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Jeunes MR

À un an d’un vote historique

9 juin 2023 by jetl

Les prochaines élections du Parlement européen auront lieu le 9 juin 2024, soit dans un an jour pour jour. Pour ces élections, la Belgique marque un grand coup en donnant la possibilité aux jeunes de 16 et 17 ans d’y participer grâce à une loi votée le 1er juin 2022.

L’âge légal pour le droit de vote aux élections européennes est donc passé à 16 ans au lieu de 18 ans. Depuis le 1er mai 2023, date de la mise en application de la loi votée l’année dernière, ce sont pas moins de 280.000 jeunes belges qui ont l’opportunité de faire entendre leur voix au niveau européen l’année prochaine.

Sophie Wilmès, alors ministre des Affaires Étrangères au moment de l’accord du gouvernement, avait d’ailleurs déclaré : « C’était un engagement du gouvernement à sa formation, il est tenu. Aujourd’hui, nous donnons aux jeunes à partir de 16 ans la possibilité de prendre pleinement part au débat public européen. Il s’agit d’un premier pas formel vers la citoyenneté européenne. C’est fondamental, car l’UE règle des pans entiers de notre quotidien. Avec ma collègue Annelies Verlinden, nous portons ce projet qui est une avancée pour les jeunes, pour notre démocratie et pour le projet européen ».

La ministre de l’Intérieur CD&V, Annelies Verlinden, d’ajouter : « Les décisions prises à ce niveau de pouvoir portent souvent sur des sujets qui préoccupent les jeunes et qui ont un impact significatif sur leur avenir, tel que la mobilité ou le climat. C’est la raison pour laquelle il est intéressant de leur donner voix au chapitre pour ces questions ».

Pour Valérie Glatigny, ministre de la jeunesse, « L’abaissement de l’âge du droit de vote aux élections européennes vise à associer davantage encore les jeunes à la démocratie européenne. Nos jeunes veulent pouvoir être entendus sur les grands chantiers de ce siècle, que ce soit le défi climatique, l’intelligence artificielle ou encore la formation aux nouvelles technologies, pour ne citer que ceux-ci. Il est donc essentiel de les informer au mieux de ces enjeux. Jeunes & Libres y contribue avec brio par ses actions sur le terrain pour faire des jeunes des citoyens responsables, actifs, critiques et solidaires. »

En ce qui concerne les élections communales, provinciales, régionales, communautaires et législatives, l’âge légal reste 18 ans.

Pour autant, tous ces jeunes ne disposent pas de ce droit de manière automatique, au contraire des citoyens majeurs. En effet, les jeunes désireux de voter doivent s’inscrire au préalable sur une plateforme en ligne ou via un formulaire à compléter et à remettre à la commune. Ils peuvent également l’envoyer par courrier accompagné d’une copie de leur carte d’identité. Ce sera alors aux communes de traiter les demandes et d’inscrire les jeunes sur les listes électorales. Cette inscription n’est pas sans conséquence, car, dès lors que le jeune est inscrit, il est dans l’obligation de se rendre aux urnes et de voter.

En ce qui concerne la plateforme en ligne, les jeunes peuvent s’inscrire via le lien suivant : https://Inscription.elections.fgov.be. L’identification peut se faire par le biais de la carte eID ou avec l’application Itsme.

Pour participer aux élections, il faut néanmoins réunir 5 conditions, à savoir :

  • Posséder la nationalité d’un État membre de l’Union européenne ;
  • Avoir une résidence principale dans une commune belge ;
  • Ne pas être suspendu(e) de ses droits électoraux par une décision judiciaire ;
  • Avoir au moins 16 ans au moment du vote le 9 juin 2024 ;
  • Être inscrit sur la liste des électeurs.

Un citoyen européen qui réside en Belgique pourra donc participer aux élections et voter pour des candidats sur des listes belges.  Il en va de même pour les quelque 13 000 jeunes de nationalité belge, âgés de 16 et 17 ans et vivant à l’étranger.

Après Malte, l’Allemagne et l’Autriche, la Belgique devient le quatrième pays de l’Union européenne, à permettre aux jeunes de 16 et 17 ans de voter et de faire entendre leur voix aux élections du Parlement européen en 2024.


Qu’en pensent nos OJ ?

Nous avons demandé à la FEL et aux Jeunes MR ce qu’ils pensaient de cette nouvelle loi. Voici leurs réponses …

« Chez les Jeunes MR, nous pensons qu’avant que cette mesure ne puisse voir le jour, il faut d’abord intéresser et former nos jeunes, leur donner les clefs de compréhension du monde politique et de ces enjeux. Il faut former des CRACS (Citoyen Responsable, Actif, Critique et Solidaire), c’est d’ailleurs notre mission principale en tant qu’organisation de jeunesse politique.

Les Jeunes MR soutiennent également l’instauration d’un vrai « Cours de Citoyenneté » qui permettrait aux élèves de mieux comprendre comment fonctionne notre démocratie, d’aborder les différents courants politiques et religieux qui ont marqué notre Histoire.

Il est essentiel que les jeunes cultivent également leur curiosité et leur esprit critique.

Si tu veux plus de détails, tu trouveras tout ici : https://jeunesmr.be/2021/10/vote-a-16-ans-oui-mais/ ».

  • « Participation démocratique accrue – En permettant aux jeunes âgés de 16 et 17 ans de voter, cela favorise leur participation politique et aiguise leur engagement civique avant leur majorité. Cela peut encourager les jeunes à s’intéresser davantage aux affaires publiques et à exercer leurs droits démocratiques.
  • Plus forte représentativité des jeunes – L’abaissement de l’âge de vote garantit que les jeunes aient une voix directe dans le processus électoral. Cela permet de mieux prendre en compte leurs intérêts et leurs préoccupations dans la prise de décision politique, notamment en ce qui concerne les enjeux qui les touchent particulièrement.
  • Éducation civique renforcée – En autorisant les jeunes à voter plus tôt, cela peut encourager les établissements scolaires à renforcer l’éducation civique et politique, ce qui contribue à former des citoyens plus informés et engagés.

… Mais aussi quelques réserves :

  • Maturité et expériences limitées – Certains critiques soutiennent que les jeunes de 16 ans peuvent ne pas avoir suffisamment de maturité et d’expérience pour prendre des décisions politiques éclairées. Ils pourraient être influencés par des opinions et des perceptions immatures ou encore manquer de compréhension approfondie des enjeux politiques. À charge de l’école et des organisations de jeunesse de former les jeunes à la complexité apparente que revêt la politique européenne de marché, de capitaux, de libre circulation ou encore d’intégration.
  • Influence parentale – À cet âge, les jeunes peuvent être plus susceptibles d’être influencés par les opinions politiques de leurs parents ou de leur entourage immédiat. Cela pourrait entraîner une forme de vote qui ne reflète pas nécessairement leur propre volonté ou compréhension. Cependant, est-ce bien l’apanage des jeunes ? À moins que cela ne concerne également les moins jeunes. »

Qu’en pense le LYMEC ?

La Jeunesse libérale européenne (LYMEC), dont sont membres les Jeunes MR et la FEL, qui promeut les valeurs libérales dans toute l’UE en tant qu’Organisation de Jeunesse du parti ALDE a également pris position sur cette nouvelle loi et nous en a fait part.

« Le LYMEC s’est positionné en faveur de l’abaissement du droit de vote à 16 ans pour les élections européennes depuis des années désormais. D’ailleurs, l’organisation a fait campagne sur cette thématique lors de l’année européenne de la jeunesse en 2022 comme une des demandes aux politiciens européens et nationaux. Nous avons donc été contents d’entendre que la Belgique mettait pour la première fois cette mesure en place pour les élections de juin 2024 rejoignant ainsi deux autres pays européens : Malte et Autriche.

Nous mettons en avant les arguments suivants pour l’abaissement à 16 ans :

  • les jeunes de 16 ans dans la plupart des pays européens sont déjà très responsables, connectés et conscients de leur choix politique, ils s’expriment déjà politiquement via d’autres moyens;
  • la participation des jeunes dans les élections européennes augmente constamment d’une élection à l’autre;
  • en abaissant la limite, nous donnons une chance à une société plus représentative, augmentant la qualité des décisions prises en renforçant l’implication des jeunes ;
  • à 16 ans dans plusieurs pays, il y a des responsabilités pénales, mais également financières qui existent, sans pour autant pouvoir décider sur ces sujets qui impactent leur vie au quotidien.

Nous proposons donc :

  • d’abaisser l’âge légal pour pouvoir voter aux élections européennes à 16 ans dans tous les États membres de l’Union européenne (soutenant la dernière résolution du parlement européen adopté à ce sujet) ;
  • de promouvoir les programmes qui renforcent l’identité commune européenne et surtout l’éducation à l’Europe pour préparer les jeunes au mieux à l’exercice de leur droit de vote à partir de 16 ans et éviter ainsi d’être une proie facile pour les eurosceptiques et les populistes. »

Vous pouvez retrouver la résolution du LYMEC à ce sujet en anglais ainsi que les sources qui y sont associées ci-dessous :

« Resolution on lowering the voting age to 16 in European Parliament elections.

Noting that :

  • Citizens’ involvement in the governance of the state is the key feature of democracy. In most of the European Union (EU) Member States, the highest sovereignty is exercised through the election of political representatives or the participation in direct democracy procedures such as referendums or participatory budgets.
  • Under the current legislation of each EU Member State, all citizens of the state have the right to vote in European Parliament elections from the age of 18 (except Greece, Malta, and Austria), but young people still tend to vote less than other population segments, expressing their views and civic engagement through alternative procedures than that of participatory democracy, being their preferences thus less represented in traditional democratic institutions [1].
  • Even though participation in the 2019 European Parliament elections increased compared with 2014 elections (from 42,6% to 50.6%) it is still low in some of the EU Member States [2]. In addition to this, young people’s participation in European elections are constantly increasing. 42% of young people from age 16 to 24 voted in 2019 European Parliament elections, while in 2014 elections only 28% [3] voted.
  • Demographic trends in the EU show a decline in the number of young people from age 15 to 29 [4]. According to the data of Eurostat, young people made up 17,4% of the EU population in 2016, compared with 21.5 percent in 1996[5]. It is particularly important to ensure that the needs of young people are properly represented, while facing challenges of the aging population.
  • European Parliament in 2015 adopted the resolution 2015/2035(INL) on reforming electoral law [6]. One of the suggestions was that EU Member States should consider ways to harmonise the minimum age of voters at 16, in order to further enhance electoral equality among Union citizens.

Believes that :

  • By lowering the voting age to 16 years old in the European Parliament elections, young people would gain a stronger voice in the policy-making processes. This would partly offset the diminishing voice of young people in an aging society. Education, youth employment, social affairs, family policy would be given higher priority on the political agenda.
  • Young people nowadays have greater knowledge of society and are more informed than was the youth of previous generations due to the achievements of digitalisation and connected society, as well as the practically complete alphabetisation of the EU population and the promotion of critical thought in the education system. Nevertheless, lowering the voting age to 16 also needs to entail a greater and early educational focus on political education, democracy and critical discourse in order to ensure that everyone knows what their rights are and how to exercise them.
  • 16-17 year olds already have a lot of responsibilities in society : they can partially work and pay taxes, however, they cannot decide on how their paid taxes are distributed;
  • Young people from 16 years old can also be convicted in most of the EU Member States. However, young people below the age of 18 years are not allowed to vote at elections and thereby influence the decisions that have direct consequences for their everyday life ;
  • Lowering the voting age could contribute to the development of civic society and creating a voting habit. Studies have shown that political interest of 16 and 17-year-old Austrians have increased more than double after lowering the voting age (21,8% interviewees were very interested in politics in 2008, compared with 7.9% of interviewees in 2004) [7] ;
  • Another example shows that 16 year old Germans tend to vote more than standard-type voters [8].

Therefore LYMEC calls upon :

  • The EU to adopt draft legislative acts and legalize voting in European Parliament elections from the age of 16 years old in all EU Member States.
  • The EU to promote programs aimed at the strengthening of an EU common identity and training programs that spread knowledge among EU youth about the relevance and day-to-day functioning of the EU, so that they know why should they vote and they are less encouraged to support Eurosceptic parties.

Sources pour la rédaction de l’article

https://verlinden.belgium.be/fr/la-belgique-permet-%C3%A0-ses-jeunes-de-voter-aux-%C3%A9lections-europ%C3%A9ennes
https://www.rtbf.be/article/elections-europeennes-2024-les-jeunes-de-16-et-17-ans-peuvent-sinscrire-en-ligne-des-ce-1er-mai-11190427
https://www.mr.be/les-jeunes-des-lage-de-seize-ans-auront-la-possibilite-de-voter-dans-le-cadre-des-elections-europeennes/

Sources pour le LYMEC

[1] 2019 European elections: National rules https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/ATAG/2018/623556/EPRS_ATA(2018)623556_EN.pdf
[2] Post-election survey 2019, p.20 – https://www.europarl.europa.eu/at-your-service/files/be-heard/eurobarometer/2019/post-election-survey-2019-complete-results/report/en-post-election-survey-2019-report.pdf
[3] Post-election survey 2019, p.22 – https://www.europarl.europa.eu/at-your-service/files/be-heard/eurobarometer/2019/post-election-survey-2019-complete-results/report/en-post-election-survey-2019-report.pdf
[4] Europe’s demographic challenge – https://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/Being_young_in_Europe_today__demographic_trends#Europe.27s_demographic_challenge
[5] Children and young people in the population, EU-28, 1 January 1996, 2006 and 2016 – https://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php?title=File:Children_and_young_people_in_the_population,_EU28,_1_January_1996,_2006_and_2016_BYIE18.png
[6] Reform of the electoral law of the European Union, https://oeil.secure.europarl.europa.eu/oeil/popups/ficheprocedure.do?lang=en&reference=2015/2035(INL)
[7] Political interest among young Austrians before and after lowering voting age, p.10 – https://ecpr.eu/filestore/paperproposal/9e969392-9b14-4c34-b0e7-e23eeffbfb87.pdf
[8] German young people in polling booths, p.5 – www.cje.org/descargas/cje4965.pdf

Classé sous :Actualité Balisé avec :europe, Fédération des Organisations de Jeunesse libérales, Fédération Wallonie-Bruxelles, Fédérations des étudiants libéraux, Fel, Jeunes MR, Jeunesse, Vote

« Une asbl, cela ne se résume pas juste à percevoir des subsides. »

30 janvier 2023 by jetl

C’est dans le centre de Bruxelles, à deux pas de la Grand-Place, au café Capital, que Lisa, jeune coordinatrice des Jeunes MR a donné rendez-vous à Jeunes & Libres pour discuter de son rôle de gestionnaire, dans un endroit « cosy » et symbolique pour elle.

J&L : Quels ont été tes parcours scolaire et professionnel avant d’intégrer le staff des Jeunes MR ?

L. M. : J’ai d’abord réalisé un bachelier en communication, suivi d’un master en journalisme à l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales (IHECS).

J’ai ensuite travaillé dans une épicerie « 0 déchet » juste avant de rejoindre les Jeunes MR. Il n’y a aucun rapport avec mon poste actuel, mais c’était mon travail d’étudiante. J’y ai travaillé quelque temps avant de trouver un travail dans un domaine qui me plaisait plus.

J&L : Pourquoi l’IHECS ?

L. M. : Au départ, j’ai suivi pendant une année un cursus en langues romanes, à l’Université de Liège, conseillée par un de mes professeurs de secondaire. Je me suis rendu compte très vite que ça ne me plaisait pas. Je suis donc allée faire un test d’orientation au Luxembourg et là-bas, sur base d’un dossier assez complet, on m’a conseillé soit de réaliser un cursus à l’IHECS, soit de devenir institutrice. L’IHECS me plaisait mieux et je connaissais quelqu’un qui y avait fait ses études. Ce sont des études qui demandent beaucoup d’efforts et qui ne sont pas évidentes, mais à l’arrivée, je ne regrette pas du tout.

J&L : Si tu devais donner une ou deux choses que l’IHECS t’a apportées dans ta vie professionnelle, qu’est-ce que ce serait ?

L. M. : D’emblée, une organisation de travail ! Parce que l’on avait beaucoup de travaux, notamment pratiques, dans beaucoup de cours différents. Il fallait donc passer de l’un à l’autre constamment et savoir donc organiser son planning en fonction. Et j’ajouterais « ne pas avoir peur de prendre des initiatives » et de savoir « rentrer dans la mêlée » quand il le faut.

J&L : Quel est ton parcours au sein des Jeunes MR ? En étais-tu membre avant de rejoindre le staff ?

L. M. : Je n’étais pas membre officiellement. Je connaissais l’OJ parce que je participais aux activités de la section de Spa, car je suis originaire de la commune. Je participais à toutes sortes d’activités, que ce soit chalet (au marché de Noël de Spa, NDLR), barbecue, etc. Je n’étais pas inscrite et je n’avais pas ma carte au Mouvement Réformateur car, en tant que journaliste, si tu es étiqueté en début de carrière, et surtout de droite, cela devient plus compliqué de trouver du travail. Donc je participais un peu aux activités mais dans l’ombre.

J&L : Comment en es-tu arrivée à fréquenter et participer aux activités des Jeunes MR ?

L. M. : Parce que je connaissais des Jeunes MR qui étaient à l’école avec moi et puis Spa est une commune qui est bleue, qui est libérale, donc assez bien de jeunes de la commune participaient aux activités. Je dirais que ce n’était même pas vraiment des activités étiquetées libérales, c’était plutôt des activités avec des potes et il se fait qu’ils étaient des Jeunes MR.

J&L : Et comment es-tu devenue coordinatrice du staff ?

L. M. : Au départ, je n’ai pas postulé pour le poste de coordinatrice, j’ai postulé pour devenir coordinatrice de projets locaux, mais je n’ai pas été reprise. Toutefois, l’entretien s’était très bien déroulé et j’ai postulé, par après, pour le remplacement de l’ancienne coordinatrice, Gwen, lors de son congé maternité. Entre temps, cette dernière est partie vers d’autres horizons professionnels et j’occupe toujours le poste.

J&L : Peux-tu donner trois mots qui te caractérisent ?

L. M. : Réservée, lorsque je ne connais pas les personnes à qui j’ai à faire. Énergique et volontaire.

J&L : Est-ce que tu peux nous dire quelque chose sur toi que les gens ne savent pas ?

L. M. : Je peux donner une anecdote qui va me faire passer pour une grand-mère… mais j’adore la broderie pour me détendre ! J’adore regarder un film avec ma petite broderie et avec mon thé à côté, donc je passe pour une totale mamie avec mon petit plaid.

Pour être tout à fait honnête, durant le confinement, je cherchais une activité à réaliser pour passer le temps. J’ai fait notamment du pain, j’ai essayé tout ce que les gens proposaient. Et puis un jour, je suis tombée sur une vidéo de quelqu’un qui fait de la broderie et je me suis dit « ça a l’air trop bien ! ». Depuis, chez moi, un de mes murs est rempli de broderies.

J&L : Pourquoi avoir choisi ce lieu, le Café Capital, à deux pas de la Grand-Place et de Manneken-Pis?

L. M. : Parce que nous sommes juste à côté de l’IHECS, là où j’ai fait mes études supérieures et lorsque nous avions des travaux à réaliser, nous venions souvent ici prendre un café, nous travaillions l’après-midi, car il y avait du Wifi. C’était un peu « l’option facile » vu que nous sommes tous d’horizons un peu différents. C’est un peu un lieu où je passais quand même beaucoup de temps et où nous nous rassemblions pour diverses occasions.

J&L : Quelle est l’histoire des Jeunes MR ? Pourquoi existent-ils ?

L. M. : L’histoire des Jeunes MR remonte au XIXe siècle, à 1870 plus exactement avec la constitution de « Jeunes Gardes Libérales » à travers les villes du pays qui se réuniront au début du XXe siècle dans une « Fédération Nationale des Jeunes Gardes Libérales de Belgique » dont les Jeunes MR, les Jong VLD et les JFF sont les successeurs. La Fédération na cessé de se développer jusqu’aux années ’60 et à la séparation linguistique. Côté francophone, on parle alors de « Jeunesses Libérales ». Au fur et à mesure des changements de nom du parti libéral francophone, les « Jeunesses libérales » se sont appelées les JLP, puis les Jeunesses pour les Réformes et la Liberté de Wallonie-Jeunesses Libérales de la Région bruxelloise (JRLW-JLRB), JunioR et enfin les Jeunes MR

J&L : Quelles sont les thématiques sur lesquelles vous travaillez ?

L. M. : Chez les Jeunes MR, les thématiques, ce sont les membres, donc les jeunes, qui les définissent. Donc nous travaillons sur tout ce qui touche de près ou de loin aux jeunes. Il s’agit forcément de l’emploi pour les jeunes, des logements étudiants et tous les sujets qui les touchent vraiment. Lors des Congrès, ce sont eux qui nous dirigent, qui décident sur quelles thématiques nous allons travailler. Ainsi, chaque année la ou les thématique(s) changent. Cependant, en début d’année, il se peut que la présidence des Jeunes MR fixe une ou des thématiques pour l’année à venir. Cette année, ce sont le logement, l’emploi et l’institutionnel. Et tout cela, du point de vue des jeunes et du point de vue libéral !
Les congrès sont un moment-clé pour la « vie » de notre OJ. Par exemple, lors de notre congrès de mars 2022, nous avons reçu vingt-huit propositions de motion. Ce sont donc vingt-huit jeunes ou groupes de jeunes qui sont venus présenter leurs projets devant les autres membres et qui les ont défendus. De là en ont découlé des débats et des votes.

J&L : Quelles sont les valeurs que les Jeunes MR défendent ?

L. M. : Les Jeunes MR défendent quatre grandes valeurs qui sont la solidarité, la liberté, l’accomplissement et l’éthique. Ces valeurs sont défendues au travers de nos actions, nos conférences, de nos propositions et les débats, notamment les débats « Apprentis-Citoyens » dans les écoles.

Même si au sein des Jeunes MR, tout le monde n’est pas d’accord sur tous les sujets, ces quatre valeurs qu’ils défendent tous font d’eux des Jeunes MR. Nos activités, qui sont en très grande majorité ouvertes à tous, permettent les rencontres et de véhiculer ces valeurs, pas seulement entre les Jeunes MR, mais également auprès de personnes extérieures à notre OJ.

J&L : Peux-tu nous présenter un projet qui t’a marqué depuis que tu es coordinatrice et ce que tu as pu en retirer ?

L. M. : Je n’ai pas une longue expérience chez les Jeunes MR, mais je vais revenir sur notre dernier congrès en mars 2022. Ayant été engagée durant la période des restrictions COVID, les activités étaient réalisées en ligne et il s’agissait du premier véritable congrès (les autres avaient été réalisées avec une équipe technique et des intervenants sur le lieu de tournage et le public chez lui, derrière son écran, NDLR) en présentiel et j’étais inquiète quant à la participation des membres pour ce premier « grand moment de retrouvailles ».

Au final, les membres étaient au rendez-vous et parmi eux, beaucoup de « nouvelles têtes » !
Et ils ne sont pas venus seuls, mais avec une foule d’idées. Ils ont passé une journée à défendre leurs propositions, les débats étaient de qualité et le public intéressé. Pour l’équipe et pour moi, c’était une réussite de voir autant de monde !

J&L : Qu’est-ce que c’est, pour toi, gérer une asbl ?

L. M. : Une asbl, c’est beaucoup de paperasse, c’est très structuré, c’est très cadré. Cela ne se résume pas juste à percevoir des subsides. Les asbl sont des acteurs économiques essentiels en tant que créateurs d’emploi. Rien que dans notre cas, nous sommes cinq équivalents temps plein, c’est-à-dire cinq emplois. Ensuite, nous n’avons pas de but commercial. Nos activités sont réalisées par les jeunes, pour les jeunes et notre mission est de former des CRACS. Nous aidons les jeunes et à ce titre, nous sommes un acteur économique essentiel. Sans les OJ, cela ne fonctionnerait pas aussi bien.

J&L : Quelle est ta qualité principale pour être coordinatrice d’OJ ?

L. M. : Je pense qu’il faut être organisée parce qu’il faut savoir être un peu partout en même temps et savoir gérer tout ce qui est du ressort administratif, des projets en cours et à venir, financier, ou encore en lien avec les ressources humaines. Une certaine organisation et une certaine rigueur sont indispensables.

J&L : Quelles sont les différentes casquettes que tu portes en tant que coordinatrice ?

L. M. : Il y a avant tout celle de la gestion journalière, c’est-à-dire tout ce qui est du ressort administratif et financier. Comme nous sommes une petite équipe, il y a ensuite tout le côté « manager », tel que le soutien de projets. L’ensemble de l’équipe est impliqué dans chaque projet.

Par ailleurs, je suis en charge des contacts avec le « grand public », que ce soit par téléphone ou par e-mail.

Enfin, il y a ce que j’appelle la casquette « petites mains », quand il faut organiser des événements, je m’occupe aussi de l’aspect logistique comme venir aider à installer le matériel, le désinstaller, apporter un coup de main durant les activités des sections et fédérations.

J&L : Comment t’es-tu formée au métier de manager ?

L. M. : Je n’ai pas suivi de formation en tant que telle. Toutefois, durant mes études, j’ai participé à beaucoup d’ateliers de groupes, souvent avec les mêmes personnes et nous étions une ou deux à diriger les travaux. Je possédais déjà un peu cet aspect « task management ».

Je pars juste du principe que je fais confiance à mon équipe et que je manage les gens comme j’aimerais être managée. Pour ainsi dire, je leur laisse la liberté. S’ils ont besoin d’aide, ils savent que je suis toujours là, en soutien. S’il faut, à un moment, que je tape du poing sur la table et remette les pendules à l’heure, je le fais également… mais ça m’arrive rarement !

Pour les aspects techniques, comme le « payroll » ou la comptabilité, l’ancienne coordinatrice m’avait laissé des notes très instructives en plus de formations, sur la comptabilité notamment. Mais en premier lieu, l’équipe de Jeunes & Libres, en particulier Benjamin, le coordinateur, m’a appris un certain nombre de choses à mon entrée en fonction.

J&L : Peux-tu présenter la structure des Jeunes MR ?

L. M. : Au niveau « décisionnel », nous avons ce qu’on appelle le « bureau politique ». Il est composé, pour une partie, des présidents de fédérations provinciales et de la régionale de Bruxelles, élus tous les deux ans en même temps que la présidence nationale. Dans l’autre partie, nous retrouvons les délégués qui sont missionnés par le conseil d’administration. Sous la présidence actuelle de Laura Hidalgo, les délégués sont des « délégués de contenu », c’est-à-dire qu’ils ont chacun une matière propre, comme l’environnement, la justice ou la jeunesse.

Au-dessus du « bureau politique » existe un conseil d’administration, composé de la présidente, de deux vice-présidents, d’un trésorier, d’un secrétaire administratif, d’une secrétaire générale et d’une secrétaire politique. Il agit comme le conseil d’administration « classique » d’une asbl. Le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles est divisé entre les fédérations provinciales et la fédération régionale de Bruxelles, avec à leur tête leur propre bureau politique. Elles fonctionnent en quelque sorte en autonomie, mais participent via leurs présidents et présidentes au bureau national.

La base de notre structure, ce sont les membres Jeunes MR ! Le staff des Jeunes MR n’a pas vocation à être en contact direct avec les membres, mais nous sommes toujours disponibles si ces derniers nous interpellent. Nous sommes davantage en contact avec le bureau national et le conseil administration ainsi qu’avec les fédérations provinciales et sections locales qui sont nos relais auprès de nos membres. Mais si un membre fait appel à nous pour des vidéos, des visuels graphiques, des projets ou simplement des questions, nous répondons toujours présents ! Nous ne sommes pas cloisonnés.

J&L : Concrètement, comment fonctionne le bureau politique national, qui est un organe bien particulier chez les Jeunes MR ?

L. M. : Cela dépend à chaque fois de la présidence. Sous la présidence actuelle, comme je le disais, le bureau politique est en partie composé de délégués dits « de contenu ». À leur entrée en fonction, nous leur avons fait signer une sorte de convention, avec la présidence, qui balise en quelque sorte ce qu’on attend d’eux, et ce, afin qu’ils ne se sentent pas perdus dans leur tâche. Une autre raison est que ces postes de délégués étaient ouverts à tous sur candidature, la présidence a voulu sélectionner les personnes les plus compétentes et motivées.
Les délégués sont aussi tenus de remplir un certain nombre de tâches. Par exemple, ils doivent présenter une motion lors d’au moins un congrès durant l’année. En plus de cela, ils peuvent animer un groupe de travail, organiser des visites de terrain, des conférences, etc. Ils sont vraiment libres de faire toutes les activités qu’ils veulent. Lors des réunions du bureau, les délégués présentent leurs travaux, leurs projets et partager leurs envies.

Pour les présidents et présidentes de fédérations et de la fédération régionale de Bruxelles, cela est différent, car ils ont déjà leur propre entité à gérer. L’avis du bureau politique est toujours pris en compte, il influence le travail de notre association, mais la décision finale revient toujours au conseil d’administration qui est et reste un organe décisionnel en matière de gestion de l’asbl comme la gestion financière, RH, etc.

J&L : De combien de personnes as-tu la responsabilité ? Peux-tu nous dresser leurs portraits ?

L. M. : Nous sommes une équipe de cinq. En plus de moi, la coordinatrice, nous avons Thom, notre graphiste, qui gère l’infographie tant pour le « national » que pour les activités des sections, la production audiovisuelle, notre site internet. Ensuite, il y a Mathieu, notre coordinateur de projets locaux qui organise les événements, gère l’enregistrement des sections locales et la bonne tenue de leur organisation. Il y a aussi Pauline, qui est notre collaboratrice politique. Elle gère tout ce qui concerne l’aspect politique de notre OJ, de l’organisation des congrès à la proposition de positions politiques à la demande du bureau politique ou de la présidence. Et dernièrement, Sabrina nous a rejoint en tant que détachée pédagogique et s’occupe du suivi des débats « Apprentis-Citoyens » des membres Jeunes MR ainsi que de leur formation ou encore des cinés débats.

J&L : Quels sont les bénéfices à être reconnu comme OJ ? Qu’en est-il des contraintes dans votre cas ?

L. M. : Pour moi, notre plus gros bénéfice, c’est la reconnaissance officielle auprès de la FWB, en tant que formateur de Citoyens, Responsables, Actifs, Critiques et Solidaires (CRACS). Nous ne sommes pas un groupe de potes qui va jouer aux cartes ou va organiser un barbecue. Nous sommes bien plus que cela, il y a un cadre. C’est aussi une contrainte parce que nous ne pouvons pas faire tout ce que nous voulons non plus. Mais au final, il y a peu de contraintes… hormis remplir beaucoup de paperasse (rires, NDLR).

J&L : Quelles sont les plus grosses contraintes auxquelles tu fais face au quotidien ?

L. M. : Sans hésiter, le fait que beaucoup de personnes confondent Jeunes MR et Mouvement Réformateur ! Je reçois régulièrement des e-mails ou des coups de téléphone, pas toujours sympathiques, pour critiquer le parti ou des personnalités du parti. Moi, je suis coordinatrice des Jeunes MR et je ne travaille pas pour le parti. Il y a des gens mieux à même de leur répondre dans le parti.

Le fait que je sois la plus jeune de l’équipe est aussi une contrainte, car cela nécessite d’affirmer sa légitimité en tant que coordinatrice, surtout en ayant débuté ma fonction durant la période de confinement.

J&L : Quelle est l’expérience la plus difficile que tu aies eu à gérer jusqu’à présent ?

L. M. : Je crois que la plus grosse contrainte à laquelle j’ai dû faire face est le départ de l’un de nos anciens collègues. Je n’étais pas en poste depuis longtemps et il nous a rejoints alors qu’il n’était pas au meilleur de sa forme mentale, ce que nous ne savions pas. Je pensais m’en être pas trop mal sortie, mais il s’est avéré qu’il trouvait que j’étais une catastrophe en tant que responsable. Cela a constitué pour moi une grosse remise en question de mon travail et de la façon dont je le menais. Aujourd’hui encore, je m’interroge régulièrement sur ma façon de gérer l’équipe.

J&L : Comment arrivez-vous à gérer les personnalités, parfois fortes, de jeunes plein d’ambition ? Est-ce que celles-ci prennent parfois le pas sur l’intérêt de l’association ?

L. M. : C’est vrai que c’est spécifique à notre OJ. Nous sommes un peu politisés donc nous attirons des jeunes qui sont, parfois, plein d’ambitions, qui se voient déjà président du Mouvement Réformateur (rires, NDLR). D’où parfois l’impression qu’ils ont le destin de la Belgique entre leurs mains alors qu’ils sont, en fait, président d’une section, d’une fédération où ils occupent un autre poste.

De manière générale, ça ne gêne absolument pas l’organisation des événements. Je reconnais que parfois, nous avons dû dire à l’un ou l’autre « Écoute, calme-toi quand même. Reviens les pieds sur terre et souffle un coup ». Ce sont des cas individuels, mais en général, ça finit naturellement par leur passer non sans nous avoir fait sourire. Cela fait partie de la jeunesse et nous les apprécions tous au final !

J&L : Comment organises-tu ton management à court, moyen et long terme ?

L. M. : Le court terme dépend des activités des membres et de ce dont les membres, le bureau
politique et les délégués ont besoin. Le moyen terme dépend actuellement beaucoup de la trajectoire que la présidence a déterminé durant son mandat. Au delà, à long terme, c’est beaucoup plus difficile à organiser sachant que la présidence change généralement tous les deux ans.

Parfois, c’est assez compliqué parce que nous allons mettre en place un projet, que nous aimons beaucoup, pour lequel nous sommes très motivés et puis la prochaine présidence va l’abandonner. C’est frustrant, mais c’est la règle.

Toutefois, je pense que certaines dynamiques transcendent les présidences comme le développement du sentiment d’appartenance aux Jeunes MR. Comment vraiment faire en sorte que les membres se sentent bien au sein des jeunes MR ? Comment attirer plus de monde ? L’objectif reste, mais le ou les projets changent d’une présidence à l’autre.

J&L : Comment permets-tu à des jeunes de jouer pleinement et consciencieusement leur rôle de gestionnaires ?

L. M. : Il faut déjà avoir à l’esprit que ce sont des « bénévoles », soit qu’ils ont un métier, soit qu’ils suivent des études et que donc ils ne sont pas aussi disponibles que nous qui sommes des travailleurs. À partir de là, il faut trouver le bon moyen de communication parce que parfois, utiliser un e-mail ne fonctionne pas. Certains ne répondent pas par e-mail parce qu’ils ne vont pas lire leurs e-mails. Il reste Messenger, What’s App, le téléphone, etc. Donc trouver le bon moyen de communication est primordial.

Concernant le CA, je suis partisane de les laisser plutôt libres, de les laisser gérer comme eux ont un peu envie de gérer tout en essayant de guider quand cela « déraille », de les conseiller, en leur donnant notre avis. La décision finale reste toujours de leur responsabilité.

Aucun cas ne me vient en tête au cours duquel je me suis dit « Ils ne comprennent pas du tout ce qu’ils doivent faire ! ».

J&L : Quel est ou quels sont les défis à venir au sein de votre OJ ?

L. M. : Je pense qu’un gros défi va être 2024. J’espère qu’un certain nombre de nos membres vont être sur les listes électorales. Cela va constituer un gros défi parce qu’au sein du staff, ce seront les premières élections « à gérer ».

J&L : Est-ce que, selon toi, le coordinateur est le gardien des engagements décrétaux de l’asbl ?

L. M. : Je pense que gardien, c’est un terme exagéré. Nous réalisons toujours nos activités dans le respect des engagements décrétaux. C’est quelque chose qui nous parait tellement logique, former des CRACS fait partie de notre ADN. Il n’y a même pas besoin de jouer « les gardiens ».

J&L : Présente-nous une journée type de coordinatrice des Jeunes MR ?

L. M. : Une journée type commence par le traitement des mails, des urgences. Une fois par jour, je fais un point d’avancement des projets divers de la semaine avec l’équipe. Je gère également les points administratifs, financiers s’il y en a ainsi que les factures. Je vérifie que le BP, le CA et les fédérations n’ont besoin de rien. Une journée n’est pas l’autre, mais, globalement, voici comment cela se passe.

J&L : Quel est ton rapport avec la Fédération, Jeunes & Libres ?

L. M. : Très bon ! Je pense que cela est dû au fait que nous soyons dans le même bâtiment, au même étage. Ça aide quand même à avoir de bonnes relations. Dans mon cas, je suis arrivée pour un remplacement, en plein COVID. C’était mon premier « véritable » boulot donc j’étais un peu perdue et j’avoue qu’à ce niveau-là, je trouve qu’on a vraiment de la chance avec notre fédération. Toute l’équipe est hyper disponible pour nous aider collectivement ou à titre individuel.

J&L : Et avec le Mouvement Réformateur ?

L. M. : Je trouve que c’est une question très pertinente à poser parce que les gens ont, comme je disais tout à l’heure, parfois du mal à faire la différence entre MR et Jeunes MR, jusqu’au sein même de notre association. Nous sommes totalement indépendants, nous avons deux listings différents et deux structures différentes. Nous nous rassemblons quand même autour des valeurs libérales, donc nous ne sommes pas totalement étrangers, c’est sûr. Mais je pense que c’est aussi important de souligner que nous ne recevons aucun financement du parti, nous ne leur devons rien ! C’est très clair, c’est très net. Ce n’est pas le parti qui nous dicte ce qu’on doit faire, ce n’est pas lui qui nous dit ce que nous devons penser. Si nous ne sommes pas d’accord avec eux, nous le dirons. C’est déjà arrivé, ça arrivera encore.

Nous essayons tout de même d’entretenir de bonnes relations parce que je pense que c’est bénéfique. Après le dernier congrès, nous leur avons présenté toutes les motions qui en étaient ressorties et le parti s’est emparé, par exemple, de notre motion sur l’endométriose.

Propos recueillis par Adrien Pauly

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