• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal

Jeunes & Libres

La Fédération des OJ libérales

  • Covid-19
  • Qui sommes-nous ?
  • Actualités
  • Nos publications
  • Jobs
  • Outils pédagogiques
    • Vote’Idée
    • Cracs Pursuit
  • Espace membres
  • Contactez-nous

Jeunes

Historique de l’éducation à la sexualité

16 mai 2022 by jetl

On parle de plus en plus d’éducation à la sexualité, mais finalement ça date de quand ?

L’histoire de l’éducation sexuelle

La sexualité a de tout temps fait l’objet de préoccupations morales, engendrant des discours normatifs qui varient selon le contexte social et culturel. Ce qu’on qualifie aujourd’hui communément d’« éducation sexuelle » n’est donc pas une nouveauté, il s’agit, cependant, d’une idée que l’on peut qualifier de contemporaine (Pereira, 2019 ; Di Spurio, 2018, 147). Nous allons au cours de cette courte introduction historique¹, voir de quelle manière cette idée a évolué pour devenir le concept que nous connaissons aujourd’hui.

L’histoire de l’éducation sexuelle en Europe du XVI au XX siècle

En Occident, le régime chrétien va influencer dès le Moyen Âge ce qui formera plus tard l’Europe (Wackenheim, 1991). La sexualité y a, de ce fait, longtemps été envisagée au prisme de cette moralité chrétienne, où le plaisir est perçu comme éloignant l’homme de la foi religieuse² (Smets, 2017). Par conséquent, la sexualité y est considérée uniquement dans un but de procréation.

Dès le XVIe siècle, la sexualité est soumise à une multitude de normes prônant la répression des appétits charnels (le Goaziou, 2017) qui impactent principalement la gent féminine. Ce qui entraîne, dès le XVIIIe siècle, des premiers appels en faveur d’une éducation à la sexualité des jeunes femmes. D’abord « reproductive » avec J-J. Rousseau (1762) et son livre Émile ou De l’éducation. Ensuite au « plaisir » avec le Marquis de Sade (1795), qui à travers son livre « La philosophie dans le boudoir », veut permettre une initiation au plaisir sexuel (Chaplin, 2010). Malgré ces deux prises de paroles, « l’obscurantisme » sexuel perdure.

Au XIXe siècle, on note une différence d’impact de celui-ci en fonction du genre, de la classe sociale et du milieu urbain ou rural. Pour les jeunes de la ville et plus particulièrement pour les jeunes femmes qui viennent de milieux aisés, le silence se fait autour de la sexualité et de tout ce qui y a trait. Les jeunes femmes se retrouvaient dès lors face à un paradoxe ;
on les destine au mariage et à la maternité tout en voulant préserver leur « innocence » sur le sujet. Ceux et celles vivant en société rurale avaient, contrairement aux premières, accès à un contexte permettant davantage une éducation empirique³ à la sexualité (Knibiehler, 1996).

Ce n’est que vers la fin du XIXe siècle qu’on voit apparaître un changement au niveau des idées et des discours. À cette époque, la propagation de la syphilis avait rendu de nombreuses jeunes femmes infertiles et par conséquent a engendré la dépopulation. Les médecins, mais également les prêtres, vont donc se voir amenés à alerter l’opinion publique et à éduquer les jeunes gens sur certaines facettes de la sexualité, mais uniquement dans un but de santé publique. Ceci amènera à réhabiliter la fonction sexuelle ainsi que le lien entre la sexualité et la maternité (Knibiehler, 1996 ; Giami, 2007 ; Le Goaziou, 2017).

Au début du XXe siècle, Freud introduit via la psychanalyse l’existence d’une sexualité infantile différente de celle des adultes. Il met l’accent sur les répercussions négatives de l’absence d’éducation et d’informations sexuelles, qui entraînent la diffusion d’informations erronées (Freud, 1907 ; 1908 ; Giami, 2007).

Ces diverses contributions vont ensemble permettre à l’idée « d’éducation sexuelle » d’émerger selon ces termes (Knibiehler, 1996 ; Poutrain, 2014 ; le Goaziou, 2017). Néanmoins, malgré ces changements, l’éducation sexuelle ne reste qu’une idée dont on essaie encore de penser le contenu et la forme. L’expression sexuelle chez les adolescent·es est donc encore réprimée, et ce même au travers de la masturbation dont la conception reste encore très négative (Giami, 2007).

Après la Deuxième Guerre mondiale, les idées vont doucement commencer à réémerger. Dès 1947, en France, le concept d’une éducation sexuelle donnée en milieu scolaire est envisagé, sans pour autant être appliqué. Selon Knibiehler (1996), plusieurs évènements vont causer ces changements. Premièrement, les textes de vulgarisation en psychanalyse touchent à cette époque tous les milieux sociaux. Deuxièmement, un baby-boom va entraîner l’apparition d’un nouveau « fléau social » ; l’avortement clandestin. Ces événements ont pour effet d’encourager le développement d’une tendance chrétienne et psychologique de l’éducation à la sexualité, plutôt qu’une tendance sanitaire et laïque. L’éducation va de ce fait être véhiculée, dans un premier temps, au travers de revues psychologiques et de magazines catholiques. En Belgique, c’est par exemple le cas de la revue « Les Feuilles Familiales » et de la collection « Pierre Dufoyer »4 qui abordent le sujet de la sexualité en lien avec le foyer et le mariage (Di Spurio, 2015 ; Di Spurio & Piette 2017).

Au niveau culturel, le changement se fait également sentir. À partir des années 50, la censure sur les œuvres et les productions se voit petit à petit défiée. D’abord par l’apparition de livres décrivant des scènes de sexes5, ensuite dans les cinémas où l’on voit une libération du corps des femme 6 (le Goaziou, 2017), puis avec l’apparition des sex-shops et de l’industrie du porno, apparaît une désacralisation du sexe (le Goaziou, 2017).

Ces changements culturels vont permettre un changement de la conception de la sexualité et amener dans les années 60, le concept de révolution sexuelle, également appelé « Libération sexuelle ». Mai 1968 marque, la revendication de nouveaux droits ; celui du désir et du plaisir sexuel. La légalisation de la contraception (Loi Neuwirth, 1967) et de l’avortement (1975) en France permet quant à elle, la levée de la contrainte procréatrice et la possibilité d’interrompre une grossesse non désirée, donc de dissocier l’acte sexuel de l’enfantement (Poutrain, 2014 ; le Goaziou, 2017).

Ces changements se ressentent finalement dans l’ouvrage collectif La grande Encyclopédie de la Vie sexuelle publié en 1973, où l’on voit apparaître une nouvelle doctrine de l’éducation sexuelle (Giami, 2007). Cet ouvrage innove particulièrement sur la question de la masturbation, qui y est reconnue comme faisant partie de la sexualité normale de l’adolescent·e (Kahn-Nathan, Tordjman, 1970, p. 166). On y constate également que la question de l’enfant et de la procréation n’est plus considérée comme un critère caractéristique de la finalité de l’acte sexuel (Giami, 2007).

Enfin en 1990, les organisations internationales non gouvernementales, commencent à évoquer les droits reproductifs et sexuels. Cependant, ces droits sont évoqués selon le point de vue de l’époque qui est encore essentiellement hétérocentré. Ce n’est qu’à partir des années 2000, que le développement de mouvements lesbiens, gays, transgenres et
intersexuels, vont permettre d’autres points de vue et d’affirmer les droits sexuels, lesquels prendront alors un autre sens (Gautier, Grenier-Torres, 2014 ; Miller, Roseman, 2011).

L’histoire de l’éducation sexuelle spécifique à la Belgique à partir du XXe siècle

En Belgique, ce sont les centres de planning familial, fondés en 1960, qui vont donner forme à la conception actuelle que nous avons de l’éducation sexuelle. C’est-à-dire, des animations au contenu informatif (Bloc et Piette, 2016, 29). Cependant, malgré la rupture du tabou autour de la sexualité prioritairement appliquée aux jeunes, l’éducation à la sexualité n’est à ce moment toujours pas généralisée au sein des établissements scolaires.

Ce n’est qu’à partir des années 80, que l’éducation à la sexualité se verra enfin autoriser l’accès au milieu scolaire. Effectivement, à cette époque, l’apparition du SIDA a entraîné la création de mouvements de prévention qui permettront de rendre accessible l’éducation à la sexualité dans les écoles (Pereira, 2019).

Une première proposition de décret sera faite en septembre 1980 dans le but de rendre l’éducation à la sexualité obligatoire dans l’enseignement scolaire (Mathieu-Mohin, 1979-1980). Il s’ensuit des études et analyses qui concluent toutes à la nécessité de généraliser cette éducation à la sexualité en milieu scolaire. En 2003, un rapport interuniversitaire permettra de rendre compte d’importantes inégalités quant à l’accès à une éducation sexuelle entre élèves des différentes filières scolaires, ainsi qu’un important manque de concertation entre les divers organismes impliqués sur le terrain (Andrien, Renard, Piette, Vanorle, Mercier 2004). En effet, certaines écoles font déjà appel aux plannings pour « éduquer » à la sexualité, sans que ça ne soit obligatoire (Lausberg, 2012).

En 2012, l’éducation à la sexualité se verra enfin inscrite dans le décret « Missions »7, ce qui marquera la naissance officielle de l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS). Ce décret, datant du 24 juillet 1997, définit les missions prioritaires de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire. Il rend, de ce fait, l’EVRAS obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ceci implique que chaque direction et équipe éducative se doit de définir un projet et des actions dans le cadre de l’EVRAS.

En juin 2013, les trois entités fédérées s’accordent sur un protocole dont l’objectif est la généralisation de l’EVRAS. Ce document propose une définition succincte de l’EVRAS et de ses objectifs. Cependant, les acteurs et actrices de l’EVRAS constatent qu’un certain flou accompagne la mise en œuvre de ces dispositifs, qui ne proposent ni cadre ni objectifs suffisamment concrets à atteindre pour les écoles. En conséquence, l’EVRAS est susceptible d’être abordée de manière très différente dans les différents établissements scolaires et donc de créer des inégalités en termes d’accès à cette éducation ce qui aura un impact à long terme sur la santé de la population.

Suite à ces différents constats, sont apparues en février 2018, les « Stratégies Concertées EVRAS » (SC-EVRAS) dont nous vous parlerons davantage au sein du chapitre suivant.

Louise-Marie Drousie
O’YES


Sources :

[1] À des fins de vraisemblance historique, le genre et le sexe seront abordés dans l’introduction comme binaire (homme et femme).
[2] Le christianisme est marqué dès son origine par le stoïcisme et néoplatonisme, qui se méfiaient de l’emprise du plaisir sur la volonté humaine (Smets, 2017).
[3] C-à-d, au travers de l’observation ; d’animaux, de taches de sang sur les draps ou encore lorsqu’ils/elles entendaient les adultes (Knibiehler, 1996).
[4] La collection « Pierre Dufoyer » publie en tout vingt numéros consacrés à la sexualité et semble faire autorité sur le sujet dans le monde catholique européen (Di Spurio, 2015 ; Di Spurio & Piette 2017).
[5] P. ex., “Histoire d’O” de Dominique Aury (1954) et “Lolita” de Vladimir Nabokov (1955).
[6] P. ex., Brigitte Bardot dans “Et Dieu créa la femme” (1956)
[7] Décret définissant les missions prioritaires de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire et organisant les structures propres à les atteindre

Andrien, M., Renard, K., Piette, D., Vanorle, H., & Mercier, M. (2004). Animations à la vie affective et sexuelle à l’école: propositions d’objectifs, de thématiques et de stratégies: rapport de l’équipe interuniversitaire, décembre 2003. Presses universitaires de Namur.

Bloc, F. & Piette, V. (2016). Jouissez sans entrave ? Sexualité, citoyenneté et liberté, Bruxelles, CAL.

Chaplin, T. (2010). 1. France. Émile perverti ? ou « Comment se font les enfants ? » : deux siècles d’éducation sexuelle (du XVIIIe siècle à nos jours). Dans : Véronique Blanchard éd., Les jeunes et la sexualité: Initiations, interdits, identités (XIXe-XXIe siècle) (pp. 21-35). Paris: Autrement.

Di Spurio, L. (2015). « La vulgarisation de la notion d’adolescence dans l’Europe de l’après Seconde Guerre mondiale : échanges et circulations du savoir « psy » entre l’espace francophone européen et l’Italie », dans Amnis. Revue de Civilisation contemporaine Europes/Amériques [en ligne], vol. 14, 2015, mis en ligne le 15 juillet 2015, consulté le 26 mars 2021, http://amnis.revues.org/2715 ; DOI : 10.4000/amnis.2715.

Di Spurio, L. & Piette, V. (2017). Former à la vie sexuelle et affective dans le monde catholique : l’amour et la sexualité expliqués aux parents et aux adolescents (Belgique 1945-1965). Dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C. (dirs.), La Sainte Famille : Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique (pp. 93-108). Éditions de l’Université de Bruxelles. ISBN:978-2-8004-1623-6

Di Spurio, L. (2018). « Education sexuelle », in Gubin, E. & Jacques, C. (dir.) (2018), in Encyclopédie d’histoire des femmes, Belgique, XIXe – XXe siècles, Bruxelles, Racine, p. 147-151.

Freud, S. (1907), « Les explications données aux enfants», in La vie sexuelle, PUF, pp. 7-13.

Freud, S. (1987), Trois essais sur la théorie sexuelle, Gallimard.

Gautier, A. & Grenier-Torres, C. (2014). Controverses autour des droits reproductifs et sexuels. Autrepart, 2(2), 3-21. https://doi.org/10.3917/autr.070.0003

Giami, A. (2007). Une histoire de l’éducation sexuelle en France : une médicalisation progressive de la sexualité (1945-1980). Sexologies, Elsevier, 16 (3), pp.219-229. https://dx.doi.org/10.1016/j.sexol.2007.06.001

le Goaziou V. (2017). Les jeunes, la sexualité et la violence. FWB : Yapaka ; 2020 [cité le 30 mai 2020]. p.7-16. Disponible : https://www.yapaka.be

Kahn-Nathan J., Tordjman G., Verdoux C., Cohen J. (1973). Encyclopédie de la vie sexuelle. De la physiologie à la psychologie (14/16 ans) Paris: Hachette.

Knibiehler, Y. (1996). « L’éducation sexuelle des filles au XXe siècle », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés. URL : http://journals.openedition.org/clio/436 ; DOI : https://doi.org/10.4000/clio.436

Lausberg, S. (2012). L’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) dans le système éducatif francophone de Belgique. https://www.academia.edu/26595040/LEducation_%C3%A0_la_Vie_Relationnelle_Affective_et_Sexuelle_EVRAS_dans_le_syst%C3%A8me_%C3%A9ducatif_francophone_de_Belgique

Mathieu-Mohin, L. (1979-1980), Dossier parlementaire : Proposition de décret n°54 du 12 septembre 1980 rendant obligatoire l’étude de notions d’éducation affective, familiale et sexuelle dans différents niveaux d’enseignement.

Miller, A.M., Roseman, M. (2011). « Sexual and reproductive rights at the United Nations : frustration or fulfilment ? », Reproductive health matters, no 38, p. 102-118.

Pereira, S. (2008). Droits sexuels et reproductifs. Quelle éducation sexuelle et affective des adolescent-e-s à l’aube de ce troisième millénaire ?, Cahiers de l’Université des Femmes, n°1, Bruxelles, Université des Femmes.

Pereira, S. (2019) Processus de dépolitisation de l’EVRAS. Le cas de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans un contexte multiniveaux. Faculté de philosophie, arts et lettres, Université catholique de Louvain. Prom. : Bérengère Marques-Pereira. http://hdl.handle.net/ 2078.1/thesis:20785

Poutrain, V. (2014). « L’évolution de l’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires », Éducation et socialisation. URL : http://journals.openedition.org/edso/951 ; DOI : https://doi.org/10.4000/edso.951

Protocole d’accord entre la Communauté française, la Région wallonne et la Commission
Communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale, relatif à la généralisation de l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) en milieu scolaire. En ligne : http://www.egalite.cfwb.be/index.php?eID=tx_nawsecuredl&u=0&g=0&hash=47cf56b8a7748a1c85b8f5c4f57ea4db1af9b8e4&file=fileadmin/sites/sdec_III/upload/sdec_III_super_editor/sdec_III_editor/documents/EVRAS/Protocole_d_accord_EVRAS_06.2013.pdf

Wackenheim, C. (1991). L’« Europe chrétienne » entre histoire et utopie. In: Revue des Sciences Religieuses, tome 65, fascicule 3. pp. 287-298. DOI : https://doi.org/10.3406/rscir.1991.3178

Smets, J. (2017, 27 décembre). Le christianisme a-t-il un problème avec la sexualité ? Le soir, https://soirmag.lesoir.be/130136/article/2017-12-27/le-christianisme-t-il-un-probleme-avec-la-sexualite

Classé sous :Actualité Balisé avec :EVRAS, Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Jeunes, Jeunes & Libres, Jeunes et Libres, Jeunesse, Libre², Organisation de Jeunesse, Organisations de Jeunesse, santé sexuelle, Secteur Jeunesse

La dépendance et la violence dans les jeux vidéo

5 mai 2022 by jetl

Certains jeunes passent beaucoup de temps à jouer à des jeux vidéo, de quoi souvent inquiéter leur entourage. Mais quand parle-t-on d’ « accros aux jeux » ? Peut-on parler de « dépendance » aux jeux vidéo ? Quelle est la situation en Belgique francophone ?

Quelle est la pratique du jeu vidéo en Belgique francophone ? Malheureusement, aucun chiffre n’est disponible ! Les auteurs de l’enquête #Génération2020, menée par Média Animation et le Conseil Supérieur de l’Éducation aux Médias (CSEM), qui ont interrogé plus de 2.000 jeunes de 6 à 18 ans, regrettent qu’un état des lieux davantage documenté sur les pratiques numériques des jeunes, dont les jeux vidéo, en Fédération Wallonie-Bruxelles ne soit pas disponible.

Ce n’est cependant pas le cas en Flandre et chez nos voisins français. Le Vlaams expertisecentrum Alcohol en andere Drugs (VAD), le centre d’expertise flamand pour l’alcool, les drogues illicites, les médicaments psychoactifs, les jeux d’argent et de hasard, dans une étude réalisée en 2017, avait révélé que 50% des flamands de plus de 15 ans avaient joué à des jeux vidéo le mois précédant l’enquête. Il s’agissait surtout des jeunes de 15 à 19 ans, tant des hommes que des femmes. Un quart jouait au moins 1h par jour.

En France, lors de la première enquête nationale consacrée à la pratique du jeu vidéo et réalisée en 2008, le département des Études et de la Prospective du ministère de la Culture relevait à l’époque que 35% de la population française de plus de 15 ans y avaient joué au moins une fois au cours de l’année écoulée, dont 18% au moins une fois par semaine et 6% tous les jours, et ce, sur tout le territoire hexagonal. 13 ans plus tard, le phénomène a progressé comme la société Médiamétrie, spécialisée dans la mesure d’audience et l’étude des usages des médias audiovisuels et numériques en France, le démontre dans son enquête « Le jeu vidéo, une pratique de plus en plus collective » publiée en décembre 2021. 73% des Français avouent jouer « au moins occasionnellement », c’est-à-dire une fois dans l’année, et même 58% « régulièrement », c’est-à-dire une fois par semaine. La part des hommes et des femmes est assez égale, 53% et 47%. Enfin, si l’âge moyen d’un joueur est de 38 ans, 98% des enfants jouent aux jeux vidéo.

Cette augmentation de la consommation de jeu vidéo au fil des ans ne va pas sans poser des questions sur les plans médical et social. Les autorités sanitaires nationales et internationales se sont emparées de la question. Dans le courant de l’année 2018, l’Organisation Mondiale de la Santé a défini des critères permettant de poser le diagnostic d’un « trouble du jeu vidéo ». D’emblée, l’OMS a précisé que le trouble ne touche qu’une « petite minorité […] [elle] ne dit pas que toute habitude de jouer aux jeux vidéo est pathologique ». Pour l’agence onusienne, on peut parler de trouble du jeu vidéo lorsque l’on est face à « un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».

Les risques ne se limitent pas à l’environnement social du joueur. Sa santé peut être en jeu. Le comportement sédentaire induit par une pratique importante entraîne des risques accrus de surpoids et d’obésité ou des maladies cardiovasculaires, une perturbation du sommeil, des problèmes de somnolence, d’attention, des troubles de l’humeur ou de l’appétit. Les risques sur le plan psychologique ne sont pas à minimiser : émotions négatives comme la frustration, l’irritation, le stress ou l’agressivité. Sur ce dernier point, le Conseil supérieur de la Santé, dépendant du Service public Fédéral de la Santé publique, estime que la littérature scientifique ne fournit pas encore de réponse univoque quant à l’influence des jeux vidéo sur l’agressivité.

Peut-on considérer pout autant tout joueur comme une personne en danger ? Non, bien évidemment. Des facteurs à risque existent, liés à la fois au joueur, au jeu et à l’environnement.

On a ainsi remarqué que les troubles relatifs aux jeux vidéo se manifestent plus souvent chez les hommes, les célibataires ou divorcés, et les jeunes. Le jeu en ligne problématique est lié à un large éventail de facteurs psychologiques et il existe une diversité de profils psychologiques à risque. L’impulsivité, l’introversion, le comportement de recherche de sensations, l’agressivité, de faibles compétences sociales, une faible estime de soi sont notamment des facteurs de risque. A l’inverse, la confiance en soi et de bonnes compétences sociales seraient quant à elles des facteurs de protection.

Les motivations pour lesquelles on joue (performance, sociabilité, gestion du stress…) peuvent aussi constituer un facteur de risque. L’utilisation intensive des jeux vidéo est en fait souvent la manifestation d’une autre souffrance à laquelle on essaie d’échapper. Le risque d’usage problématique augmente s’il s’agit de satisfaire des besoins qui ne peuvent être satisfaits dans d’autres contextes.

Les jeux eux-mêmes ont des potentiels addictifs différents en fonction de leurs caractéristiques : par exemple les jeux en ligne, les jeux multi-joueurs, les jeux de compétition et les jeux interactifs contiennent plus de caractéristiques addictives ainsi que les jeux qui offrent des récompenses ou des objets rares, ou ceux qui permettent de s’identifier à un avatar.

Certaines caractéristiques de l’environnement peuvent avoir une influence, comme la situation familiale, les difficultés à l’école, et les problèmes relationnels tels que le harcèlement. La relation avec les parents semble en particulier être un facteur important (comportement des parents par rapport au jeu, offre d’activités alternatives, pose de limites…), même si le lien de causalité n’est pas toujours clair.

Au milieu de ce tableau qui peut paraitre très noir, il faut rappeler que le jeu vidéo peut apporter, via une pratique modérée, des bienfaits. En Belgique, le Conseil Supérieur de la Santé, dans son avis n° 9526 de 2020 consacré aux troubles relatifs aux jeux vidéo, reconnait que les jeux vidéo sont une « manière très accessible de s’amuser et de se détendre. Le jeu peut aussi être propice au développement cognitif et socio-émotionnel des enfants et des jeunes. Parmi les exemples de compétences cognitives […] figurent la concentration, l’attention sélective, la résolution de problèmes, les compétences spatiales, la créativité. La récente revue systématique de Nuyens et al. (2019) montre aussi que l’utilisation non problématique de jeux vidéo peut avoir un impact positif sur les processus cognitifs des joueurs. D’autres effets positifs sont l’apprentissage de l’échec, des défis et des succès, la gestion des émotions, le développement de l’identité (via la création d’avatars), les aptitudes sociales (collaboration, esprit d’équipe, sens des responsabilités) et la motricité (coordination œil – main, capacité multitâches, temps de réaction).

Classé sous :Actualité Balisé avec :Dépendance, Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Jeunes, Jeunes & Libres, Jeunesse, Jeux vidéos, Organisation de Jeunesse, Violence

En bref – Décembre 2021

16 décembre 2021 by jetl

RYD : toujours présents dans les écoles de la FWB

A partir du mois de janvier 2022, les RYD se rendront dans une vingtaine d’écoles secondaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour y proposer deux de leurs activités phares : le formapack et le crash-test. C’est en tout trois journées qui seront consacrées à la sécurité routière.
Grâce au formapack, les élèves de 5ème et 6ème secondaire auront l’occasion d’échanger sur la mobilité, l’écomobilité et la mobilité alternative de manière ludique. Le crash-test, quant à lui, donnera la possibilité aux participants de vivre l’effet d’une collision frontale. Cela, en toute sécurité bien entendu !
Cette action se déroulera tout au long du deuxième semestre et se terminera en fin d’année scolaire.


Rencontres & conférences avec les Jeunes MR

Les activités pour les Jeunes MR se sont enchainées au mois de novembre et début décembre avec la rencontre de différentes personnalités politiques telles que Benoît Piedboeuf, Jacqueline Galant ou encore Pierre-Yves Jeholet. Ils ont pu échanger avec eux sur diverses thématiques ainsi que sur l’avenir de leur mouvement et les prochains défis qu’ils souhaitent relever.

Le 29 novembre, dans le cadre de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, les Jeunes MR ont eu le privilège de recevoir Guy Verhofstadt. Notre ancien Premier Ministre a fait part de son avis sur des thématiques démocratiques paneuropéennes comme l’asile et la migration, la transition digitale et la réforme institutionnelle.


Parcours EVRAS

C’est du 16 au 24 novembre que s’est tenu le parcours EVRAS à destination des élèves du secondaire de la commune d’Anderlecht. A travers des ateliers ludiques et des outils pédagogiques créés par O’YES et les partenaires locaux, les élèves ont eu l’opportunité de parler de vie relationnelle, affective et sexuelle. Le cadre bienveillant et respectueux mis en place tout au long du parcours a permis aux élèves de parler sans tabou de sujets parfois sensibles et méconnus. Une belle réussite pour O’YES !


A la découverte des EDD de ReForm

Cela fait une vingtaine d’années que ReForm propose aux élèves de l’enseignement primaire et secondaire des Écoles des Devoirs tous les jours de la semaine de 15h30 à 17h30.
Véritable soutien scolaire, l’EDD est une aide précieuse aux devoirs mais propose également des activités culturelles et récréatives qui éveillent à la citoyenneté.
Actuellement, une centaine de jeunes sont inscrits dans les différentes antennes de ReForm à Nivelles, Verviers, Silly et Bruxelles.


La FEL sur le terrain pour la journée mondiale de la lutte contre le SIDA

Le 1er décembre dernier, la FEL – en partenariat avec les Jeunes MR et Jeunes & Libres – s’est activement impliquée lors de la journée mondiale de la lutte contre le sida en distribuant plus de 1500 préservatifs sur le campus de l’ULB, de Saint-Louis, de l’UNamur, de l’UCL, de l’ULg et de l’UMons. Sur les emballages, on pouvait y lire leur slogan «Sans capote, t’as pas niqué, sans consentement non plus». Par cette action, la FEL souhaitait sensibiliser les étudiants face aux IST et les conscientiser à adopter le double réflexe de la protection et du consentement dans leurs rapports sexuels. Afin d’attirer les étudiants, un « homme capote » était notamment présent sur le campus de Saint Louis.


Au ski avec les Jeunes Mutualistes Libéraux

En 2022, les Jeunes Mutualistes Libéraux auront à nouveau le plaisir d’organiser leur traditionnel séjour au ski. Celui-ci se déroulera du 25 février au 05 mars, durant la période de Carnaval et sera ouvert tant pour ceux qui souhaitent passer des moments en famille que pour ceux qui se souhaitent se détendre entre amis.
C’est au cœur des Dolomites italiennes que les JML ont décidé de poser leurs valises, au milieu de paysages splendides et spectaculaires, au sein de l’un des plus beaux domaines skiables d’Europe.


Le 07 décembre dernier a eu lieu l’ouverture de la 16ème édition de « La Vitrine de l’Artisan » de la Besace, concours national, en présence du Ministre des Indépendants David Clarinval.
Cette année, la vitrine devient « La Vitrine de l’ArtisanE » afin d’encourager et de mettre à l’honneur les femmes entrepreneuses.
Les 10 ambassadrices du concours – qui seront élues par un comité de sélection mixte – partageront leur métier, notamment auprès des jeunes, afin de susciter des vocations pour le secteur de l’artisanat.
Ce sera l’occasion également de faire découvrir des métiers méconnus, traditionnels ou parfois oubliés ainsi que des savoir-faire exceptionnels.


Retour du projet « Jeunes talents » chez Délipro Jeunesse

En janvier 2022, Délipro Jeunesse relancera son projet « Jeunes talents ». Pour cette nouvelle édition, c’est la danse qui sera mise à l’honneur. Pratiquement, après une première phase de casting, les jeunes danseurs sélectionnés s’inscriront dans une démarche responsable puisqu’ils devront créer une chorégraphie artistique autour d’une thématique citoyenne. Au fil des mois, Ils seront encadrés par l’équipe de Délipro Jeunesse ainsi que par des danseurs professionnels qui amèneront une véritable expertise pour la bonne coordination du projet. Le partage sera également central puisque tous les acteurs qui participeront seront amenés à collaborer et à partager le fruit de leur travail.

Le formulaire de candidature sera disponible dans le courant du mois de janvier.


Sous-commission Emploi de la CCOJ

Lors de sa séance du 13 octobre, les membres de la sous-commission Emploi de la CCOJ ont élu à l’unanimité Benjamin président de cette dernière.
Pour rappel, la sous-commission Emploi est en charge de favoriser la valorisation et le développement de l’emploi des OJ mais aussi de négocier la répartition de l’enveloppe budgétaire « emploi » et des postes tels que les détachés pédagogiques ou les permanents et enfin de mener des réflexions quant à ces emplois.


Réforme du décret OJ

La réforme du décret OJ initiée par la Ministre de la Jeunesse Glatigny prend une nouvelle tournure. Alors que le travail de consultation du secteur Jeunesse touchait à sa fin, le cabinet de la ministre Glatigny a rencontré les fédérations d’OJ et de CJ/MJ et accepté de changer la méthode de travail.

Formation Soutien aux Projets Jeunes

Le 7 décembre, Adrien, notre assistant politique, a dispensé la formation « Soutien aux Projets Jeunes » auprès des travailleurs de Délipro Jeunesse.
Les prochaines formations reprendront en 2022 avec la formation « Secteur Jeunesse » le 19 janvier (les inscriptions sont toujours ouvertes) et le 22 février avec « Être administrateur à la FEL ». L’ensemble des formations est à retrouver sur notre espace membres.


Prochaine journée des DP

Pour la seconde édition de la journée des détachés pédagogiques le 17 février 2022, les DP travailleront sur la gestion de conflit en la présence d’un doctorant en science de l’éducation de l’Université de Liège, invité pour l’occasion. Le thème de la journée a pour objectif de permettre aux détachés pédagogiques d’échanger sur leurs pratiques de terrain quant à la gestion de conflit avec les jeunes dans leur travail.


What’s next ?
Balint, secrétaire général de l’European Liberal Youth (LYMEC)
What’s next ?
Laurent, ancien président de la FEL

Classé sous :Actualité Balisé avec :En bref, Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Jeunes, Jeunes & Libres, Jeunes et Libres, Jeunesse, Organisation de Jeunesse

What’s next ? – Episode 3 : Balint

24 novembre 2021 by jetl

On reste à Bruxelles pour cet épisode de What’s next ? consacré à Balint, secrétaire général du LYMEC (European Liberal Youth), une organisation de jeunesse paneuropéenne rassemblant de très nombreuses associations de jeunesse libérales.

Classé sous :Actualité Balisé avec :Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Jeunes, Jeunes & Libres, Jeunesse, LYMEC, Organisation de Jeunesse

En bref – Septembre 2021

28 septembre 2021 by jetl

Plus de 300 participants aux stages de nos membres cet été !


Cet été, ce ne sont pas moins de 300 jeunes qui ont participé aux stages organisés par Délipro Jeunesse et ReForm. De la création d’un musée par Délipro Jeunesse en passant par l’initiation au Street art pour ReForm, ce sont plus d’une vingtaine de thématiques qui ont été abordées par les OJ tout au long de l’été. Les jeunes sont ressortis grandis de leur semaine de stage et prêts à vivre de nouvelles aventures. Après ces longs mois passés à la maison, ils étaient ravis de pouvoir à nouveau côtoyer leurs camarades le plus normalement possible.


Les Nuits de l’Obscurité

Ces dernières semaines, la Besace a coordonné plusieurs projets en partenariat avec quelques Maisons de Jeunes de Bruxelles. Environ 200 jeunes ont eu l’opportunité de visiter le Planétarium et l’Observatoire MIRA, se balader dans la forêt de Soignes ou encore faire du camping dans les Hautes Fagnes. Ces activités avaient pour but de les sensibiliser à l’astronomie, la pollution lumineuse et l’environnement pour ensuite tenir un stand lors des Nuits de l’Obscurité qui se dérouleront le samedi 9 octobre à Auderghem et le samedi 16 octobre dans le parc naturel des Hautes Fagnes.  


Nouveau président à la FEL …

En juin dernier, la FEL a organisé ses élections annuelles. Ses membres ont élu leur nouveau Conseil d’administration, et c’est Ömer Candan qui en sera désormais le président. Dans la foulée, le staff de la FEL a dispensé, le 18 septembre dernier, une formation aux différents présidents de sections locales. Cette formation avait pour but de leur faire découvrir les tâches, les rôles de leur fonction ainsi que quelques trucs et astuces à l’aide du Kit Présigo créé spécifiquement pour eux l’année dernière.


… et nouvelle présidente chez les Jeunes MR

Les membres Jeunes MR ont élu lors d’élections internes les nouveaux bureaux politiques nationaux, provinciaux et d’arrondissements. Le 15 septembre, Laura Hidalgo, assistante parlementaire au Parlement bruxellois, est devenue présidente nationale des Jeunes MR.
Nous lui souhaitons beaucoup de réussite dans son nouveau mandat.


La Nuit Européenne Sans Accident

Les RYD ont le plaisir de pouvoir à nouveau organiser la Nuit Européenne Sans Accident (NESA). Les volontaires et les travailleurs se rendront dans plusieurs discothèques de la Fédération Wallonie-Bruxelles afin de sensibiliser les jeunes aux dangers de l’alcool au volant. Ce sera l’occasion pour les RYD de poursuivre leur campagne de prévention et d’accompagner les jeunes à une conduite plus responsable. Cette soirée aura lieu le samedi 16 octobre prochain.


Lancement de la Saison 2 de Moules Frites

C’est le jeudi 16 septembre qu’O’YES a lancé la saison 2 de Moules Frites, sa chaîne digitale entièrement consacrée à la santé sexuelle. À travers une centaine de vidéos et podcasts, O’YES donne la parole à de jeunes Belges de 18 à 30 ans. Reportages, quiz, tutos, débats et interviews y abordent la contraception, le plaisir, les IST, le consentement, l’amour, les questions LGBT et bien plus encore.
Moules Frites est diffusée sur YouTube, Facebook, Instagram, Tik Tok, Spotify, Soundcloud, Deezer et Google Podcast pour toucher un maximum de jeunes, sur un maximum de plateformes.


Sortie du Carton

Les JML viennent de sortir leur nouveau numéro du Carton, leur magazine. Dans ce trimestriel, nous retrouvons leur petit livret de cuisine (accessible via un QR code) qui propose des recettes simples et saines pour les jeunes étudiants en kot. Pendant les vacances de Toussaint, l’antenne de Liège organisera un stage de théâtre animé par une comédienne. Enfin, pour rebondir sur l’actualité, les JML ont recueilli les propos du jeune Martin, victime des inondations qui ont touché notre pays en juillet dernier.


Formation sur le lâcher-prise en milieu professionnel

Nos formations ont définitivement repris en présentiel ! Ainsi, Aurélie, notre détachée pédagogique, a dispensé la formation « Lâcher prise » auprès des travailleurs d’O’YES lors de leur semaine « volontaires » à Dourbes, dans les Ardennes, en juillet ainsi qu’auprès des équipes de ReForm juste après la rentrée de septembre. Cela poursuit ce cycle de formations entamé avec Délipro Jeunesse, la FEL et les RYD.
D’ici fin de l’année 2021, d’autres formations sont prévues telles que « Responsabilités en tant qu’administrateur » et une nouvelle formation sur le Secteur Jeunesse à destination de nouveaux travailleurs. N’hésitez pas à contacter Aurélie pour tout besoin en matière de formation. 

Réforme du décret OJ

La réforme du décret OJ réglementant le travail des Organisations de Jeunesse agréées par la FWB poursuit son cours malgré des débuts de consultation avec le secteur jeunesse poussifs.
Dès lors, une réunion de concertation entre le Cabinet Jeunesse et des représentants du secteur s’est tenue afin d’éclaircir une série de points portant sur la méthodologie et les objectifs de la réforme.
À ce sujet, il nous faut vous présenter la DOJ (Défense des OJ), un groupe de travail informel composé des directions des fédérations d’OJ, dont Jeunes & Libres. Au sein de ce groupe, Jeunes & Libres, comme les autres membres, essaient d’y construire une position commune à défendre auprès du Cabinet Jeunesse, du Service Jeunesse et de tout autre interlocuteur. Outre la réforme du décret OJ, la DOJ a été particulièrement active lors des premiers mois de la crise sanitaire.


A la rencontre de Mathieu Bihet,
notre président
Stage « Muppet Show »
Délipro Jeunesse

Classé sous :Actualité Balisé avec :Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Jeunes, Jeunes & Libres, Jeunes et Libres, Jeunesse, Organ

What’s next ? – Episode 2 : Laurent

10 septembre 2021 by jetl

Laurent est notre nouveau guest pour ce deuxième épisode de What’s next ? Ancien président de la Fédération des Etudiants Libéraux, Laurent nous accueille au Gentleman Driver Center pour parler notamment des soft skills qu’il a acquis en organisation de jeunesse.

Classé sous :Actualité Balisé avec :Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Fel, Jeunes, Jeunes & Libres, Jeunes et Libres, Jeunesse, Organisation de Jeunesse

  • Aller à la page 1
  • Aller à la page 2
  • Aller à la page 3
  • Aller à la page suivante »

Copyright © 2022 · Jeunes & Libres - Mentions légales