel.

J&L : Quelles sont les valeurs des jml que tu défends ?

P. E. : Ce sont des valeurs de solidarité. C’est un élément important de pouvoir utiliser le ciment qu’il y a entre les gens, à défaut de le créer, car on ne peut pas s’en sortir seul. C’est aussi l’humanisme. Je pense que pour trouver son chemin, si tu as une bonne dose de valeurs humaines, tu es déjà mieux armé pour pouvoir comprendre, agir et corriger le cas échéant.

J&L : Peux-tu présenter une activité coup de cœur depuis que tu es directeur ?

P. E. : Les vacances « répit-famille » correspondent tout à fait à notre ADN. L’idée est de partir en vacances avec un enfant porteur d’un handicap et au moins un des deux parents. Pourquoi au moins un des deux parents ? Parce qu’il y a beaucoup de divorces au sein des couples qui ont un enfant porteur d’un handicap. C’était donc pour moi important de pouvoir offrir un moment de détente en juillet ou en août et que les parents puissent se reposer tout en ayant leurs enfants à leurs côtés encadrés par des animateurs formés. Je loue deux hôtels en Italie en bord de mer. Les parents échangent sur les difficultés, se soutiennent. Avec le temps c’est une véritable famille qui, le temps des vacances, trouve un moment d’apaisement.

J&L : Qu’est-ce que c’est, pour toi, gérer une asbl ?

P. E. : Il y a différents aspects dans la gestion : la gestion humaine et la gestion financière et administrative. Parfois, en tant que libéraux, on a plutôt tendance à s’occuper de la gestion financière avant la gestion humaine. Mais il est tout aussi important d’avoir une bonne gestion humaine qu’une bonne gestion financière. Le problème, c’est l’équilibre entre les deux. L’ASBL ressemble à une société, certaines sont d’ailleurs astreintes à la TVA. Les obligations, et c’est normal, sont quasiment celles d’une PME. La différence est que les bénéfices, si il y en a, ne sont pas distribués aux actionnaires.

La gestion humaine peut apparaître compliquée, car on est dans un cadre mutualiste qui est assez formaliste et, évidemment, une Organisation de Jeunesse trop formaliste n’a pas beaucoup d’ intérêt. C’est donc assez difficile de combiner les deux. Moi, j’essaie de pouvoir laisser un peu libre cours à la créativité de mes équipes. Mais les fonctions demandent de plus en plus de spécialisations et donc il est nécessaire d’avoir des personnes pointues.

J&L : Quel est le lien entre les JML et la mutualité libérale ?

P. E. : Notre asbl est indépendante de la mutualité. Ce sont deux entités juridiques distinctes, évidemment, il y a des liens entre nous. On discute, on échange, on se réunit. Je fais partie de certains conseils d’administration au sein de la Mutualité. Je donne mon avis et j’essaie de développer des projets.

J&L : Peux-tu présenter la structure des jml ?

P. E. : Actuellement, nous sommes seize personnes réparties dans les différentes antennes régionales en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le siège social est à Bruxelles. C’est là que je travaille avec Quentin, notre animateur ainsi que Natasha et Myriem au secrétariat national. Nous avons des délégués qui ont leurs bureaux dans chaque mutualité, nous sommes réfèrents en matière d’animations et de projets pour l’année et en fonction des objectifs. Chaque antenne régionale développe des projets autonomes. On en discute et ils se réalisent en fonction des régions, ce sont les antennes qui connaissent le mieux les besoins des publics spécifiques.

J&L : Quelle est la qualité principale pour être directeur d’une association ?

P. E. : On ne peut pas résumer ça en un seul terme. C’est un ensemble de fonctionnements. Être à l’écoute des autres est sans doute quelque chose d’important. Mais il faut être à l’écoute tout en gardant en tête les objectifs de la structure et le chemin que l’on prend.

J&L : Comment t’es-tu formé au métier de manager ?

P. E. : Je n’ai pas suivi de formation complémentaire en management. A l’époque tout était orienté commercial, « business ». Cela ne collait pas avec une structure non marchande. Maintenant c’est une évidence que la structure a rejoint le commercial et les méthodes de management sont quasiment identiques. Quelquefois pires…

J&L : Quel est ton rôle au sein de la structure ?

P. E. : J’ai eu toutes les casquettes. C’est vrai qu’à un moment donné, il faut être spécialiste dans tout. Quand je discute avec le réviseur d’entreprise, je suis censé connaître la comptabilité convenablement. Quand je discute avec un secrétariat social, il faut être pointu dans ce domaine-là aussi. Quand je négocie la location d’hôtels, il faut connaître le marché. J’ai l’impression que pour les Organisations de Jeunesse, on est un peu présents dans tous les domaines auxquels on est confrontés. Pourquoi ? Parce qu’on s’adapte et puis on se forme, on se pose des questions et on essaie de trouver les réponses.

J&L : Quelles sont les contraintes auxquelles tu fais face au quotidien ?

P. E. : Je n’ai pas trop de contraintes, mais ce sont des négociations permanentes. Il y a des contraintes, mais qui, pour moi, sont plutôt des challenges que des problèmes.

J&L : Quels sont les défis à venir au sein des jml ?

P. E. : Il faudra le demander à mon successeur. On a une assemblée générale et un organe d’administration qui ont été renouvelés quasiment à 95%. J’espère qu’il y aura de nouvelles idées, de nouveaux défis, de nouvelles orientations qui pourront nous donner du grain à moudre pour quelques temps.

J&L : Est-ce que, selon toi, le coordinateur est le gardien des engagements décrétaux de l’OJ ?

P. E. : Ça, c’est le rôle de l’inspection de la Culture et l’administration. Je ne suis pas du tout le gardien de lois édictées par d’autres personnes. Mais c’est vrai qu’en tant que légaliste, il faut respecter les engagements et se battre pour faire changer ceux qui semblent inadéquats.

J&L : Comment organises-tu ton management ?

P. E. : En essayant de développer une vision à long terme, en tenant compte des risques et des investissements. C’est une gestion qui nécessite aussi un apport intellectuel de la part des collaborateurs pour pouvoir implémenter des modifications. Avoir développé des services et des emplois depuis de longues années est déjà une réussite en soi.

Évidemment, il y a des évolutions que l’on ne peut pas véritablement prévoir. Il faudra s’adapter aux changements de législatures et de mentalités, mais la structure est saine. Il y a du personnel, du public, des objectifs. Il faut que le public réponde présent et pour cela, nous devons nous adapter à une jeunesse qui a de nouvelles demandes.

J&L : Beaucoup de jeunes participent à vos projets?

P. E. : C’est compliqué. Il faut faire face à une offre concurrente de plus en plus importante,
y compris dans le secteur marchand. Les coûts sont de plus en plus importants et il n’est donc pas toujours évident de proposer une offre accessible à tous. Cela dépend du public que nous avons.

J&L : Comment est-ce que tu géres le quotidien ? Présente-nous une journée type ?

P. E. : En fonction des rendez-vous, des liens que j’entretiens avec les formateurs ou des demandes, la journée s’agence d’elle-même. Avant, j’avais beaucoup de réunions, maintenant moins. Par exemple, j’ai délégué à Benjamin (coordinateur de Jeunes & Libres, NDLR) mes mandats Fesoj. Ces mandats découlent des JML et non de la fédération. Je lui ai tout doucement passé le relais pour plusieurs raisons. Tout d’abord, sa compétence est évidente et puis surtout, il y a un passage de flambeau qui doit s’effectuer entre les générations.

J&L : Peux-tu me parler de ton rapport avec la fédération Jeunes & Libres ?

P. E. : Jeunes & Libres est sympathique et très agréable. Chaque OJ a des activités et des thèmes divers, l’ambiance entre les membres est bonne. C’est beaucoup moins « politique » qu’auparavant. Il est important d’avoir des diversités et le mouvement libéral est un mouvement diversifié. L’aide de la fédération est précieuse, elle joue vraiment un rôle d’aide et de conseil efficace.

J&L : Quelles sont vos relations avec les autres OJ de Jeunes & Libres ?

P. E. : Cela a toujours été une question de personnes et d’opportunités. Au départ, nous étions six membres, chacun dans son secteur. On a essayé d’être unis et de voir quels partenariats étaient possibles. Il faut essayer de partager une vision et des objectifs communs. J’adore que les gens autour de la table soient différents, c’est toujours intéressant de voir les personnalités sortir derrière les idées.

Propos recueillis par Pauline Bettonville

Classé sous :Actualité Balisé avec :Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Jeunes & Libres, Jeunes et Libres, Jeunes mutualistes libéraux, Jeunesse, JML, Libre², Organisation de Jeunesse, Secteur Jeunesse

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Quand le bien-être des jeunes rime avec incertitude

16 novembre 2022 by jetl

L’adolescence est une période où de nombreux changements (physiques, émotionnels, sociaux, …) se produisent. Ces changements peuvent, parfois, être vécus difficilement par les jeunes et il est important de les accompagner afin qu’ils puissent s’épanouir. Délipro Jeunesse a à cœur le bien-être des jeunes et c’est pour cette raison que le nouveau numéro de notre magazine Flash est consacré à cette thématique.

Nous n’avons pas seulement voulu nous attarder sur leur bien-être depuis la crise sanitaire mais bien d’établir un bilan plus général. Pour ce faire, nous avons été à la rencontre de plusieurs jeunes et nous leur avons directement demandé comment ils se sentaient en leur posant trois questions sur leur état de stress actuel et général. En lisant ce qui suit, vous comprendrez très vite que le constat est assez interpellant.

Des raisons multiples et variées

Au vu des réponses récoltées et des différentes recherches effectuées, le stress est très présent chez les jeunes et est loin d’être un phénomène nouveau. En effet, même si le bien-être des jeunes est au centre des préoccupations depuis la crise sanitaire, cela semble déjà bien loin pour eux. D’ailleurs, aucun jeune interrogé n’a évoqué la crise du COVID dans ses facteurs de stress.

Le mal-être qu’ils peuvent ressentir semble bien plus profond et bien plus ancré dans leur quotidien. Les facteurs qui y sont liés concernent des domaines assez divers selon leur réalité et leur vécu.

Le facteur le plus fréquent qui contribue au stress à l’adolescence semble être l’école. De nombreux jeunes se sentent démunis face à la quantité de travail qu’ils ont à abattre et éprouvent de grosses difficultés à gérer la pression que génèrent le travail journalier. Ils ont peur d’échouer à leurs examens et à plus long terme, de perdre le contrôle et de rater leur vie.

La pression pour se conformer aux autres est également un facteur qui revient très souvent. Ils ont peur du regard des autres, de leur famille s’ils ne répondent pas aux exigences attendues. La peur de blesser l’autre est aussi très présente. Dès qu’une tension ou un conflit se présente avec un ami ou un membre de la famille, le stress monte d’un cran.

Les médias sont une source de stress pour les adolescents. L’actualité dramatique à laquelle ils assistent, impuissants, peut les mettre dans un état de stress constant. Ils ne peuvent que constater l’augmentation de la violence autour d’eux et dans le monde. Le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine actuellement, semble être un gros facteur de stress.

Enfin, de manière plus générale, la peur de l’avenir et surtout de l’inconnu est un facteur important. Si certains ont peur d’un souci de santé au sein de leur famille, d’autres ont peur de ne pas trouver leur voie ou de prendre une mauvaise décision qui aurait des conséquences dramatiques voire irréversibles pour leur futur.

Des symptômes multiples et variés

Les symptômes liés au stress peuvent eux aussi être très différents d’une personne à l’autre. Les symptômes physiques semblent être les plus fréquents avec des maux de ventre, de tête, de la fatigue, une perte d’appétit ou encore l’accélération du rythme cardiaque. Si le stress ressenti perdure, s’ajouteront aux symptômes physiques des symptômes émotionnels tels que des changements d’humeur, de l’irritabilité, de l’angoisse et plus gravement encore de la dépression.

Lorsque le stress devient permanent, des comportements typiques pour compenser les différents symptômes évoqués ci-dessus peuvent s’installer : isolement, addiction et difficulté à gérer les relations sont les symptômes les plus souvent cités par les jeunes que nous avons interrogés.

Un constat indiscutable

Le constat est indiscutable, notre jeune génération ne se sent pas toujours bien dans ses baskets. Il est plus que temps que nous consacrions l’attention nécessaire aux problèmes du mal-être qui affectent les jeunes.

Délipro Jeunesse – comme bon nombre de parents, d’enseignants et toutes personnes concernées par le bien-être –  est bien consciente de l’importance de protéger la santé mentale des enfants. C’est pour cette raison, qu’à son niveau, elle a décidé d’aborder ce sujet et de proposer tout au long du magazine des conseils pour aider les jeunes à déculpabiliser et à gérer leur stress.

Parce que se soucier du bien-être des jeunes est crucial si l’on veut qu’à l’âge adulte, ils mènent une vie épanouissante et qu’ils s’insèrent dans la société.

Retrouvez l’ensemble du 32ème numéro du Flash de Délipro Jeunesse.

Aurélie Provost


Maeva, 17 ans

La plupart du temps, je suis stressée pour l’école. Le travail qu’on doit faire pour les devoirs et les examens. Je suis vite énervée. J’ai déjà eu des symptômes comme des maux de tête, une pointe au cœur mais ça reste dans l’extrême.

Romain, 17 ans

Je suis stressé pour l’école car je suis perfectionniste. J’ai besoin de garder le contrôle pour me sentir bien. Dans les moments stressants, je ronge mes ongles et parfois j’ai des difficultés à respirer et des sueurs froides.

Achille, 18 ans

Je ne suis pas stressé de nature mais certaines situations scolaires ou sentimentales peuvent me stresser. Dès qu’il y a une tension avec un proche, je vais avoir tendance à stresser. Je deviens alors irritable, ce qui mène à des conflits ou alors je décide carrément de ne plus parler.

Alice, 16 ans

Je suis très souvent stressée. Je me sens surchargée par le travail de l’école mais l’avenir me stresse aussi. Surtout avec ce qu’il se passe dans le monde actuellement. J’ai souvent des palpitations et je me mets à trembler. Je prends alors des fleurs de Bach pour me détendre.

Delphine, 24 ans

Tout me stresse : le boulot, passer un coup de téléphone, prendre des décisions… Je pense que cela est dû au fait que je manque de confiance en moi et que j’ai peur du regard des autres. J’ai très souvent des maux de ventre et des maux de tête. Pour évacuer mon stress, je mange énormément.


Sources

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/adolescent-mental-health

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Le 24e Libre² est en ligne

3 novembre 2022 by jetl

Pour ce 24eme numéro de notre magazine Libre², Jeunes & Libres est parti à la rencontre des directeurs et des directrices de ses Organisations de Jeunesse pour vous dresser le portrait de chacun d’eux.

L’idée ? Vous faire découvrir la gestion de chacune des Organisations de Jeunesse libérales de l’intérieur, avec les personnes les mieux placées.

Le secteur des OJ est un secteur dont la particularité est d’être centré sur des personnes qui n’ont pas, par définition, une grande expérience : les jeunes. Cela nécessite une gestion adaptée à chaque association. Comment et pourquoi ces directeurs ou coordinateurs ont-ils accédé à ces postes ? Comment s’organise le processus décisionnel dans une structure centrée sur des jeunes ? Quelles sont les contraintes auxquelles font face nos OJ ?

Plongez au cœur de ce numéro pour découvrir le quotidien d’un ou d’une directeur(-trice)!

Nous espérons que ce Libre² vous apportera un éclairage différent sur le secteur des Organisations de Jeunesse et que vous aurez autant de plaisir à le découvrir que nous avons eu à l’élaborer.

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