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Actualité

GDPR J-30

25 avril 2018 by jetl

L’importance croissante des données dans notre société n’est plus à démontrer. Celles-ci sont de plus en plus en plus au cœur du débat public, politique et institutionnel. L’actualité récente l’a montré avec le cas des données personnelles de Facebook utilisées par Cambridge Analytica et qui auraient influencé les résultats de l’élection présidentielle américaine et du référendum concernant le Brexit. Lors de l’audition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain, le fondateur de Facebook a admis, tout en restant vague, qu’un règlement sur l’utilisation des données personnelles comme celui adopté par l’Union européenne pourrait être une solution.

Le Règlement Général sur la Protection des Données (GDPR) entrera en vigueur le 25 mai 2018. Chaque organisation qui détient et traite des données à caractère personnel devra s’y conformer. Cette réglementation vise donc toute personne ou toute organisation qui détient des données personnelles entendues comme un renseignement qui permet d’identifier toute personne, que ce soit directement ou indirectement, à l’exception d’une personne physique qui détiendrait des données dans un cadre strictement privé.

Le GDPR s’inscrit dans un débat plus général porté par la révolution numérique touchant également les acteurs du Secteur Jeunesse. Nous avions déjà mis l’attention sur l’intérêt et l’impact que pouvait avoir le numérique sur la vie des OJ dans le 10ème numéro de notre Libre². De même, les Jeunes MR, lors de leur congrès sur le numérique, ont voté 17 propositions permettant d’anticiper au mieux les changements induits par la révolution numérique.

Quatre grands principes régissent leur GDPR : le consentement, la transparence, le doit des personnes et la responsabilité.

Le consentement 

Désormais, le consentement de la personne quant à la collecte et au traitement de ces données doit être explicite. A ce titre, la 2ème proposition votée par les Jeunes MR lors de leur Congrès numérique est particulièrement pertinente. En effet, ceux-ci « veulent obliger les propriétaires de site internet à synthétiser les conditions générales de l’ensemble des produits et services utilisant les donnée personnelles des consommateurs ou la collecte de celles-ci. »

La transparence

Les entreprises devront être totalement transparentes sur la manière dont les données seront traitées afin que chacun puisse consentir en toute connaissance de cause à l’utilisation de ses données.

Le droit des personnes

Le droit des personnes sera garanti par la possibilité pour chaque individu d’avoir accès facilement à ses données collectées. Le droit à l’oubli sera également garanti aux utilisateurs. Rappelons ici la troisième proposition des Jeunes MR qui « suggèrent la mise en place d’un passeport électronique qui faciliterait le droit à l’oubli. »

La responsabilité

Enfin, le principe de responsabilité vise à responsabiliser les entreprises dans leur traitement des données à caractère personnel. Ainsi, les entreprises devront notamment documenter les mesures et les procédures en matière de protection des données personnelles et mettre en place des mesures adéquates de sécurité. La 4ème proposition des Jeunes MR va d’ailleurs dans ce sens puisque ceux-ci « souhaitent développer plus encore le label certifiant qui récompense les entreprises/PME/ indépendants respectant les normes relatives à la protection des données. De plus, il est impératif de s’assurer à fréquence régulière que ce label, et les acteurs qui l’obtiennent, restent en lien avec les évolutions technologiques et normatives. »

Au regard de ces différents aspects, le Secteur Jeunesse sera dès lors impacté dans son fonctionnement. Notre secteur travaille avec une multitude de données personnelles utiles et nécessaires à ses missions. En effet, que ce soit des données relatives au personnel, aux administrateurs, aux volontaires ou encore aux jeunes prenant part aux activités des OJ, le Secteur Jeunesse mobilise de nombreuses données personnelles. De plus, au vu de leurs champs d’actions, certaines OJ traitent des données dites sensibles comme les convictions philosophiques, l’orientation sexuelle, la préférence politique ou encore des données médicales. Les OJ travaillant avec des données personnelles relatives aux mineurs devront y apporter une attention toute particulière.

Loin de considérer cette mise en conformité comme un fardeau, il convient de l’appréhender, comme tout changement lié au numérique, comme une opportunité pour les Organisations de Jeunesse et ainsi, mettre en place une gestion saine des données personnelles. Le GDPR repose d’ailleurs sur un postulat de base familier au Secteur Jeunesse, à savoir une obligation de moyens et non de résultats. Par conséquent, il est important que chaque responsable ait documenté le traitement des données qui est fait au sein de son OJ et que celui-ci puisse évaluer la politique actuelle de l’asbl en matière de gestion de données.

En pratique les Organisations de Jeunesse devront procéder en 6 étapes comme l’explique très bien le site français de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) :

  1. Désigner un pilote ;
  2. Cartographier le traitement des données personnelles ;
  3. Prioriser les actions à mener ;
  4. Gérer les risques ;
  5. Organiser les processus internes ;
  6. Documenter la conformité.

Diverses formations sur le GDPR à destination du Secteur Jeunesse sont organisées par la CESSoC et par la FESOJ afin de permettre à chaque association de se mettre en conformité suivant ses caractéristiques. Jeunes & Libres en organisera pour sa part une à destination de ses membres les 21 et 28 juin.

Classé sous :Actualité

Les langues régionales, un patrimoine citoyen

28 mars 2018 by jetl

Le 1er mars 2018, les premières conventions de labellisation « Ma commune dit oui aux langues régionales » ont été signées par Alda Greoli, Ministre de la Culture, et dix communes concernées (Blegny, Charleroi, Durbuy, Gerpinnes, Gesves, Huy, Liège, Malmedy, Namur, Sivry-Rance). Ce projet a notamment pour objectif de constituer un réseau de communes qui s’engagent à mettre en valeur des langues régionales pratiquées sur leur territoire et à mettre en œuvre des actions en leur faveur. L’ambition globale de ce projet est de revaloriser et de revivifier les langues régionales au sein des communes wallonnes afin de faire perdurer un patrimoine commun.

L’histoire linguistique de notre pays est intrinsèquement liée à son histoire politique. Si la Belgique compte aujourd’hui trois langues officielles (le néerlandais, le français et l’allemand), en 1830, aucune de ces trois langues n’était la langue pratiquée par la majorité de la population qui échangeait en majorité au travers de langues régionales. Ces dialectes ont progressivement reculé au profit du français dans le Sud du pays et à Bruxelles et du néerlandais au Nord du pays.

Aujourd’hui, la politique linguistique relève des compétences communautaires. En 1990, à travers son Décret relatif aux langues régionales endogènes de la Communauté française, cette dernière reconnaît plusieurs langues comme des « langues régionales endogènes », tout en conservant le français comme langue officielle. Le postulat de base de ce décret est simple : si le français est la langue officielle, des parlers vernaculaires endogènes (le picard, le wallon, le luxembourgeois, le champenois, le lorrain) sont toujours pratiqués dans de nombreux lieux, ce qui aboutit à une situation de diglossie particulière. Ce décret institue donc ces dialectes comme patrimoine « non physique » en Communauté française. Ce statut n’a toutefois pas eu de réel impact sur la politique linguistique : il n’existe par exemple toujours aucun apprentissage de ces langues organisé par la Communauté française, bien que SPIROUS-R.A.P. répertorie les activités et publications en langue régionale à destination de la jeunesse.

C’est en ce sens que ReForm affirmait dans le neuvième numéro de notre Libre² que « malgré ce contexte défavorable à la survie de notre langue régionale, des mesures volontaristes peuvent redresser la barre. Dans l’attente d’initiatives politiques assorties de moyens financiers en faveur de l’enseignement, à nous, Organisations de Jeunesse, d’innover et de lancer des projets en ce sens ! »

Découvrons avec l’antenne namuroise de ReForm et Anne-Sophie Mirgaux le projet « Causans walon avou nos èfants ! »

Comment est né le projet intergénérationnel à l’école d’Oret ?

Avec l’équipe de ReForm Namur, nous nous sommes rendus dans l’école pour des animations. En discutant avec les instituteurs, nous avons constaté que nous avions une envie commune d’initier le wallon et la culture wallonne aux enfants. Certaines activités ponctuelles avaient déjà été réalisées en wallon, comme le poème de fête des mères ou des comptines. L’engouement des élèves pour la langue régionale était assez clair : le projet est donc né tout naturellement. Nous voulions que le wallon soit transmis par des ‘native speakers’ – dans ce cas, les papys et les mamys de la région – et que cela se fasse de la manière la plus naturelle possible : avec des ateliers de cuisine, de danse, de chant,… selon les affinités des intervenants. 

Quel est le public visé et l’impact attendu de ce projet ?

Nous avons clairement visé les enfants, tout d’abord car ce sont eux qui peuvent endiguer la disparition de ces langues régionales en continuant à les utiliser et à les transmettre. Mais leurs parents ont également été interpellés : ils ont redécouvert cette culture qu’ils avaient délaissée et le projet leur a donné envie de donner à nouveau une place à cette langue qu’ils n’utilisaient plus. Après le spectacle des enfants, nous avons vraiment assisté à un échange entre les parents et les proches qui se souvenaient de leur enfance, des expressions wallonnes, des traditions,… Le public était ravi de se replonger dans cette ambiance régionale traditionnelle. 

Que pensez-vous du projet « Ma commune dit oui aux langues régionales ? »

C’est bien sûr une excellente idée… et j’ai envie de dire qu’il était temps ! Les spécialistes s’accordent pour dire que les langues régionales sont en voie de disparition et que les initiatives pour les promouvoir sont trop rares. Ce projet va donner aux autorités locales l’envie de développer plus d’activités culturelles dans ce sens. 

En quoi l’apprentissage des langues régionales favorise le développement de la citoyenneté auprès des jeunes ?

L’apprentissage de la langue régionale relie naturellement les jeunes aux générations précédentes et les aide à faire partie de la société locale. Il est bien connu que le folklore rassemble les gens… or il n’y a qu’un pas entre le folklore et la langue régionale. De ce fait, les jeunes se sentent  reliés aux coutumes locales et ont donc tendance à respecter les valeurs qui y sont associées.


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Le Libre² numéro 13 est en ligne !

7 mars 2018 by jetl

À découvrir dans notre Libre² numéro 13 :

Ce Libre² numéro 13 est l’occasion d’une refonte de l’identité visuelle de notre magazine. 

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L’éducation financière, une plus-value pour la citoyenneté ?

26 février 2018 by jetl

Dernièrement, une volonté d’intégrer un nouveau cours de langue arabe en option s’est faite jour. Si celle-ci est peut-être partie d’une bonne intention, promouvoir le multiculturalisme et la découverte de l’Autre, elle n’a pas pour autant rencontré l’adhésion du grand public.

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Harceler ? Ce n’est pas mon genre !

31 janvier 2018 by jetl

La question du harcèlement n’est est en rien une nouveauté. Même vous lecteur, en ce moment, vous avez à l’esprit une situation de harcèlement que vous soyez du côté du harceleur ou du harcelé.

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Les RYD reconnus en tant qu’Organisation de Jeunesse

8 janvier 2018 by jetl

2018 a commencé par deux heureuses nouvelles pour les RYDWallonie-Bruxelles. D’une part, le rapatriement du Nouvel An a une nouvelle fois été un succès !

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