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Jeunesse

« Il n’y pas d’approche holistique du jeune »

5 mars 2024 by jetl

Gilles Agosti n’est pas un inconnu à Wavre. Le jeune infirmier et échevin de la commune est l’une des figures montantes de la nouvelle génération des libéraux, une nouvelle génération qui cherche constamment à rester à l’écoute de la jeunesse. Rencontre.

Jeunes & Libres : Pour les nombreux lecteurs qui ne sont pas Wavriens et Wavriennes, pourriez-vous leur en dire plus sur vous ?

Gilles Agosti : Je suis infirmier avec une spécialisation en urgence et soins intensifs, à l’Hopital Saint-Pierre, formation que j’ai complétée par un master à UCLouvain en santé publique, gestion et management des institutions. Depuis 2018, j’ai diminué drastiquement mon temps de travail tout en consacrant néanmoins l’équivalent d’une semaine par mois aux urgences et en prison.

En plus de mon activité professionnelle, mon engagement politique a démarré en 2012, après les élections communales. Dès le départ, la section wavrienne des Jeunes MR était très dynamique, nous avons réalisé beaucoup de projets et très vite, je me suis lancé dans une première campagne, en interne, en 2014 avec Lora Nivesse (ancienne présidente des Jeunes MR, NDLR) et Mathieu Bihet (ancien vice-président puis président des Jeunes MR, actuellement président de Jeunes & Libres, NDLR) dans un ticket pour la présidence nationale des Jeunes MR.

En 2018, j’ai eu cette opportunité d’intégrer la liste du bourgmestre de Wavre, tirée par Françoise Pigeolet, à la vingt-deuxième place. Grâce à une campagne de terrain, à un bon score personnel et à Françoise à qui je dois ma montée au Collège, j’ai été nommé échevin de l’économie (PME et industries), de l’emploi, des finances, de la jeunesse, des personnes à mobilité réduite, de la santé et du tourisme dès ma première participation électorale. Cela fut une véritable surprise pour moi.

J&L : Pourquoi vous êtes-vous engagé aux Jeunes MR ? Que représente le libéralisme pour vous ?

G. A. : Après énormément de lectures, de rencontres, d’échanges sur le libéralisme, l’évidence était là. Le libéralisme représente, pour moi, la meilleure des visions et des versions qu’on pouvait en faire de la politique parce qu’elle est centrée sur l’individu, sur la défense des droits individuels. La doctrine libérale prône des idées progressistes telles que la démocratie, le droit d’entreprendre, le droit et la protection de la propriété. J’assume être un véritable libéral social.

Mon engagement est venu assez rapidement après, car, comme beaucoup, j’avais envie d’être plus acteur que spectateur. J’avais des idées, j’avais de l’énergie pour les porter aussi et donc, je me suis lancé.

J&L : Quand on devient échevin aussi jeune, n’y a-t-il pas un moment où on se dit “c’est trop tôt, je ne suis pas prêt” ?

G. A. : J’ai eu beaucoup de craintes au moment où on m’a proposé l’échevinat, mais je me suis dit qu’il fallait y aller. Du fait du suffrage universel, des centaines de citoyens wavriens avaient voté et il fallait mettre en œuvre la confiance qu’ils avaient placée en moi. De plus, les six années d’expérience au sein des Jeunes MR ont été vraiment très riches, très porteuses de sens, de débats, d’idées. Cela a été une bonne “école” bien que les enjeux soient différents au niveau local, le poids des responsabilités n’étant pas le même non plus.

J&L : Quelle est la journée type d’un échevin ?

G. A. : Il n’y a pas vraiment de journée type, d’autant plus que le portefeuille comporte plusieurs matières. Le travail d’échevin est avant tout rythmé par énormément de rencontres, de rencontres de terrain, de réunions, mais aussi de temps de travail individuel. Il faut pouvoir réussir à en bloquer, même si ce n’est pas évident parce que l’agenda est toujours bousculé, mais il faut avoir du temps individuel justement pour travailler.

Je déteste la “réunionite aiguë”. Je suis quelqu’un de très pragmatique. J’aime quand les choses avancent. Mais la réalité d’une politique, c’est aussi pouvoir travailler avec une administration et donc il y a des temps de vie, de dossiers qu’on doit pouvoir respecter et des délais qu’on ne peut “compresser”.

J&L : Si vous deviez citer un projet dont la réalisation vous a particulièrement enthousiasmé, quel serait-il ?

G. A. : C’est une question très difficile.  Nous avons beaucoup de réalisations à notre actif, avec le Collège et les membres du personnel communal, beaucoup de très belles réalisations… Il y en a une dont je suis particulièrement fier et pour laquelle on ne nous “attendait” pas spécialement : l’organisation d’un très beau tournoi E-Sport à Wavre. Cette discipline mérite qu’on puisse lever le voile sur elle. Elle est encore trop souvent jugée avec des a priori.

Le projet comporte un tournoi d’E-Sport avec cent cinquante joueurs et six cents spectateurs, mais aussi des initiations, des conférences, des expositions, ainsi que les Belgian Games Awards. L’aspect “culture du genre” a également été traité. Pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas jouer aux jeux vidéo ? Comment les inclure dans ces jeux vidéo, ainsi que les personnes porteuses d’un handicap ? Quel est le rôle du jeu vidéo ?

L’impact de ce projet dépasse Wavre et même le Brabant wallon. Les opérateurs e-sportifs de la fédération d’E-Sport connaissent maintenant notre projet. Et tout ça est parti d’un de mes engagements de campagne, que j’ai soufflé à l’oreille de mes collègues lors de la rédaction de notre déclaration de politique communale. Je pense que c’est rare, voire peut-être même exceptionnel dans une déclaration de politique communale, je ne connais pas d’autres villes qui l’avaient mis comme objectif politique en tant que tel. Nous, nous l’avons fait.

J&L : D’où vous est venue cette idée ?

G. A. : La problématique était : “Comment parler aux jeunes ?”. La réponse nous semblait évidente : avec un langage qu’ils connaissent. Force est de constater que ce n’est pas en faisant des après-midi de jeux de société qu’on va les attirer… Et je le dis parce que j’ai essayé avant. Ma réflexion n’est pas du tout péjorative. J’ai organisé cinq à dix après-midi de jeux de société les mercredis… pour deux personnes.

Je suis convaincu, aujourd’hui, qu’il n’y a pas d’approche holistique du jeune. Dès lors, comment pouvoir les approcher ? Comment pouvoir les sensibiliser ? Il faut maintenant parler un langage qu’ils connaissent, un langage qui leur est commun et le jeu vidéo parle à peu près tout le monde. Mais nous ne nous sommes pas seulement contentés d’organiser des “LAN” (compétitions de jeux vidéo multijoueurs, NDLR), mais nous l’avons fait de manière beaucoup plus intelligente comme je l’ai expliqué auparavant.

Toutefois, je ne sais pas encore si nous retenterons l’expérience en tant qu’organisateur. Bien que nous soyons poussés à le refaire évidemment avec les opérateurs, je suis persuadé que l’initiative doit venir du monde associatif, voire du privé et que la ville ne doit être que dans un rôle de soutien. Être à l’organisation est un travail lourd, chronophage pour nos équipes.

J&L : Dès lors, quels projets souhaiteriez-vous réaliser ou prolonger durant la prochaine législature si vous êtes reconduit ?

G. A. : Lorsque nous avons consulté les jeunes Wavriens et Wavriennes durant cette législature, une idée est ressortie : un skate park et un pump track (piste en boucle, constituée de bosses et de virages relevés, qui peut être utilisée avec différents équipements sportifs, dont les VTT ou les BMX, NDLR). Je pense que ce serait un des premiers dans la région, si le permis d’urbanisme est accepté. Il s’agira d’un gros chantier pour la commune. À ce titre d’ailleurs, nous organisons tous les mercredis après-midi, jusqu’en décembre, avec la cellule Jeunesse de la commune de Wavre, des Initiations au skate, au skateboard, au sport de glisse, que ce soit des cours théoriques, des cours pratiques, etc., un peu partout en ville.

En outre, j’ai été particulièrement attentif aux besoins des personnes porteuses de handicaps à Wavre. J’aimerais donc vraiment que cette ville soit de plus en plus inclusive et qu’à chaque fois que nous réalisons des aménagements, ces derniers soient adaptés aux personnes porteuses de handicaps et celles à mobilité réduite. Cette politique a été menée durant les six années passées et l’on pourrait se dire que six ans, c’est long pour une personne extérieure au projet, mais c’est court, voire très court, lorsqu’on réalise ce projet, lorsque l’on est à la manœuvre et qu’il faut passer par l’ensemble des structures administratives et légales.

J&L : Vous avez évoqué à plusieurs reprises la question de la jeunesse depuis le début de l’interview. Pourquoi avoir à cœur de développer une politique jeunesse au niveau local, sachant que cette politique fait partie des compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui y alloue des moyens financiers plus importants que ceux d’une commune ?

G. A. : À force de rencontrer des jeunes, nous avons naturellement créé une politique de jeunesse participative, une politique “bottom up”, et c’est plus intéressant parce qu’aujourd’hui, nous posons des actions politiques qui, elles-mêmes, ont été définies par les jeunes… et  cela marche! Nous n’avons pas pour autant trouvé LA recette miracle, mais cela fonctionne puisque cette politique jeunesse répond aux attentes et aux besoins des jeunes de la commune.

Par rapport à la politique jeunesse de la FWB, je dirais que la force d’une politique jeunesse locale réside, comme toute politique décentralisée, dans sa capacité à agir directement en fonction des besoins locaux identifiés, car les besoins de la jeunesse wavrienne ne sont certainement pas les mêmes que ceux de la jeunesse montoise ou liégeoise, les réalités socio-économiques n’étant pas les mêmes.

Pour procéder à l’identification des besoins, plusieurs méthodes existent. Nous disposons d’un conseil communal des jeunes ainsi que d’un conseil communal des enfants, que nous avons, tous deux, redynamisés et pour lesquels nous avons investi des moyens humains. Nous avons également des contacts privilégiés avec des acteurs de terrain, tels que des AMO, des maisons de jeunes ou encore des mouvements de jeunesse, dont sept groupes locaux sont implantés sur notre commune. Cela représente des milliers de jeunes ! Lors de la première rencontre avec le “secteur jeunesse” local, nous avons reçu vingt participants. Aujourd’hui, ce n’est pas moins d’une centaine de participants qui se retrouvent pour discuter de thématiques qui vont de la santé mentale des jeunes, au problème des assuétudes ou encore de l’extrascolaire.

La participation des jeunes à la vie locale a également été renforcée par la mise en place de “Focus Jeunes” qui est un appel à projets pour les jeunes Wavriens et Wavriennes de 12 à 30 ans et qui permet de proposer une action concrète pour les jeunes à réaliser dans l’année. Les jeunes reçoivent un soutien financier pouvant aller jusqu’à 5.000 EUR, une visibilité et une médiatisation dans les médias et réseaux sociaux de la Ville en plus d’un accompagnement et d’un coaching par le Service de la Jeunesse de Wavre. Nous sommes néanmoins conscients que la charge “administrative” inhérente à un appel à projets peut freiner la motivation de certains jeunes, mais les jeunes doivent savoir que le dispositif existe et que nous sommes prêts à les accompagner.

J&L : Quelle posture doit adopter selon vous une commune vis-à-vis d’opérateurs jeunesse présents sur son territoire ?

G. A. : Les communes doivent jouer deux rôles : celui d’impulsion et celui d’accompagnement. Impulsion, car, parfois, il faut qu’il y ait un “gros moteur” qui puisse mettre en marche des projets ou des initiatives pour que d’autres suivent. Et très souvent, il faut un accompagnement pour les réaliser des ajustements nécessaires.

Mais jamais au grand jamais, il ne faut, en tant que commune, rentrer dans un projet ou tenter de mettre un projet en place qui ne parle pas à l’ensemble des acteurs de terrain, car il sera voué à l’échec. J’ai cité, en début d’interview, ce projet d’après-midi de jeux de société que j’ai mis en place au début de la législature. Ça n’a pas fonctionné, entre autres, car nous avons travaillé “en silo”, comme pour une politique de mobilité, de travaux ou d’aménagement du territoire bien que ces politiques nécessitent également de la concertation avec les acteurs locaux, mais ces politiques suscite “automatiquement” des réactions, des questionnements, des oppositions. Quand on tente de développer une politique locale de jeunesse, il faut être conscient que les jeunes vont rarement venir d’eux-mêmes toquer à la porte d’une administration communale en disant “qu’est-ce qui se passe pour les jeunes ici ?”.

Il faut dès lors se tourner vers les structures déjà établies. Ça a été à nous de nous implanter, de nous intégrer dans ce “microcosme” existant parce que les jeunes n’attendent pas pour se structurer entre eux.

J&L : Vous avez évoqué le conseil des jeunes de la ville de Wavre. Quel est son rôle et comment est-il composé ?

G. A. : Il ne faut pas être élu pour siéger au conseil des jeunes, ce sont uniquement des jeunes qui s’investissent sur base volontaire et qui nous contactent pour rejoindre ce conseil. Actuellement, douze à treize jeunes, de douze à dix-neuf ans y siègent. C’est un conseil très participatif et très actif.

Ce groupe est hyper motivé. Récemment, ils ont visité le Parlement wallon ainsi qu’une exposition sur les violences sexistes à Namur et cela, un samedi matin. Ce genre d’activités, ce sont les jeunes qui les définissent au travers d’un planning et d’une liste de thèmes et sujets qu’ils souhaitent aborder. Nous n’intervenons dans le processus, avec mon collaborateur jeunesse, qu’au moment de la réalisation du programme de l’année.

Parmi leurs réalisations, on peut citer l’aménagement d’un studio radio mobile grâce auquel ils réalisent énormément de micros-trottoirs qui offrent la possibilité de réellement faire remonter des informations directement des jeunes de la commune. De mon côté, je prends vraiment le temps de les écouter, d’échanger avec eux et, à mon tour, de remonter au sein du Collège communal leurs préoccupations.

J&L : Pour que cela marche, faut-il une politique volontariste de la part de l’édile en charge de la politique jeunesse ?

 G. A. : Le conseil des jeunes a été mis en place par mon prédécesseur et, soyons honnêtes, le conseil vivotait, n’était plus actif et ne se réunissait plus. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’y avait pas de “carotte”, de but, de soutien. Les jeunes ont besoin d’un ou de plusieurs objectifs, de voir le résultat de leur travail, du concret, des réalisations qui se mettent en place.

C’était une réelle volonté de ma part de les faire “travailler” de la manière la plus participative possible, d’être à leur écoute et d’éviter l’effet “pipeau”. Quand on s’engage à quelque chose, on le fait, sinon on ne s’engage à rien du tout. Le risque est qu’ils soient à nouveau déçus.

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À la rencontre de Laura Hidalgo, présidente des Jeunes MR

15 novembre 2023 by jetl

Pour cette nouvelle vidéo « À la rencontre de », Jeunes & Libres a interviewé Laura Hidalgo, réélue en octobre dernier à la Présidence des Jeunes MR. Elle nous présente ceux qui vont l’accompagner durant son mandat et nous dévoile les prochaines activités des Jeunes MR.

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En bref – Novembre 2023

7 novembre 2023 by jetl

🌠  Des étoiles dans le ciel et plein les yeux

Le 14 octobre dernier, 400 personnes ont pris part à la Nuit de l’Obscurité, organisée pour la troisième fois par la Besace sur le site du Parc Naturel Hautes Fagnes-Eifel. Une foule d’activités, aussi variées que passionnantes, ont permis aux personnes présentes de prendre conscience des impacts de la pollution lumineuse sur la faune et la flore, mais aussi sur notre sommeil. Et même si les nuages ont quelque peu joué les trouble-fêtes, l’événement a laissé des étoiles dans les yeux des petits comme des grands !


📺   « Apprends-moi les médias »

La première édition de la Semaine de l’éducation aux médias s’est déroulée du 14 au 22 octobre dernier en Fédération Wallonie-Bruxelles. À cette occasion, une centaine d’activités, regroupées sous le thème « Apprends-moi les médias », ont été proposées gratuitement au public scolaire et aux milieux relevant du Secteur de la Jeunesse dans son ensemble. Délipro Jeunesse a pris part à cette semaine en proposant deux ateliers aux élèves âgés de dix à quatorze ans : « Clichés animés », consacré aux stéréotypes véhiculés dans les productions Disney, et « Press Start », centré sur les jeux vidéo.


💉  O’YES se mobilise pour une meilleure couverture vaccinale  contre les HPV

Afin d’augmenter la couverture vaccinale des jeunes contre les PapillomaVirus Humains (HPV) en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ASBL O’YES et ses partenaires ont lancé le 03 octobre dernier une grande campagne de sensibilisation dans les écoles du secondaire et les transports en commun. Une campagne indispensable, quand on sait que les HPV peuvent causer de nombreux cancers. Le site www.les-hpv.be et les différents outils mis en place dans les écoles doivent informer au mieux les élèves âgés de treize et quatorze ans, l’âge à partir duquel la vaccination est vivement recommandée.


🎥  Des jeunes à la découverte de leur quartier 

Pour répondre à l’intérêt sans cesse grandissant des jeunes pour les médias, l’antenne liégeoise de ReForm a proposé l’été dernier à cinq d’entre eux de réaliser un clip audiovisuel. Sous la houlette du collectif « à chacun son cinéma », nos cinq reporters sont partis à la découverte de leur quartier et de ses commerçants locaux. Un projet citoyen qui leur a permis d’apprendre les bases de la création vidéo, de la prise de vue à la post-production, et de rencontrer ceux qui font vivre la commune !


🚘Célébrer le Nouvel An en toute sécurité avec les RYD

Cette année encore, les Responsible Young Drivers assureront le rapatriement des fêtards et de leur véhicule lors de la nuit du Nouvel An. L’ASBL est à la recherche de volontaires, âgés de 17 à 29 ans, pour faire de cette trentième édition un véritable succès, en partenariat avec les sponsors Miles Mobility et Renault.


🗳️Les Jeunes MR se renouvellent avant les scrutins de 2024

Les Jeunes MR sortent d’une longue et intense campagne électorale interne à laquelle ont été invités à participer tous les membres inscrits. Précisons que cette élection interne ne concernait que la présidence nationale du mouvement, celles des fédérations provinciales de Namur, Liège, Hainaut et Luxembourg ainsi que de la régionale de Bruxelles sans oublier les arrondissements de Mons-Borinage, Huy-Waremme, Liège, Verviers et Philippeville. Après plusieurs semaines de campagne, Laura Hidalgo et son ticket sont élus à la présidence nationale avec 50,2% des suffrages. L’ensemble des élus sont à retrouver sur le site jeunesmr.be.


🎭  Les JML introduisent le théâtre à l’école

Le théâtre s’invite à l’école communale de Nessonvaux grâce à l’antenne liégeoise des JML. En partenariat avec l’ASBL « Kaléidoscope théâtre », une initiation au théâtre a été proposée aux classes de cinquième et sixième années primaires. Initialement, seuls les élèves DYS (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, etc.) constituaient le public cible mais il s’est avéré que l’animation pouvait apporter beaucoup à tous les enfants : développer l’expression verbale et par conséquent à mieux communiquer, à encourager l’expression corporelle ou encore à se connecter à ses émotions, à les identifier, à y réfléchir.


🎤  Un nouveau cycle de congrès pour la FEL

La Fédération des Étudiants Libéraux relance un cycle de congrès durant cette année académique 2023-2024. Le dernier congrès datant de 2019, la FEL a décidé de changer de formule et d’innover. Le congrès se tiendra en deux parties, la première aura lieu le 25 novembre 2024 tandis que la deuxième occupera le samedi 24 février 2024. Les membres de la FEL ont été invités à sélectionner six thèmes parmi les dix qui leur ont été proposés par le bureau politique. Ainsi, le samedi 25 novembre 2023 sera consacré à la précarité étudiante, à la fiscalité et… ainsi qu’à l’entrepreneuriat étudiant au sein du bâtiment de la FEL, en présence d’experts. À l’issue de ces deux journées, la FEL publiera un mémorandum reprenant l’ensemble des positions qui auront été définies.


📖  Formation P4

Le 26 septembre dernier, Jeunes & Libres organisait au sein de ses locaux une journée de formation à destination des directions d’organisations de jeunesse membres et rédacteurs de plan quadriennaux. Ce fut l’occasion pour les « nouveaux » responsables de se familiariser avec les formulaires, de partager les expériences, de se pencher sur le travail de réflexion et celui de rédaction. Par la suite, Jeunes & Libres est disponible pour épauler les OJ qui le souhaitent dans la réflexion et assurer la relecture des dossiers qui sont à remettre au Service de la Jeunesse au plus tard le 15 février 2024. Pour rappel, le dépôt du dossier de renouvellement est nécessaire pour obtenir une prolongation de l’agrément OJ pour la période 2025 – 2028.


🖹  Guide pratique : de l’évaluation de la gouvernance à l’usage des OJ

Comme nous vous l’avions annoncé lors de la formation « Plan quadriennal », Jeunes & Libres a rédigé un Guide pratique de l’évaluation de la gouvernance, à l’usage des organisations de jeunesse. Vous y trouverez, entre autres, toute une série de critères permettant de questionner et évaluer la gouvernance de votre association. Nous espérons que cet outil, qui vous sera transmis par voie postale, vous sera utile dans le travail de rédaction de votre P4. Il est également accessible sur l’Espace membres (mdp : FederationJetL1060), tout comme le Guide pratique de l’évaluation de projets.


📖  Réforme décret OJ

Le projet de réforme « gouvernance et qualité d’encadrement des jeunes » du décret OJ a été voté hier en séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie – Bruxelles. Il reste à négocier et finaliser les arrêtés  d’application qui en découle. Pour rappel, le projet comporte une série de mesures visant à assurer une meilleure gestion financière et une meilleure protection contre les risques d’abus commis sur le public jeune. J&L fera un suivi auprès de ses membres dès sa mise en application (prévue au 1er janvier 2024) afin d’accompagner au mieux les OJ dans cette transition.


🎙️ Point presse

Retour en images sur sur l’action menée par les RYD Wallonie – Bruxelles lors de la Nuit Européenne Sans Accident qui a eu lieu le 22 octobre 2023.
Retour sur le débat organisé par BX1 sur le droit de vote dès 16 ans pour les élections européennes et l’obligation de vote avec comme invité notre président Mathieu Bihet.
O’YES travaille en collaboration étroite avec les étudiant·es de différents campus pour des guindailles plus safe autour des thématiques de vie relationnelle, affective et sexuelle. 

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16/17 sur 1RCF Belgique

14 juillet 2023 by jetl

Ce 13 juillet, Benjamin, coordinateur de Jeunes & Libres, était l’invité de l’émission 16/17 sur la radio 1RCF Belgique afin de présenter la fédération, ses membres ainsi que pour partager sa vision du secteur jeunesse. L’interview est à retrouver ci-dessous.

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« L’ascenseur social, ça part dès la petite enfance. »

10 juillet 2023 by jetl

Alors que la réforme du secteur de l’Accueil Temps Libre (ATL) commence à se dévoiler, Jeunes & Libres a décidé de vous présenter Violaine Herbaux. Échevine de l’enseignement, de la petite enfance et de l’accueil extrascolaire, elle est également conseillère santé à la présidence du Mouvement Réformateur et présidente du conseil d’administration de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE).

Son master en communication et information en poche, Violaine Herbaux s’est rapidement tournée vers le monde politique pour y démarrer sa carrière professionnelle, en tant que conseillère politique en matière de santé auprès de la présidence du Mouvement Réformateur. Son premier engagement au service de la collectivité a lieu en 2012, lorsqu’elle rejoint le conseil communal de Silly, commune rurale du Hainaut, dont elle devient échevine de l’enseignement, de la petite enfance et de l’accueil extrascolaire en 2017. Cette même année, elle fait son entrée au conseil d’administration de l’ONE, dont elle devient présidente en 2022.

Jeunes & Libres : Qu’est-ce que l’ONE? Quel est son champ d’action?

Violaine Herbaux : L’ONE est une organisation qui a plus de 100 ans d’existence et qui s’occupe principalement de l’accueil de la petite enfance, mais aussi, et surtout, et cela, on en parle moins, de la santé préventive chez les enfants. Et ce, depuis le suivi prénatal aux consultations pour enfants jusque 6 ans. L’ONE subventionne et coordonne également  ce qui relève de “l’extrascolaire”, tels queles écoles de devoirs et l’accueil temps libre dans les écoles. Enfin, il  existe toute une branche “SOS enfants” où l’on retrouve beaucoup de partenariats avec l’Aide à la jeunesse pour ce qui concerne les difficultés plus familiales, de précarité, de violence, etc.

Ces dernières années a été développée toute une série de soutien à ce qu’on appelle la parentalité, avec la mise en place, par exemple, de lieux de rencontre parents-enfants quand il y a des problèmes d’ordre familiaux. Ou encore de structures appelées “Espace parents dans la séparation”,. Qui accompagnent les parents rencontrant des difficultés dans leurs parentalités.

Tout cela se déroule sur tout le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

J&L : Quel est votre rôle en tant que présidente du conseil d’administration ?

V. H. : Il n’y a pas de description de fonction, c’est un peu comme un échevinat, on apprend dans la fonction. Je dirais que mon rôle est de m’assurer en premier lieu que le comité de direction fonctionne comme il le devrait, que chaque directeur puisse être en pleine possession de ses moyens pour développer et répondre à tout ce qui est repris et inscrit dans le contrat de gestion qui est la “feuille de route” de l’ONE définie par le Gouvernement de la FWB. Il comprend les différentes mesures et les différents projets à mener.

Une première difficulté pour moi a été de “m’imprégner” du contrat de gestion, car ce n’est pas moi qui l’ai négocié, mais mon prédécesseur, Thierry Wimmer.

Le second rôle, tout aussi important, est de représenter l’ONE dans différentes instances, dans des colloques, des conférences.

Enfin, j’essaie de faire le lien entre le conseil d’administration et le terrain pour que le CA soit au plus proche des réalités de terrain, du travail de nos collaborateurs. Je veux avoir le plus de contacts au sein de l’administration, au sein des travailleurs et d’y voir comment fonctionne l’ONE de l’intérieur, sans passer systématiquement par le comité directeur. Je considère que ce n’est pas sain de n’avoir qu’un seul interlocuteur et qu’un seul angle de vue. Bien entendu, il m’est impossible de connaître tout le monde

J&L : Aller sur le terrain, c’est aussi une manière de se former…

V. H. : Une matière que je connaissais moins au moment de ma prise de fonction c’était la santé préventive au sein de l’ONE. Je connaissais beaucoup plus la petite enfance et l’ATL de part mon mandat d’échevine même si, là aussi, il ne faut pas tout résumer à ça. Je suis donc allée à la rencontre de cinq équipes un peu partout dans les différentes provinces de Wallonie et en Région bruxelloise. Cinq est un petit échantillon, mais il s’agissait de situations différentes, en consultation prénatale, en consultation pour enfant, au sein d’un quartier urbain ou au sein d’un hôpital. J’ai pu y constater les difficultés, rencontrer les équipes, leur travail, leurs besoins, la façon d’améliorer le service, etc.

J’ai été heureuse de constater que cela se passait bien néanmoins, de rencontrer des personnes investies dans leurs missions et qui pouvaient réaliser leur travail.

J&L : Et vous, qu’est-ce qui vous motive à vous investir autant ?

V. H. : La lutte contre l’injustice, en particulier quand cela concerne des enfants qui par définition, eux, n’ont jamais rien demandé et se retrouvent à vivre dans des situations, malheureusement, de précarité compliquée.

Je vais donner un exemple qui m’a marqué. Il s’agit d’une visite de terrain que j’ai effectué du côté de Chimay, avec une équipe, dans le camping du Val d’Oise. J’y ai vu une réalité que je ne pensais pas découvrir en Belgique. . J’ai vu des enfants vivant avec leurs parents dans des campings, dans des caravanes qui font la taille d’une petite pièce. Toute la famille y dormait, dont un bébé de cinq jours, dans des conditions d’hygiène très compliquées. En hiver, les canalisations d’eau sautent et il n’y a donc pas d’eau courante Les enfants ont peu d’activités et restent de longues heures devant la télé…

Pour moi, l’ONE réalise de belles missions. Ce ne sont pas des solutions miracles qui résolvent toutes les situations, mais assurer la santé préventive, mettre à disposition des milieux d’accueil, etc. est très importants à mes yeux.

J&L : Est-ce que cela fait écho à ton engagement libéral ?

V. H. : Oui, tout à fait. J’étais présente la semaine passée à une conférence où je rappelais que si on veut, à un moment, rompre le schéma de la précarité, de la reproduction générationnelle de chômage, alors il faut sortir les enfants de ces environnements familiaux de précarité néfastes. Il y a plein d’études qui montrent combien un enfant a besoin qu’on lui parle pour son développement du langage, a besoin de pouvoir bouger pour sa psychomotricité, etc. Il faut pouvoir lui donner les meilleures chances. L’ONE apporte une pierre à l’édifice, c’est un levier pour essayer de faire en sorte que ces enfants puissent sortir des milieux précarisés. L’ascenseur social, ça part dès la petite enfance.

J&L : Un coup d’accélérateur a été mis à a réforme de l’Accueil Temps Libre récemment. Cette réforme concerne directement l’ONE. Que pensez-vous, en tant que présidente de son conseil d’administration, de cette réforme ?

V. H. : J’ai pris, comme vous, également connaissance de la note d’intention du Cabinet de la ministre Linard (ministre de tutelle de l’ATL, NDLR). Je la trouve trop peu ambitieuse pour ce que l’on peut espérer d’une réforme. Elle ne répond pas aux principaux besoins exprimés par les secteurs de l’ATL, qui ont justement publié une carte blanche et à la suite de laquelle la ministre a fait marche arrière sur sa réforme.

le cabinet a avancé vraiment très longtemps tout seul et a fait mine de concerter en rassemblant leurs différents groupes de travail. Je regrette que l’ONE n’ait pas été davantage entendue. Il y a d’ailleurs eu un sentiment général de la part des acteurs de ne pas être suffisamment entendus et des déceptions.

L’une des priorités pour l’ONE est de désigner, dans le cadre de l’ATL, des responsables de projets au sein des communes, de manière à mieux coordonner les équipes sur place et à créer une dynamique positive avec l’ensemble des institutions accueillantes de l’extrascolaire. Il faut également, si les budgets le permettent, créer une stabilité dans l’emploi pour organiser un accueil extrascolaire de qualité avec de vrais contrats de travail et non pas reposer autant sur le bénévolat. Il faut également soutenir la formation continue pour les travailleurs du secteur. Nous faisons face à des profils très variés et de formations inégales.

Pour finir, je suis convaincue que cette réforme-là doit être pensée en même temps que la révision des rythmes scolaires journaliers afin de rendre l’ATL véritablement complémentaire de l’école.

C’est ausside pouvoir renforcer les moyens des écoles des devoirs pour qu’elles puissent accomplir l’ensemble de leurs missions. Elles peuvent clairement apporter un plus aux études dirigées en apportant leur dimension socioculturelle que les études n’ont pas et ainsi renforcer les objectifs de l’école dans toute sa dimension sociale, d’activités ludiques, etc. Il y aurait un compromis à trouver entre les parties, bien entendu.

J&L : Votre mandat d’échevine constitue un autre engagement important de votre part. Qu’est-ce que représentent des matières aussi importantes que l’enseignement, la petite enfance et l’accueil extrascolaire pour une commune rurale comme Silly ?

V. H. : Silly compte 8.500 habitants, six écoles communales dont une pratique l’immersion linguistique néerlandaise, une école libre, deux crèches communales et un service d’accueillante d’enfants. Cela représente une part importante de notre budget communal, d’autant plus que cela représente aussi une organisation logistique non négligeable. Nous devons également réaliser des investissements dans les infrastructures scolaires, d’accueil et sportives.

C’est toujours un challenge d’avoir suffisamment d’élèves, dans une commune comme Silly, pour ouvrir six écoles avec des sections maternelles et primaires. C’est un challenge d’autant plus qu’il y a une dénatalité, une diminution de la natalité d’environ 10% dans les communes depuis de nombreuses années.

Pour répondre à ce challenge, nous devons aussi trouver des projets pédagogiques qui font la différence. Voici la raison pour laquelle nous avons lancé l’immersion en néerlandais, que nous développons aussi tout doucement dans une de nos écoles des pédagogies dites actives et favorisons « l’école du dehors ».  La commune a également investi dans un bus communal de manière à pouvoir véhiculer facilement les élèves pour les sorties à la piscine, à la salle de sport, pour les sorties culturelles et ludiques.

Ces investissements nous servent en plus à être davantage attractifs que les communes voisines et en particulier, l’enseignement néerlandophone, car nous sommes proches de la frontière linguistique. Mais ils permettent également de faire vivre, d’une certaine manière, notre communale rurale en y « conservant » une population jeune. Ainsi, nous disposons d’un taux de couverture pour la petite enfance de 48%, au lieu des 35% de moyenne (48 places d’accueil pour 100 enfants en bas âge, NDLR).

J&L : Estimez-vous rencontrer davantage « d’obstacles » dans une commune rurale par rapport à une commune urbaine ?

V. H. : Je ne parlerais pas d’obstacles, mais, en effet, nous faisons face à une difficulté qui est la mobilité pour sortir de notre commune. C’est la raison pour laquelle nous disposons d’un bus communal. Nous avons également développé un service d’accueil centralisé pour l’accueil extra-scolaire du mercredi après-midi. Il s’agit du projet « Récréakid’s » qui rassemble, grâce au bus communal, les élèves des 6 implantations sur 2 implantations. Les activités proposées sont de cette manière plus variées et plus qualitatives.

Mais moi, je vois plus d’atouts que de difficultés. Nous avons un cadre et un environnement de qualité, luxuriant, qui peut être mis au service du développement des enfants. Nous pouvons leur faire découvrir la faune et la flore, notre patrimoine, nos producteurs locaux, etc.

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À la rencontre de Diego, président de la FEL

27 juin 2023 by jetl

D’ici quelques jours, la Fédération des Étudiants Libéraux aura officiellement un nouveau président. Rencontre avec Diego, prêt à se lancer dans sa nouvelle fonction. Jeunes & Libres tient à remercier Ömer, président sortant, pour son implication et son enthousiasme indéfectibles durant les deux années qui viennent de s’écouler, notamment au sein de notre conseil d’administration.

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