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Actualité

Les jours blancs. Et les jeunes dans tout ça ?

25 juin 2018 by jetl

En ce mois de juin, les vacances sont dans les esprits de tous les élèves mais aussi ceux des enseignants. Pourtant, dans cette dernière ligne droite, les professeurs s’affairent à lire, corriger et encoder les résultats des copies d’examens pour les délibérations. Ces périodes où le corps pédagogique n’est pas disponible pour développer des activités avec les élèves prennent le nom de « jours blancs ».Ces jours sont réglementés par des circulaires émanant de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour éviter toutes dérives et abus de la part de certaines directions, même si l’exercice organisationnel relève d’une prouesse d’équilibriste. Cette période, pour l’année 2018, s’étendra du 25 au 29 juin.La question qui se pose et qui revient à la fois dans la presse ou dans certaines associations de parents, que vont faire les élèves durant cette période ? L’école doit-elle obligatoirement mettre en place des activités ?Si les établissements veulent mettre en place des activités, ils font parfois appel au Secteur Jeunesse, et plus spécifiquement, celui des Organisations de Jeunesse proposant des activités à la fois éducatives et ludiques. Cette année, tout secteur confondus, une soixantaine d’associations seront mobilisées pour offrir une centaine d’animations à ces élèves.Les jours blancs, sont entre autre, des moments où peuvent se rencontrer deux secteurs ayant les mêmes finalités, les Organisations de Jeunesse et l’école. Mais pour autant, vivent-ils ce moment de la même manière ? Retrouvez ci-dessous l’interview de Monsieur Mellouli, préfet à l’Athénée Royal Crommelynck et de Fleusus Renaud, détaché pédagogique à Jeunes & Libres

Abed MELLOULI

Préfet des études de l’AR Crommelynck situé à Woluwe-Saint-Pierre

Renaud Fleusus

Renaud FLEUSUS

Détaché pédagogique à Jeunes & Libres, la fédération des Organisations de Jeunesse libérales

Comment l’AR Crommelynck organise-t-il les jours blancs ?

Avant d’apporter une réponse à la manière dont nous gérons les jours blancs au sein de notre établissement, il me paraît essentiel de préciser cette notion. Il s’agit de jours qui correspondent aux périodes libérées pour les élèves du secondaire après les épreuves certificatives (examens). À la veille des vacances d’été, le cadre législatif dispose qu’ils ne peuvent être supérieurs à 9 jours. Dans notre établissement, cela correspond précisément à 8 jours pour cette année scolaire. Trois d’entre eux seront utilisés pour les délibérations et ne permettront en conséquence qu’un accueil limité des élèves qui le souhaitent. Nous privilégierons à ce stade un accès à nos structures sportives sous l’encadrement bienveillant d’enseignants volontaires. Des cinq jours restants, le premier sera utilisé pour organiser la remise des bulletins et la rencontre entre parents, élèves et professeurs afin de faire le point sur le travail de l’année. Les deux suivants seront utilisés pour la gestion des recours éventuels et l’accueil des élèves soumis à une seconde session. Le quatrième jour servira à la cérémonie de proclamation solennelle. Quant au dernier, il accueillera les conseils de classe de recours, la remise des documents de fin d’année pour les personnels temporaires de l’équipe éducative et le traditionnel repas de fin d’année entre collègues. Autant dire que cela laisse peu de temps pour de multiples activités. Pourtant, inspirés par la circulaire 6634 relative aux activités organisées durant la période du 22 au 29 juin 2018 à destination des élèves de l’enseignement fondamental et secondaire du 5 mai dernier, certains enseignants se sont spontanément proposés pour l’organisation d’une animation en lien avec l’écologie ou encore la découverte d’une entreprise. Hélas, il y eut peu d’intérêt de la part de nos élèves que pour permettre l’organisation concrète de ces activités. Ayant également un internat pour jeunes filles annexé à notre établissement, les éducatrices ont planifié diverses activités extérieures de loisirs et de détentes pour nos internes. Il est prévu que quelques élèves de l’athénée s’y joignent. Néanmoins, il convient de reconnaître que la plupart de nos étudiants préfèrent profiter de ces premiers jours de liberté pour recharger leurs batteries après une période particulièrement énergivore et stressante d’examens. Pour les plus âgés, c’est même déjà l’occasion de se lancer dans un job étudiant qui leur apportera un supplément non négligeable pour leurs vacances ou la prochaine rentrée scolaire. Pour d’autres, c’est un temps indispensable à leur préparation aux examens d’entrée de certaines facultés universitaires particulièrement prisées. Enfin, pour les plus jeunes, c’est simplement une opportunité de profiter de la vie de famille, des ami(e)s, etc.

Les OJ ont-elles un rôle durant les jours blancs ?

Tout à fait ! C’est l’occasion pour l’école faire découvrir les activités des OJ dans un cadre où les professeurs ne courent pas après leur programme Dès lors, cela donne plus de largesse aux acteurs du Secteur Jeunesse. Pour autant, les OJ ne doivent pas uniquement être utilisées par les écoles pour faire de l’occupationnel durant ces journées. On peut dire que les jours blancs sont des moments propices à une première rencontre avant d’envisager un partenariat régulier et sur le long terme.

Votre établissement a-t-il déjà fait appel à des organismes extérieurs pour ces jours blancs ? Si oui, quel a été votre ressenti par rapport à ces activités ? Si non, envisagez-vous à terme d’y faire appel ?

À ma connaissance, en secondaire, l’Athénée royal Crommelynck a toujours organisé la gestion de ses jours blancs en interne. Aujourd’hui, il est clair qu’avec la multitude d’offres soutenues par la Fédération Wallonie-Bruxelles et les différentes régions, de nouvelles perspectives d’activités s’ouvrent à nos établissements dans les domaines de l’environnement et du développement durable, de la citoyenneté, de la culture, des loisirs et du sport. Néanmoins, je suis convaincu que la programmation de ces activités doit s’intégrer dans un projet plus global et durable. Il faut que nos jeunes trouvent un sens à cet investissement. Il faut qu’ils puissent en valoriser les apports dans leur parcours présent et futur. Qui plus est, si le projet se construit sur une plus longue durée, cela permet aux intervenants externes d’apprendre à connaître leur public. En conséquence, lors des jours blancs, il n’est plus nécessaire de mobiliser un membre de l’équipe éducative pour encadrer l’animation. On se libère ainsi du principal frein organisationnel pour une direction qui a besoin de toutes ses forces vives lors des opérations de fin d’année. Enfin, il convient aussi de ne pas négliger l’impact financier de ces activités sur les budgets des ménages les plus faibles ou sur les écoles les moins nanties. Je ne défends pas spécialement l’idée d’une gratuité pour ces animations, mais plutôt celle d’une participation symbolique accessible à tous.

Selon toi, les jours blancs ont-ils un rôle dans le parcours éducatif des jeunes ?

Nous devons partir du principe qu’ils doivent jouer un rôle éducatif. Par le passé et encore actuellement, les pratiques lors des jours blancs ne développent pas un parcours éducatif. Il est de coutume de donner des jours de « congé » supplémentaires aux élèves. Quid des parents ne pouvant pas être disponibles pour garder leur enfant durant cette période ? La Ministre Schyns a d’ailleurs mis à disposition des écoles une liste non exhaustive des activités possibles durant ces fameux jours. Il serait intéressant d’avoir des informations sur le pourcentage d’écoles mettant en place un vrai parcours éducatif durant ces journées. Mais il faut aussi se mettre à la place du monde scolaire. La période des jours blancs est extrêmement chargée avec les délibérations et toutes les démarches administratives inhérentes à la fin de l’année scolaire. De plus, il faut aussi se tourner vers les jeunes et savoir si cette démarche les intéresse. Il n’y a aucun intérêt de mettre en place des activités, si celles-ci ne sont pas organisées suite à la demande des élèves.

A plusieurs reprises, les politiques ont été interpellés par la société civile afin d’avoir une réflexion autour de ces jours blancs. Pour vous, quelle serait la meilleure solution ?

J’ignore s’il existe un modèle idéal de gestion de ces jours blancs. Tout au plus, puis-je affirmer que la situation n’est jamais identique d’un établissement à un autre, tout niveau d’enseignement confondu. En conséquence, je défendrais l’idée que reprend le Pacte pour un Enseignement d’Excellence selon laquelle la gouvernance du système éducatif – et donc de l’école – doit être laissée à ses acteurs : parents, élèves, équipes éducatives et directions. C’est à eux, de manière autonome, en concertation franche et responsable de déterminer ce qui répond au mieux à leurs besoins spécifiques. C’est cela, la démocratie scolaire à charge pour le Gouvernement de fournir aux écoles les moyens minimums pour y arriver.

Que penses-tu de la proposition de la Ministre De Bue d’initier les rhétos au vote durant les jours blancs ?

Cette proposition est pavée de bonnes intentions et totalement louable. Mais pouvons-nous vraiment espérer promouvoir une conscientisation citoyenne au travers d’une initiation de quelques jours en fin d’année ? Cette formation vise à simuler un bureau de vote et et travaillera en priorité sur la forme et non le fond. L’action démocratique ne peut pas se réduire juste au fait de voter mais doit devenir un savoir-être au quotidien. La Ministre Valérie De Bue, a engagé le pas et la réflexion sur cette thématique et nous pouvons espérer que cette initiative ne sera que la première étape d’un plus grand projet pour investir notre jeunesse dans le processus démocratique. Dans cette optique, Jeunes & Libres a développé un aspect pédagogique à sa publication Commun’OJ afin de permettre aux élèves de mettre en place des vraies élections au sein de leur établissement en vue de constituer un Conseil Etudiants.

Quel va être l’impact du Pacte d’Excellence sur l’organisation des jours blancs au sein de votre établissement ?

Dans l’immédiat, notre établissement participant à l’expérience pilote des plans de pilotage, cela nous oblige à envisager l’organisation de nos pratiques de manière concertée et responsable comme le prévoit le Pacte pour un Enseignement d’Excellence. La gestion des jours blancs relève d’une réflexion plus globale sur l’intérêt de la suppression des épreuves certificatives dans certaines classes au profit de bilans ponctuels. Le temps ainsi libéré permettrait aux enseignants d’étaler leurs apprentissages en fonction du rythme objectif de leurs élèves. Cela permettrait d’oser des approches différentes au niveau pédagogique, méthodologique et au niveau des activités de remédiation. Au-delà de cet aspect concret, je ne peux pas encore dire comment le Pacte d’Excellence influera plus spécifiquement sur notre organisation future.

De manière générale, comment analyses-tu les liens entre les écoles et les OJ ?

La situation est paradoxale car les deux secteurs sont demandeurs de partenariats mais pour autant les liens entre ceux-ci ne se font pas aisément. Pourtant, lorsque nous comparons le décrets Missions et celui des Organisations de Jeunesse, nous constatons des similitudes dans les missions. Ce qui rend complexe les partenariats sur le long terme est la divergence dans l’approche éducative. Sans caricaturer les deux secteurs, nous avons d’un côté des enseignants qui ont des programmes (composés de concepts et de compétences) avec des échéances claires à respecter pour être en règle avec l’inspection ; et de l’autre, nous avons les acteurs du secteur jeunesse qui partent du postulat qu’ils ne sont pas là pour soutenir le professeur dans l’apprentissage de sa matière mais apporter une approche et un expertise propres au secteur jeunesse au sein du monde scolaire. Pour moi les deux secteurs ont à apprendre l’un et de l’autre mais, malheureusement, l’un comme l’autre ne veulent pas faire un pas de côté afin de s’adapter mutuellement.

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Le Libre² numéro 14 est en ligne !

7 juin 2018 by jetl

À découvrir dans notre Libre² numéro 14 :
  • « La réforme du droit des sociétés. Opportunité ou menace pour les asbl ? ».
[Lire plus…] à proposLe Libre² numéro 14 est en ligne !

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Le 1er mai en chiffres

29 mai 2018 by jetl

Comme chaque année, Jeunes & Libres était présent à la Fête du Travail à Court-Saint-Étienne. Une fête du travail qui se déroulait dans une ambiance un peu particulière avec les élections communales approchant. Jeunes & Libres a profité de ce moment pour lancer sa campagne « Commun’OJ » ayant pour objectif de sensibiliser les futurs élus locaux aux enjeux de la politique jeunesse.

La Jeunesse était d’ailleurs bien présente grâce pour la première fois aux RYD ainsi qu’aux Jeunes MR et aux étudiants libéraux. Le ministre fédéral des classes moyennes, Denis Ducarme, s’est d’ailleurs prêté à leurs activités comme vous pouvez le découvrir sur leur page Facebook.

Durant cette journée, Jeunes & Libres était aussi en charge du Village des Enfants où ceux-ci ont pu réaliser des bricolages, participer à des activités sportives, s’essayer à l’accrobranche et même se faire grimer.  

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Compte-rendu de la Journée des OJ

2 mai 2018 by jetl

Le compte rendu de la Journée des OJ du 16 novembre 2017 est en ligne sur le site du Service Jeunesse.

Cette journée organisée par la CCOJ était l’occasion pour le Secteur Jeunesse d’aborder une série de thèmes relatifs à leur vie quotidienne. 50 associations ont pris part à la journée.

Ainsi, les ateliers de la matinée furent consacrés aux partenariats hors OJ, à l’évaluation des projets et activités, aux techniques pour toucher un nouveau public, à la diversification des sources de financement, à la validation et à la valorisation des compétences et enfin à la politique jeunesse de l’Union européenne.

Nous avons également pu compter sur la présence des cabinets Marcourt, Schyns et Simonis lors de la séance plénière qui n’ont pas manqué de répondre aux interpellations concernant le Pacte d’Excellence en lien avec les OJ.

Retrouver ici le lien vers le compte rendu. 

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Lancement de Commun’OJ

1 mai 2018 by jetl

Que peuvent apporter les Organisations de Jeunesse à la vie communale ? Comment fonctionne le Secteur Jeunesse au niveau communal ? Comment l’améliorer ?

Ces questions, certains mandataires communaux se les posent ou se les sont déjà posées.

[Lire plus…] à proposLancement de Commun’OJ

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GDPR J-30

25 avril 2018 by jetl

L’importance croissante des données dans notre société n’est plus à démontrer. Celles-ci sont de plus en plus en plus au cœur du débat public, politique et institutionnel. L’actualité récente l’a montré avec le cas des données personnelles de Facebook utilisées par Cambridge Analytica et qui auraient influencé les résultats de l’élection présidentielle américaine et du référendum concernant le Brexit. Lors de l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain, le fondateur de Facebook a admis, tout en restant vague, qu’un règlement sur l’utilisation des données personnelles comme celui adopté par l’Union européenne pourrait être une solution.

Le Règlement Général sur la Protection des Données (GDPR) entrera en vigueur le 25 mai 2018. Chaque organisation qui détient et traite des données à caractère personnel devra s’y conformer. Cette réglementation vise donc toute personne ou toute organisation qui détient des données personnelles entendues comme un renseignement qui permet d’identifier toute personne, que ce soit directement ou indirectement, à l’exception d’une personne physique qui détiendrait des données dans un cadre strictement privé.

Le GDPR s’inscrit dans un débat plus général porté par la révolution numérique touchant également les acteurs du Secteur Jeunesse. Nous avions déjà mis l’attention sur l’intérêt et l’impact que pouvait avoir le numérique sur la vie des OJ dans le 10ème numéro de notre Libre². De même, les Jeunes MR, lors de leur congrès sur le numérique, ont voté 17 propositions permettant d’anticiper au mieux les changements induits par la révolution numérique.

Quatre grands principes régissent leur GDPR : le consentement, la transparence, le doit des personnes et la responsabilité.

Le consentement 

Désormais, le consentement de la personne quant à la collecte et au traitement de ces données doit être explicite. A ce titre, la 2ème proposition votée par les Jeunes MR lors de leur Congrès numérique est particulièrement pertinente. En effet, ceux-ci « veulent obliger les propriétaires de site internet à synthétiser les conditions générales de l’ensemble des produits et services utilisant les donnée personnelles des consommateurs ou la collecte de celles-ci. »

La transparence

Les entreprises devront être totalement transparentes sur la manière dont les données seront traitées afin que chacun puisse consentir en toute connaissance de cause à l’utilisation de ses données.

Le droit des personnes

Le droit des personnes sera garanti par la possibilité pour chaque individu d’avoir accès facilement à ses données collectées. Le droit à l’oubli sera également garanti aux utilisateurs. Rappelons ici la troisième proposition des Jeunes MR qui « suggèrent la mise en place d’un passeport électronique qui faciliterait le droit à l’oubli. »

La responsabilité

Enfin, le principe de responsabilité vise à responsabiliser les entreprises dans leur traitement des données à caractère personnel. Ainsi, les entreprises devront notamment documenter les mesures et les procédures en matière de protection des données personnelles et mettre en place des mesures adéquates de sécurité. La 4ème proposition des Jeunes MR va d’ailleurs dans ce sens puisque ceux-ci « souhaitent développer plus encore le label certifiant qui récompense les entreprises/PME/ indépendants respectant les normes relatives à la protection des données. De plus, il est impératif de s’assurer à fréquence régulière que ce label, et les acteurs qui l’obtiennent, restent en lien avec les évolutions technologiques et normatives. »

Au regard de ces différents aspects, le Secteur Jeunesse sera dès lors impacté dans son fonctionnement. Notre secteur travaille avec une multitude de données personnelles utiles et nécessaires à ses missions. En effet, que ce soit des données relatives au personnel, aux administrateurs, aux volontaires ou encore aux jeunes prenant part aux activités des OJ, le Secteur Jeunesse mobilise de nombreuses données personnelles. De plus, au vu de leurs champs d’actions, certaines OJ traitent des données dites sensibles comme les convictions philosophiques, l’orientation sexuelle, la préférence politique ou encore des données médicales. Les OJ travaillant avec des données personnelles relatives aux mineurs devront y apporter une attention toute particulière.

Loin de considérer cette mise en conformité comme un fardeau, il convient de l’appréhender, comme tout changement lié au numérique, comme une opportunité pour les Organisations de Jeunesse et ainsi, mettre en place une gestion saine des données personnelles. Le GDPR repose d’ailleurs sur un postulat de base familier au Secteur Jeunesse, à savoir une obligation de moyens et non de résultats. Par conséquent, il est important que chaque responsable ait documenté le traitement des données qui est fait au sein de son OJ et que celui-ci puisse évaluer la politique actuelle de l’asbl en matière de gestion de données.

En pratique les Organisations de Jeunesse devront procéder en 6 étapes comme l’explique très bien le site français de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) :

  1. Désigner un pilote ;
  2. Cartographier le traitement des données personnelles ;
  3. Prioriser les actions à mener ;
  4. Gérer les risques ;
  5. Organiser les processus internes ;
  6. Documenter la conformité.

Diverses formations sur le GDPR à destination du Secteur Jeunesse sont organisées par la CESSoC et par la FESOJ afin de permettre à chaque association de se mettre en conformité suivant ses caractéristiques. Jeunes & Libres en organisera pour sa part une à destination de ses membres les 21 et 28 juin.

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