Sabrina, détachée pédagogique des Jeunes MR, passe devant la caméra de Jeunes & Libres pour vous faire découvrir son rôle au sein de l’OJ ainsi que la plateforme Apprentis Citoyens, organisatrice de débats politiques au sein des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles/Officiel
Fédération Wallonie-Bruxelles
O’YES recherche un(e) assistant(e) logistique
Missions de la fonction :
- Logistique du bâtiment
- Assurer le bon fonctionnement du bâtiment, des locations et le suivi des sous-traitants
- Suivi de l’entretien des lieux
- Réception des colis/courriers
- Planification des rendez-vous sécurité (incendie, ascenseur, etc.)
- Préparation et rangement des salles pour les réunions/événements
- Outils pédagogiques
- Aide à la conception/montage des outils
- Accompagnement dans la gestion des ventes/locations
- Gestion des commandes/livraisons
- Suivi des commandes
- Préparation et envoi (dépôts) des colis
- Réception des commandes
- Gestion du stock
- Approvisionnement des stocks (catering + fournitures de bureau)
- Réseaux de diffusion
- Organisation de la logistique liée aux réseaux de diffusion (cadres d’affichage dans les toilettes des campus et cubes de prévention)
- Contact avec les établissements scolaires
- Gestion des calendriers de diffusion
- Préparation du matériel
- Placement des affiches et bâches
Profils et compétences :
- Organisation, rigueur, méthode, polyvalence, autonomie et proactivité
- Orienté solutions
- Permis de conduire B (obligatoire)
- Utilisation de GSuite (gdoc, drive, etc.)
- Bonne gestion informatique
- Bon niveau de français : oral et écrit
- Flexibilité (horaires et lieux de travail)
Atouts :
- Une connaissance du secteur associatif (jeunesse et santé sexuelle)
- Une première expérience dans la gestion logistique
- Une connaissance élémentaire de l’anglais et du néerlandais
Offre :
- CDD de 3 mois renouvelable en CDI
- Temps-plein (38 heures/semaine)
- Barème de la CP 329.02 secteur socio-culturel – Échelon 4.1
- Possibilité de suivre des formations liées à la fonction
- Engagement au 6 mai 2024
Postuler :
- Envoyer un cv et lettre de motivation à job@o-yes.be avant le 31 mars 2024.
« Il n’y pas d’approche holistique du jeune »
Gilles Agosti n’est pas un inconnu à Wavre. Le jeune infirmier et échevin de la commune est l’une des figures montantes de la nouvelle génération des libéraux, une nouvelle génération qui cherche constamment à rester à l’écoute de la jeunesse. Rencontre.
Jeunes & Libres : Pour les nombreux lecteurs qui ne sont pas Wavriens et Wavriennes, pourriez-vous leur en dire plus sur vous ?
Gilles Agosti : Je suis infirmier avec une spécialisation en urgence et soins intensifs, à l’Hopital Saint-Pierre, formation que j’ai complétée par un master à UCLouvain en santé publique, gestion et management des institutions. Depuis 2018, j’ai diminué drastiquement mon temps de travail tout en consacrant néanmoins l’équivalent d’une semaine par mois aux urgences et en prison.
En plus de mon activité professionnelle, mon engagement politique a démarré en 2012, après les élections communales. Dès le départ, la section wavrienne des Jeunes MR était très dynamique, nous avons réalisé beaucoup de projets et très vite, je me suis lancé dans une première campagne, en interne, en 2014 avec Lora Nivesse (ancienne présidente des Jeunes MR, NDLR) et Mathieu Bihet (ancien vice-président puis président des Jeunes MR, actuellement président de Jeunes & Libres, NDLR) dans un ticket pour la présidence nationale des Jeunes MR.
En 2018, j’ai eu cette opportunité d’intégrer la liste du bourgmestre de Wavre, tirée par Françoise Pigeolet, à la vingt-deuxième place. Grâce à une campagne de terrain, à un bon score personnel et à Françoise à qui je dois ma montée au Collège, j’ai été nommé échevin de l’économie (PME et industries), de l’emploi, des finances, de la jeunesse, des personnes à mobilité réduite, de la santé et du tourisme dès ma première participation électorale. Cela fut une véritable surprise pour moi.
J&L : Pourquoi vous êtes-vous engagé aux Jeunes MR ? Que représente le libéralisme pour vous ?
G. A. : Après énormément de lectures, de rencontres, d’échanges sur le libéralisme, l’évidence était là. Le libéralisme représente, pour moi, la meilleure des visions et des versions qu’on pouvait en faire de la politique parce qu’elle est centrée sur l’individu, sur la défense des droits individuels. La doctrine libérale prône des idées progressistes telles que la démocratie, le droit d’entreprendre, le droit et la protection de la propriété. J’assume être un véritable libéral social.
Mon engagement est venu assez rapidement après, car, comme beaucoup, j’avais envie d’être plus acteur que spectateur. J’avais des idées, j’avais de l’énergie pour les porter aussi et donc, je me suis lancé.
J&L : Quand on devient échevin aussi jeune, n’y a-t-il pas un moment où on se dit “c’est trop tôt, je ne suis pas prêt” ?
G. A. : J’ai eu beaucoup de craintes au moment où on m’a proposé l’échevinat, mais je me suis dit qu’il fallait y aller. Du fait du suffrage universel, des centaines de citoyens wavriens avaient voté et il fallait mettre en œuvre la confiance qu’ils avaient placée en moi. De plus, les six années d’expérience au sein des Jeunes MR ont été vraiment très riches, très porteuses de sens, de débats, d’idées. Cela a été une bonne “école” bien que les enjeux soient différents au niveau local, le poids des responsabilités n’étant pas le même non plus.
J&L : Quelle est la journée type d’un échevin ?
G. A. : Il n’y a pas vraiment de journée type, d’autant plus que le portefeuille comporte plusieurs matières. Le travail d’échevin est avant tout rythmé par énormément de rencontres, de rencontres de terrain, de réunions, mais aussi de temps de travail individuel. Il faut pouvoir réussir à en bloquer, même si ce n’est pas évident parce que l’agenda est toujours bousculé, mais il faut avoir du temps individuel justement pour travailler.
Je déteste la “réunionite aiguë”. Je suis quelqu’un de très pragmatique. J’aime quand les choses avancent. Mais la réalité d’une politique, c’est aussi pouvoir travailler avec une administration et donc il y a des temps de vie, de dossiers qu’on doit pouvoir respecter et des délais qu’on ne peut “compresser”.
J&L : Si vous deviez citer un projet dont la réalisation vous a particulièrement enthousiasmé, quel serait-il ?
G. A. : C’est une question très difficile. Nous avons beaucoup de réalisations à notre actif, avec le Collège et les membres du personnel communal, beaucoup de très belles réalisations… Il y en a une dont je suis particulièrement fier et pour laquelle on ne nous “attendait” pas spécialement : l’organisation d’un très beau tournoi E-Sport à Wavre. Cette discipline mérite qu’on puisse lever le voile sur elle. Elle est encore trop souvent jugée avec des a priori.
Le projet comporte un tournoi d’E-Sport avec cent cinquante joueurs et six cents spectateurs, mais aussi des initiations, des conférences, des expositions, ainsi que les Belgian Games Awards. L’aspect “culture du genre” a également été traité. Pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas jouer aux jeux vidéo ? Comment les inclure dans ces jeux vidéo, ainsi que les personnes porteuses d’un handicap ? Quel est le rôle du jeu vidéo ?
L’impact de ce projet dépasse Wavre et même le Brabant wallon. Les opérateurs e-sportifs de la fédération d’E-Sport connaissent maintenant notre projet. Et tout ça est parti d’un de mes engagements de campagne, que j’ai soufflé à l’oreille de mes collègues lors de la rédaction de notre déclaration de politique communale. Je pense que c’est rare, voire peut-être même exceptionnel dans une déclaration de politique communale, je ne connais pas d’autres villes qui l’avaient mis comme objectif politique en tant que tel. Nous, nous l’avons fait.
J&L : D’où vous est venue cette idée ?
G. A. : La problématique était : “Comment parler aux jeunes ?”. La réponse nous semblait évidente : avec un langage qu’ils connaissent. Force est de constater que ce n’est pas en faisant des après-midi de jeux de société qu’on va les attirer… Et je le dis parce que j’ai essayé avant. Ma réflexion n’est pas du tout péjorative. J’ai organisé cinq à dix après-midi de jeux de société les mercredis… pour deux personnes.
Je suis convaincu, aujourd’hui, qu’il n’y a pas d’approche holistique du jeune. Dès lors, comment pouvoir les approcher ? Comment pouvoir les sensibiliser ? Il faut maintenant parler un langage qu’ils connaissent, un langage qui leur est commun et le jeu vidéo parle à peu près tout le monde. Mais nous ne nous sommes pas seulement contentés d’organiser des “LAN” (compétitions de jeux vidéo multijoueurs, NDLR), mais nous l’avons fait de manière beaucoup plus intelligente comme je l’ai expliqué auparavant.
Toutefois, je ne sais pas encore si nous retenterons l’expérience en tant qu’organisateur. Bien que nous soyons poussés à le refaire évidemment avec les opérateurs, je suis persuadé que l’initiative doit venir du monde associatif, voire du privé et que la ville ne doit être que dans un rôle de soutien. Être à l’organisation est un travail lourd, chronophage pour nos équipes.
J&L : Dès lors, quels projets souhaiteriez-vous réaliser ou prolonger durant la prochaine législature si vous êtes reconduit ?
G. A. : Lorsque nous avons consulté les jeunes Wavriens et Wavriennes durant cette législature, une idée est ressortie : un skate park et un pump track (piste en boucle, constituée de bosses et de virages relevés, qui peut être utilisée avec différents équipements sportifs, dont les VTT ou les BMX, NDLR). Je pense que ce serait un des premiers dans la région, si le permis d’urbanisme est accepté. Il s’agira d’un gros chantier pour la commune. À ce titre d’ailleurs, nous organisons tous les mercredis après-midi, jusqu’en décembre, avec la cellule Jeunesse de la commune de Wavre, des Initiations au skate, au skateboard, au sport de glisse, que ce soit des cours théoriques, des cours pratiques, etc., un peu partout en ville.
En outre, j’ai été particulièrement attentif aux besoins des personnes porteuses de handicaps à Wavre. J’aimerais donc vraiment que cette ville soit de plus en plus inclusive et qu’à chaque fois que nous réalisons des aménagements, ces derniers soient adaptés aux personnes porteuses de handicaps et celles à mobilité réduite. Cette politique a été menée durant les six années passées et l’on pourrait se dire que six ans, c’est long pour une personne extérieure au projet, mais c’est court, voire très court, lorsqu’on réalise ce projet, lorsque l’on est à la manœuvre et qu’il faut passer par l’ensemble des structures administratives et légales.
J&L : Vous avez évoqué à plusieurs reprises la question de la jeunesse depuis le début de l’interview. Pourquoi avoir à cœur de développer une politique jeunesse au niveau local, sachant que cette politique fait partie des compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui y alloue des moyens financiers plus importants que ceux d’une commune ?
G. A. : À force de rencontrer des jeunes, nous avons naturellement créé une politique de jeunesse participative, une politique “bottom up”, et c’est plus intéressant parce qu’aujourd’hui, nous posons des actions politiques qui, elles-mêmes, ont été définies par les jeunes… et cela marche! Nous n’avons pas pour autant trouvé LA recette miracle, mais cela fonctionne puisque cette politique jeunesse répond aux attentes et aux besoins des jeunes de la commune.
Par rapport à la politique jeunesse de la FWB, je dirais que la force d’une politique jeunesse locale réside, comme toute politique décentralisée, dans sa capacité à agir directement en fonction des besoins locaux identifiés, car les besoins de la jeunesse wavrienne ne sont certainement pas les mêmes que ceux de la jeunesse montoise ou liégeoise, les réalités socio-économiques n’étant pas les mêmes.
Pour procéder à l’identification des besoins, plusieurs méthodes existent. Nous disposons d’un conseil communal des jeunes ainsi que d’un conseil communal des enfants, que nous avons, tous deux, redynamisés et pour lesquels nous avons investi des moyens humains. Nous avons également des contacts privilégiés avec des acteurs de terrain, tels que des AMO, des maisons de jeunes ou encore des mouvements de jeunesse, dont sept groupes locaux sont implantés sur notre commune. Cela représente des milliers de jeunes ! Lors de la première rencontre avec le “secteur jeunesse” local, nous avons reçu vingt participants. Aujourd’hui, ce n’est pas moins d’une centaine de participants qui se retrouvent pour discuter de thématiques qui vont de la santé mentale des jeunes, au problème des assuétudes ou encore de l’extrascolaire.
La participation des jeunes à la vie locale a également été renforcée par la mise en place de “Focus Jeunes” qui est un appel à projets pour les jeunes Wavriens et Wavriennes de 12 à 30 ans et qui permet de proposer une action concrète pour les jeunes à réaliser dans l’année. Les jeunes reçoivent un soutien financier pouvant aller jusqu’à 5.000 EUR, une visibilité et une médiatisation dans les médias et réseaux sociaux de la Ville en plus d’un accompagnement et d’un coaching par le Service de la Jeunesse de Wavre. Nous sommes néanmoins conscients que la charge “administrative” inhérente à un appel à projets peut freiner la motivation de certains jeunes, mais les jeunes doivent savoir que le dispositif existe et que nous sommes prêts à les accompagner.
J&L : Quelle posture doit adopter selon vous une commune vis-à-vis d’opérateurs jeunesse présents sur son territoire ?
G. A. : Les communes doivent jouer deux rôles : celui d’impulsion et celui d’accompagnement. Impulsion, car, parfois, il faut qu’il y ait un “gros moteur” qui puisse mettre en marche des projets ou des initiatives pour que d’autres suivent. Et très souvent, il faut un accompagnement pour les réaliser des ajustements nécessaires.
Mais jamais au grand jamais, il ne faut, en tant que commune, rentrer dans un projet ou tenter de mettre un projet en place qui ne parle pas à l’ensemble des acteurs de terrain, car il sera voué à l’échec. J’ai cité, en début d’interview, ce projet d’après-midi de jeux de société que j’ai mis en place au début de la législature. Ça n’a pas fonctionné, entre autres, car nous avons travaillé “en silo”, comme pour une politique de mobilité, de travaux ou d’aménagement du territoire bien que ces politiques nécessitent également de la concertation avec les acteurs locaux, mais ces politiques suscite “automatiquement” des réactions, des questionnements, des oppositions. Quand on tente de développer une politique locale de jeunesse, il faut être conscient que les jeunes vont rarement venir d’eux-mêmes toquer à la porte d’une administration communale en disant “qu’est-ce qui se passe pour les jeunes ici ?”.
Il faut dès lors se tourner vers les structures déjà établies. Ça a été à nous de nous implanter, de nous intégrer dans ce “microcosme” existant parce que les jeunes n’attendent pas pour se structurer entre eux.
J&L : Vous avez évoqué le conseil des jeunes de la ville de Wavre. Quel est son rôle et comment est-il composé ?
G. A. : Il ne faut pas être élu pour siéger au conseil des jeunes, ce sont uniquement des jeunes qui s’investissent sur base volontaire et qui nous contactent pour rejoindre ce conseil. Actuellement, douze à treize jeunes, de douze à dix-neuf ans y siègent. C’est un conseil très participatif et très actif.
Ce groupe est hyper motivé. Récemment, ils ont visité le Parlement wallon ainsi qu’une exposition sur les violences sexistes à Namur et cela, un samedi matin. Ce genre d’activités, ce sont les jeunes qui les définissent au travers d’un planning et d’une liste de thèmes et sujets qu’ils souhaitent aborder. Nous n’intervenons dans le processus, avec mon collaborateur jeunesse, qu’au moment de la réalisation du programme de l’année.
Parmi leurs réalisations, on peut citer l’aménagement d’un studio radio mobile grâce auquel ils réalisent énormément de micros-trottoirs qui offrent la possibilité de réellement faire remonter des informations directement des jeunes de la commune. De mon côté, je prends vraiment le temps de les écouter, d’échanger avec eux et, à mon tour, de remonter au sein du Collège communal leurs préoccupations.
J&L : Pour que cela marche, faut-il une politique volontariste de la part de l’édile en charge de la politique jeunesse ?
G. A. : Le conseil des jeunes a été mis en place par mon prédécesseur et, soyons honnêtes, le conseil vivotait, n’était plus actif et ne se réunissait plus. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’y avait pas de “carotte”, de but, de soutien. Les jeunes ont besoin d’un ou de plusieurs objectifs, de voir le résultat de leur travail, du concret, des réalisations qui se mettent en place.
C’était une réelle volonté de ma part de les faire “travailler” de la manière la plus participative possible, d’être à leur écoute et d’éviter l’effet “pipeau”. Quand on s’engage à quelque chose, on le fait, sinon on ne s’engage à rien du tout. Le risque est qu’ils soient à nouveau déçus.
Appels à projets en cours au sein du secteur Jeunesse (maj 26/03/2024)
Ci-dessous, vous trouverez plusieurs appels à projets s’adressant aux organisations de jeunesse.
Appel à projets « Pour l’aménagement ou l’amélioration des installations des lieux d’activités des associations »
- Il s’adresse à toutes associations bénéficiant d’un agrément « jeunesse » délivré par la FWB ;
- Il vise à apporter une aide financière dans le cadre :
- D’achat de matériel bureautique ou informatique ;
- D’achat d’équipement destiné à l’amélioration de l’accueil du public ;
- De financement lié à la réalisation de petits travaux de rénovation ;
- Montant du subside : 1.250€ maximum par projet. Ce montant peut varier suivant le nombre de projets introduits en 2024 ;
- Date limite de dépôt des dossiers : 30 avril 2024 ;
- Dépôt via la plateforme IRISbox dont le mode d’emploi se trouve ici ;
- URL : https://ccf.brussels/appel-a-projet-amenagement-ou-amelioration-des-installations-secteur-jeunesse/
Appel à projets « Mouvements volontaires de jeunesse (secteur jeunesse) »
- Il s’adresse à toutes associations bénéficiant d’un agrément « jeunesse » délivré par la FWB ;
- Il vise à soutenir tout projet s’inscrivant dans une des 4 thématiques suivantes :
- Défense des droits de l’homme ;
- Promotion des droits sociaux et culturels ;
- Langue et culture française ;
- Animation interculturelle ;
- Délai pour organiser les activités : du 1er janvier au 31 décembre 2024 ;
- Montant du subside : Le montant du subside accordé par projet peut varier suivant les disponibilités budgétaires et le nombre de projets introduits au cours de l’année civile de l’appel à projet ;
- Date limite de dépôt des dossiers : 30 avril 2024 ;
- Dépôt via la plateforme IRISbox dont le mode d’emploi se trouve ici ;
- URL : https://ccf.brussels/appel-a-projet-mouvements-volontaires-de-jeunesse-secteur-jeunesse/
Fonds Houtman
Le Fonds Houtman lance un appel à candidature pour participer au Prix du même nom, pour des courts-métrages réalisés directement par des groupes d’enfants et/ou d’adolescents, soutenus dans leur démarche par des acteurs de terrain, comme nos OJ.
Le sujet, « Ce que nous voulons dire au monde, avec nos smartphones », permettra à ces jeunes d’exprimer leur vision du monde et de transmettre les messages qui comptent pour eux.
Les conditions de participation et critères techniques à respecter sont à retrouver sur le site https://www.fonds-houtman.be/prix-herman-houtman-2024-appel-a-candidatures/
Le court-métrage (maximum 15 minutes) et le dossier de candidature doivent être renvoyés au Fonds au plus tard le lundi 4 novembre 2024. Les Prix seront annoncés et remis lors d’une cérémonie officielle le 23 avril 2025.
Le montant du Prix devra être consacré à la poursuite des actions menées avec les enfants et/ou les adolescents, autant que possible en lien avec les sujets mis en avant par eux et abordés dans les courts-métrages récompensés.
Attention, il ne s’agit donc pas de financer la réalisation du court-métrage !
Appel à projets : éducation aux médias
Objectifs de l’appel à projets : renforcer les initiatives d’éducation aux médias au sein du secteur de la jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles auprès des jeunes mais également des travailleurs de jeunesse.
Types de projet :
- Formation de travailleurs de jeunesse, en charge de l’animation de groupes d’enfants ou de jeunes, en éducation aux médias (renforcement des capacités de jugement critique des travailleurs en matière d’éducation aux médias et acquisition d’outils pour mener à l’avenir des projets d’éducation aux médias de qualité avec les jeunes de leur association), auprès d’un organisme qualifié en matière d’éducations aux médias.
- Projet participatif d’éducation aux médias avec des jeunes de 6 à 30 ans, autour de deux thématiques :
- Prévenir le cyberharcèlement par l’éducation aux médias
- L’impact des algorithmes et de l’intelligence artificielle dans la production d’informations et la réception de celles-ci par le public.
Un partenariat avec une association reconnue et spécialisée dans l’éducation aux médias est vivement encouragé.
De manière générale, la Fédération Wallonie-Bruxelles encourage les porteurs de projets à être attentifs aux enjeux de genre et de diversité.
Chaque association ne peut rentrer qu’un seul projet ! Ce projet doit se dérouler sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les critères de sélection sont explicités dans la circulaire (https://servicejeunesse.cfwb.be/fileadmin/sites/sj/uploads/documents/EAM/2024-03-19_Projet_circulaire_EAM_2024.pdf).
Chaque projet sélectionné sera financé à hauteur de 5.000€ maximum. Une première tranche de 80% du montant de la subvention sera versée après la signature de l’arrêté de subvention. Le solde de 20% sera versé après la remise du dossier justificatif.
Echéances :
- Les projets devront être introduits pour le 22 avril 2024 au moyen du formulaire jotform, https://form.jotform.com/221302258701040
- Les projets sélectionnés seront connus le 01 juin au plus tard.
- Les projets pourront être réalisés et justifiés entre le 22 avril et le 31 décembre 2024. Nous avons questionné l’administration par rapport à ces dates, qui ne correspondent pas avec l’échéance du 01 juin (voir ci-dessus). L’administration conseille de rester prudent et d’attendre la date du 1er juin avant de réaliser le projet.
- Le rapport d’activités et le rapport financier seront à remettre pour le 30 mars 2025 au plus tard.
« Il ne faut pas vouloir à tout prix un titre pour se faire valoir. Il faut mériter ce titre et assumer. »
On peut être jeune et assumer des responsabilités importantes. Audun Brouns en est un exemple. À seulement 27 ans, le jeune bassengeois est échevin de l’urbanisme, de l’aménagement des territoires, de la mobilité, de l’environnement, du monde associatif et folklorique et, enfin, du numérique de sa commune… en plus d’être chef de cabinet de l’échevin liégeois Gilles Forest et président de la fédération provinciale de Liège des Jeunes MR. Rencontre avec quelqu’un dont les journées sont souvent très longues.
Jeunes & Libres : Pourriez-vous revenir sur la genèse de votre engagement ? Comment avez-vous accédé à toutes ces responsabilités ?
Audun Brouns : Je voudrais en premier lieu vous remercier d’avoir sollicité une interview. Je suis actuellement échevin à la commune de Bassenge depuis les élections de 2018, j’ai un assez gros portefeuille, qui comprend l’urbanisme, l’aménagement du territoire, la mobilité, l’environnement, le patrimoine, le monde associatif et folklorique et le numérique. Cela constitue déjà une belle occupation…
Et depuis les élections internes d’octobre dernier, j’ai été élu président des Jeunes MR de la province de Liège. J’ai succédé à Victoria Vandeberg, avec qui j’avais déjà pu travailler précédemment puisque j’étais président de l’arrondissement de Liège ces deux années passées et donc son vice-président. J’ai aujourd’hui la lourde tâche de lui succéder.
Je suis également le chef de cabinet de Gilles Foret, échevin à la ville de Liège, dont les attributions concerne la transition écologique, la mobilité, la propreté et le numérique.
J&L : À propos de ce dernier poste, s’agit-il de votre première expérience professionnelle dans un cabinet ?
A. B. : Après mes études en sciences politiques à l’Université de Liège, j’ai commencé ma carrière chez Pierre-Yves Jeholet, juste après les élections de mai 2019, quand les gouvernements ont été formés au niveau régional et communautaire au mois de septembre. J’étais conseiller et m’occupais des questions relatives au numérique. J’ai beaucoup travaillé, notamment, sur l’accélération de la stratégie numérique pour l’éducation qui fut une expérience vraiment enrichissante et qui m’a permis de connaître ce monde des cabinets ministériels dans lequel j’ai travaillé deux ans avant de revenir à Liège et de devenir le chef de cabinet de Gilles Foret. En parallèle, j’ai obtenu un certificat universitaire en management des smart cities.
J&L : Comment s’est déroulée votre élection à la fédération provinciale des Jeunes MR ?
A. B. : J’étais le seul candidat à la fonction, ce qui, bien ce que l’on pourrait penser, ne rend pas toujours la tâche plus aisée, car c’est toujours plus simple, je trouve, de défendre ses idées par rapport à quelqu’un d’autre. Lorsque l’on est seul candidat, on n’a pas la même approche. Moi j’aime bien quand il y a de la vitalité démocratique et qu’on peut s’opposer, même au sein d’une grande famille où l’on est tous sur la même longueur d’onde. Cependant, nous avons toujours, chacun, ces petites aspérités et ces projets spécifiques.
Je suis, bien entendu, très heureux d’avoir pu être élu à ce niveau-là. J’ai évidemment envie de bien faire les choses au vu des échéances qui arrivent. Nous avons une belle jeunesse que nous devons mobiliser au mieux, la former au mieux aussi parce que ce n’est pas tout de s’engager dans une organisation de jeunesse politique. Il y a l’étape d’après pour certains, celles de l’engagement sur les listes, que ce soit au niveau local ou autre et je pense qu’il faut pouvoir donner les clés à toutes ces personnes. J’ai eu la chance de très tôt m’engager et donc d’avoir pu acquérir une certaine expérience au cours de ces cinq dernières années à différentes échelles, à différents niveaux et je veux vraiment pouvoir faire profiter de mon expérience à toutes celles et à tous ceux qui veulent participer à la campagne sur les listes. En particulier s’il d’agit de soutenir les candidats parce qu’il y a des codes qu’on doit pouvoir acquérir si on veut faire un pas dans le dans l’arène politique.
J&L : Être président des Jeunes MR de la Province de Liège signifie pour vous partager votre expérience avec les autres jeunes MR ou acquérir de l’expérience supplémentaire ?
A. B. : On apprend tous les jours et qu’importe la fonction ou le mandat ou le milieu (de son engagement, NDLR), qu’il soit celui d’une organisation de jeunesse politique ou du monde associatif de manière plus large. Et surtout, je crois qu’on apprend tout au long de sa vie. Tous les Jeunes MR de la Province de Liège ont beaucoup à m’apporter, ne fût-ce que par leur réalité locale que je ne connais évidemment pas sur l’ensemble du territoire de la province.
J&L : Pierre-Yves Jeholet ou David Weytsman ont déclaré dans de précédentes interviews qu’ils nous ont accordé qu’ils estimaient que les jeunes avaient et devaient avoir leur place sur futures listes électorales. Si on vous le proposait, seriez-vous partant ?
A. B. : J’ai eu la chance d’y participer en 2019, en tant que suppléant à la Région wallonne. Cela a été une magnifique expérience. Découvrir une campagne de ce niveau-là, de cette amplitude-là, cela a permis de me faire découvrir toute une série de personnes puisque c’est un grand moment aussi de fraternité, même s’il y a forcément des concurrences, qu’elles soient internes (au parti, NDLR) ou externes. En tant que « petit jeune », j’avais été extrêmement bien accueilli ! Je suis toujours évidemment jeune et je suis toujours à disposition de mon parti. J’ai à cœur de faire vivre le projet libéral, de le défendre et là où je peux être le plus utile, je n’hésiterai pas à y aller pour rendre le MR le plus fort possible, que ce soit dans l’arrondissement de Liège ou au niveau de sa province.
Évidemment, je pense que chaque chose doit se réaliser en son temps. J’ai eu la chance de devenir échevin dès ma première élection locale et j’ai envie de conserver cet ancrage, car j’aime beaucoup le niveau local et j’ai vraiment à cœur de continuer à m’impliquer à Bassenge, c’est ma priorité. Si je dois aller soutenir la liste ou si on compte sur moi pour d’autres fonctions, je serai ouvert à la discussion. Et si les leaders de notre parti nous font confiance, c’est évidemment toujours motivant et gratifiant.
J&L : Quelles sont les thématiques qui vous sont chères et qui vous paraissent importantes à défendre en tant que jeunes en 2024 ?
A. B. : Il est difficile d’identifier immédiatement certains sujets lorsqu’on les aborde sans avoir préparé sa réponse. On parle beaucoup de climat, des études, de l’accès à la propriété, etc. Ce sont évidemment des sujets majeurs qui reviennent dans le cadre de toutes les campagnes. Et c’est bien normal que tous les partis en parlent et qu’ils l’aient tous intégré dans la dimension « jeunesse » de leurs programmes.
Moi, je crois qu’on peut approcher cette thématique (jeunesse, NDLR) de manière transversale. Je crois pouvoir utiliser mon expérience de mandataire local, de chef de cabinet d’une grande ville et cette expérience ministérielle passée pour combiner un peu ce que j’ai pu y voir, ce que j’ai pu y ressentir et avoir des propositions extrêmement ciblées et précises dans le cadre de sujets qui qui touchent particulièrement à la jeunesse.
D’autre part, j’ai l’impression qu’au niveau du Mouvement Réformateur, parce qu’on a une certaine étiquette « conservatrice » souvent donnée par les médias, par la presse, l’idée que nous serions moins en phase avec les désirs de la jeunesse se répand… Je n’y crois pas du tout. Je crois justement que notre projet de société est le plus adapté à notre génération. Il répond à toutes les aspirations de la jeunesse, qu’il s’agisse de la liberté de voyager, de la liberté de penser, de la liberté d’enseignement, de la liberté d’entreprise, etc. Tous ces principes qui sont en nous, qui sont dans notre jeunesse et qui sont d’une certaine manière un peu « garanties » dans notre type de démocratie. Défendre ces libertés, personne ne le fait mieux que le MR car c’est dans notre ADN de libéraux. Cependant, au regard de ce que nous voyons aujourd’hui dans nos pays voisins, il faut faire prendre conscience à toute une série de jeunes que ces libertés-là sont précieuses, mais fragiles. Il faut les préserver et il faut même, à mon sens, pouvoir les augmenter.
Nous avons besoin d’élire des mandataires solides, quels que soient les partis tant qu’ils ont pour colonne vertébrale des principes démocratiques forts et. Malheureusement, on constate qu’en Wallonie aujourd’hui, notamment à Liège, ou à Bruxelles, cette montée de l’extrême gauche. Toute une série de partis, dits démocratiques, tend à aller chasser sur des terrains qui deviennent à mon sens dangereux pour nos libertés. Il y a parfois des surenchères liberticides chez des partis plutôt traditionnels. Cela m’inquiète beaucoup pour notre jeunesse parce que, parfois, on vote pour un parti, pour son nom, pour ce qu’il est censé incarner. Ecolo, pour ne pas le citer. Je me demande si nous les jeunes, nous rendons bel et bien compte des propositions qui sont faites, notamment en matière de liberté de circulation alors que c’est quelque chose qui tient tout particulièrement à cœur à notre jeunesse, que ce soit par rapport à des expériences d’Erasmus, que ce soit la facilité de voyager au sein de notre pays ou de découvrir d’autres pays, d’autres expériences pour les backpackers par exemple.
J&L : Qu’est-ce qui vous motive à vous engager pour votre commune ?
A. B. : Bassenge est une commune de 9.000 habitants qui a un tissu associatif très fort. Tout le monde se connaît. En 2018, j’avais réalisé près de 600 voix de préférence, c’est-à-dire plus d’une personne sur dix au regard des votants a voté pour moi (NLDR : il y avait 5948 votants en 2018). C’est assez extraordinaire de voir l’attachement que les gens ont à l’égard de leurs représentants communaux et c’est très enthousiasmant par la suite de pouvoir se démener quand on reçoit pareille confiance.
Nous voyons concrètement ce que nous réalisons sur notre territoire et nous avons la capacité de réellement consulter les gens quand on veut faire avancer un dossier, en réunissant les bonnes personnes et en essayant de mettre un peu d’huile dans les rouages.
J&L : Qu’est-ce que représente, en termes d’investissement personnel, cet engagement au service de votre commune ?
A. B. : C’est hyper prenant ! J’arrive à combiner cet engagement avec les autres parce que c’est ma passion. Je dois avouer que je n’ai pas beaucoup d’autres loisirs, car j’y prends beaucoup de plaisir donc je ne ressens actuellement pas spécialement le besoin de changer de cadre de vie.
Toutes mes soirées sont consacrées à mon mandat politique, à l’exception du vendredi. On n’est pas sur du travail très formel le week-end, mais mon samedi est majoritairement consacré à mes dossiers Bassenge. Il est toutefois important de conserver le dimanche quand j’y arrive pour pouvoir passer un peu de temps avec ma compagne. Les journées commencent généralement à 07h30 du matin et se poursuivent jusque 22h- 23h, parfois minuit. Cela varie un petit peu tous les jours.
Il faut savoir dans quoi on s’engage quand on le fait, si on veut bien le faire. En tous les cas, libre à chacun de ne pas forcément avoir un métier à côté qui est aussi prenant que le mien. J’ai fait ce choix-là parce que j’ai envie d’engranger beaucoup d’expérience, parce que j’estime qu’à l’heure actuelle, j’ai l’énergie pour le faire.
J&L : Quels sont les dossiers locaux pour lesquels vous vous êtes particulièrement investi sous cette législature ?
A. B. : Il y en a eu beaucoup et il est nécessaire de distinguer les projets qui demandent un investissement de longue haleine dont les efforts entrepris ne sont pas toujours visibles et ceux de plus courte durée, mais dont le résultat est spectaculaire au niveau d’une commune. J’en vois trois dans le cas de Bassenge qui sont importants.
Nous venons d’inaugurer le parc des naissances. Il s’agit d’une opération intitulée « Une naissance, un arbre ». À chaque naissance, depuis 2022, nous avons décidé de planter un arbre par enfant de la commune né. Chacun d’entre eux dispose de son prénom sur l’espace public. Nous aurons à cœur de poursuivre ce projet et à pouvoir végétaliser davantage la commune. Son sens est de sensibiliser les générations futures à la préservation de l’environnement, et aussi d’adapter au mieux notre territoire aux effets du changement climatique.
L’autre projet concerne les smart cities. Au début de mon mandat d’échevin, j’ai fait en sorte que Bassenge remporte un appel à projets « territoires intelligents » lancés par la Région wallonne. Nous avons pu créer toute une smart zone dans un des villages de la commune avec des capteurs et des détecteurs de mouvements permettant, la nuit, de réellement baisser l’intensité de l’éclairage et de créer des « bulles de déplacement ». Quand quelqu’un passe, il est éclairé via une bulle sécurisante autour de lui. Ce détecteur est également lié à des capteurs de niveau d’eau que nous avons placé au niveau du Geer pour prévenir en cas de crues. C’est aussi un beau dossier qui m’a demandé beaucoup d’investissement personnel et une coordination de nombreux acteurs locaux, régionaux et du monde de l’entreprise.
Enfin, le dernier dossier en est un qui est véritablement un travail de longue haleine et qui ne sera certainement pas le plus « sexy ». Il s’agit de la mise en place d’un plan communal de mobilité à Bassenge. Dans ce dossier, j’ai vu toutes les difficultés qu’on peut avoir quand on veut vraiment mener des dossiers stratégiques à des horizons de 10 ou 15 ans dans une commune. Le dossier est désormais sur les rails et devrait aboutir fin 2024. C’est aussi ça l’engagement politique local, oser mettre les mains dans le cambouis dans des dossiers complexes et fastidieux qui ne « rapportent » pas spécialement d’un point de vue électoral mais qui garantissent aux Bassengeois que leur espace public sera géré dans les années à venir avec une véritable stratégie sur le long-terme.
J&L : En quoi consiste le travail de chef de cabinet d’un échevin d’une des plus grandes villes de Wallonie ?
A. B. : Liège est une ville de 200.000 habitants donc les sollicitations sont nombreuses pour le collège communal. Ici, nous nous occupons de la mobilité, de la propreté, qui est aujourd’hui loin d’être une sinécure, de la transition écologique, enjeu central et transversal de toutes les politiques publiques, et du numérique. Au sein de l’échevinat de Gilles Foret, nous sommes une équipe de huit personnes. Le rôle du chef de cabinet est évidemment de coordonner cette équipe en fonction des matières de l’échevin, d’être en quelque sorte le chef d’orchestre pour que tous les dossiers soient suivis correctement, en y apporter une touche politique évidemment, au regard de la volonté de l’échevin, mais aussi de l’accord de majorité qui a été conclu en 2018, la déclaration de politique communale.
La gestion managériale et humaine du cabinet fait également partie de la fonction, pour que tout se passe bien entre tout le monde, dans les rapports avec l’administration, dont le service de la Gestion des Espaces Publics (GEP) qui est l’un des plus gros départements en matière de ressources humaines (300 personnes, NDLR), en raison de la gestion des nombreux de l’étendue du territoire.
Il y a le rapport aussi un peu privilégié avec l’échevin, qui consulte beaucoup, à qui je donne des avis, des conseils. Je m’occupe aussi beaucoup de sa communication, de la relation avec la presse, etc. Le travail est très varié, cela en fait son charme aussi parce qu’il permet de ne pas s’ennuyer, de réaliser des tâches différentes.
J&L : Quels conseils donneriez-vous à des jeunes qui voudraient s’engager politiquement ?
A. B. : De se donner à 200% dans toutes les opportunités qui se présentent ! Je crois qu’il ne faut pas faire la chasse aux mandats ni aux titres, ce n’est pas ça qui compte. Ce qui compte, c’est l’enrichissement, non l’enrichissement personnel évidemment, mais au travers de la cause. Il ne faut pas vouloir à tout prix un titre pour se faire valoir. Il faut mériter ce titre et assumer, au moment où ça « tombe sur les épaules », la charge parce qu’on peut avoir tous les titres que l’on veut, autant dans le milieu professionnel que dans le milieu politique, il faut pouvoir donner le meilleur de soi-même pour être reconnu tant par ses collègues que par les citoyens voire même par les représentants de l’opposition.
Je crois que si l’on veut atteindre ses objectifs, quels qu’ils soient, si on veut remplir la tâche correctement, il faut être prêt à faire des « sacrifices », parce que la chose publique est quelque chose d’extrêmement prenant.
Le revers de la médaille est que cela engendre des difficultés, parfois, dans les rapports humains alors que c’est quelque chose auquel il faut beaucoup veiller. J’y accorde une attention particulière, même avec l’adversaire politique. En politique, nous devons nous battre contre des valeurs, jamais contre les personnes.
Un autre conseil que je donnerais est de ne pas rentrer dans des guerres d’ego, des guerres de personnalité, mais de se battre pour des projets, pour des convictions. C’est ça l’essence même de la politique avec un grand P. Je constate qu’au niveau des organisations de jeunesse politique, il y a des combats individuels pour des postes, pour des prés carrés. Cela n’apporte rien et cela entache encore un peu un peu plus un milieu qui n’a pas bonne presse depuis maintenant de nombreuses années. C’est à nous, les jeunes, de relever ce défi-là pour lui redonner ses lettres de noblesse.
Le 26e Libre² est en ligne
Le 26e numéro de notre magazine Libre² vient de paraitre ! Vous y trouverez l’édito de notre président, Mathieu Bihet, les actualités du Secteur Jeunesse et les dernières activités de nos huit organisations. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur dynamisme n’est plus à démontrer : alors que certaines nous présentent leurs futurs équipes et projets sur le plan politique, d’autres nous relatent avec entrain leurs activités de théâtre à l’école ou de découverte de différents médias, en passant par la sensibilisation à la vaccination, à l’environnement et à la sécurité routière.
Plongez-y pour découvrir ce qui s’est passé à la Besace, chez Délipro Jeunesse, à la Fédération des Étudiants Libéraux, chez les Jeunes Mutualistes Libéraux, aux Jeunes MR, chez O’YES, chez ReForm ou chez les RYD Wallonie-Bruxelles ces 6 derniers mois.
Bonne lecture !