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Actualité

Le 25e Libre² est en ligne

16 mai 2023 by jetl

Le 25e numéro du Libre² est un retour aux sources pour Jeunes & Libres. Notre magazine retrouve son format carré et est à nouveau consacré à notre actualité ainsi qu’à celles de nos organisations de jeunesse membres et du secteur des OJ. Le Libre² redevient la vitrine de l’engagement de nos membres à destination de leurs publics, des jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de leur travail quotidien, à raison d’un numéro par semestre.

Plongez-y pour découvrir ce qui s’est passé à la Besace, chez Délipro Jeunesse, à la Fédération des Étudiants Libéraux, chez les Jeunes Mutualistes Libéraux, aux Jeunes MR, chez O’YES, chez ReForm ou chez les RYD Wallonie-Bruxelles ces 6 derniers mois.

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À la rencontre d’Olivia, chargée de projets et graphiste à la Besace

26 avril 2023 by jetl

Pour ce nouvel épisode d’« À la rencontre de… », Jeunes & Libres s’est rendue à Liège pour vous présenter Olivia, chargée de projets et graphiste au sein de l’antenne liégeoise de la Besace.

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« Au final, c’est la liberté qui doit nous guider dans la vie, vous guider, vous, les jeunes. »

20 avril 2023 by jetl

Le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet, a reçu Jeunes & Libres au sein de ses bureaux, situés Avenue Louise, pour aborder, à presque un an des prochaines élections, les thématiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Culture et de la Jeunesse.

Jeunes & Libres : Comment résumeriez-vous la Fédération Wallonie-Bruxelles?

Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet : La particularité de la Fédération Wallonie-Bruxelles réside dans le fait qu’elle gère ce que nous appelons “les matières personnalisables” qui touchent directement la personne tout au long de son parcours de vie. Ainsi, on retrouve, sans être exhaustif, la petite enfance, l’enseignement obligatoire, l’enseignement supérieur, la jeunesse, la culture ou encore le sport. Ce sont des matières essentielles dont la crise du COVID a démontré, s’il le fallait, leur caractère fondamental. Nous n’en avons jamais, peut-être, autant parlé que durant cette législature.

Par exemple, prenons le cas des fermetures, que ce soit au niveau de l’École ou encore des associations de jeunesse. C’était terrible pour les apprentissages des jeunes et leur vie. Il était essentiel que les institutions restent ouvertes, afin de pouvoir organiser les activités, même avec des “bulles”.

Ainsi, la spécificité de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce sont des matières qui contribuent fortement à la cohésion sociale et à l’émancipation de chacune et de chacun en tant qu’individu.

J&L : Est-ce qu’on peut dire que la francophonie est l’élément qui rassemble les habitants de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?

P-Y Jeholet : J’aurais tendance à répondre oui… et non. Oui, car, en effet, il y a évidemment les francophones de Belgique puisqu’il y a trois communautés linguistiques, à savoir la communauté flamande, la communauté germanophone et la communauté francophone. Il s’agit d’un lien fort, évidemment, entre la Wallonie et Bruxelles.

Non, parce qu’il faut se rendre compte que ce lien s’est distendu et se distend toujours plus. Il y a des réalités. Hormis au sein du monde politique, entre Bruxellois et Wallons, nous ne dialoguons peut-être pas assez. La période de la crise sanitaire nous a contraints à davantage nous parler qu’auparavant entre entités fédérées et avec le niveau de pouvoir fédéral, ce qui a fait un élément au moins positif, mais les réalités sont différentes même s’il y a des aspects évidemment identiques. Rien que dans la pratique du logement ou de l’emploi, les points de vue sont parfois, voire souvent, différents entre Bruxellois et Wallons.

De plus, nous ne sommes peut-être pas, de notre côté, assez fiers d’être francophones. Nous pouvons le constater dans le nord du pays où les Flamands assument leur particularité et disposent d’une région qui est également une communauté. Ici, on se dira plus wallon ou bruxellois que francophone. En Région flamande, il y a une seule institution, une seule région qui s’occupe de toutes les matières. De notre côté, il y a des redondances, des concurrences, qui amènent, à un moment donné, à une inefficacité ou plutôt une efficacité qui n’est peut-être pas toujours optimale quand on se penche sur les moyens investis dans l’éducation et dans la formation, la première étant une compétence communautaire et la seconde régionale. Quand on voit tous les moyens investis depuis des années et des années, est-ce que les résultats sont à la hauteur des moyens investis ?

Non, on voit que le parcours scolaire et la formation de beaucoup de personnes ne sont pas suffisants pour trouver un emploi. Ce qui nous amène à avoir un taux de chômage important et, en même temps, des métiers en pénurie de main-d’œuvre. Je plaide, en termes de sécurité et aussi en termes de coût, pour plus de synergie au niveau intrafrancophone. Nous devons mettre de l’ordre dans nos institutions. Il y a des structures redondantes, qui sont parfois inutiles ou, en tout cas, pas très efficaces. Il s’agit d’un débat que nous devons avoir.

Pour revenir à la question de la francophonie, je pense que cela dépasse le cadre des francophones de Bruxelles et de la Wallonie et même de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette question a une dimension internationale et elle trouve sa place au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) qui rassemble quatre-vingt-huit pays francophones à travers le monde. La défense de la francophonie passe par l’appartenance à une communauté. Ce qui rassemble cette communauté, ce n’est pas seulement la langue française, celle que l’on entend, que l’on parle, c’est également une communauté de valeurs, c’est une identité culturelle et à travers l’OIF, nous ressentons très fortement cette appartenance à la francophonie. Nous sommes francophones au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais aussi francophones sur le plan international.

J&L : Parmi les compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles, aucune n’est directement liée à ce qu’on pourrait appeler “la chose économique”, tels l’emploi à proprement parler, l’entreprise, etc. Est-ce que, malgré cela, la Fédération Wallonie-Bruxelles est une actrice économique dans notre société ?

P-Y Jeholet : C’est une très bonne question. De prime abord, il n’y a pas, au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de compétences liées à l’activité économique, à la croissance, au monde de l’entreprise. Mais en fait, il y a une compétence clé pour le monde de l’entreprise, pour l’économie, pour relever les défis sociaux et économiques de demain, les défis environnementaux et climatiques, les défis sociétaux. Il s’agit évidemment de l’éducation et des enseignements, obligatoire, mais aussi supérieur, qui sont essentiels pour l’activité économique, pour la création de richesses, pour le monde de l’entreprise. Il faut des jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi qualifiés, formés aux nouvelles technologies, aux différents métiers, aux métiers d’avenir ou numérique. La jeunesse est la clé.

Il faut qu’elle puisse évidemment être formée, qualifiée et avoir accès à un enseignement de qualité. De là provient tout le défi du Pacte pour un Enseignement d’Excellence au niveau de l’enseignement obligatoire dont le but est d’améliorer la qualité de celui-ci. Du côté de l’Enseignement supérieur, un refinancement important a été réalisé. Si une attention particulière n’est pas apportée à l’Enseignement, c’est-à-dire en amont de la formation, une grosse faiblesse pour le monde économique va se créer.

J&L : Est-ce que les libéraux francophones en ont suffisamment conscience ?

P-Y Jeholet :  Le fait d’être aux responsabilités ne nous permet pas d’être dans des slogans et dans de grandes déclarations. La société évolue, les enfants évoluent, les parents évoluent et j’ai toujours déclaré que l’on peut mettre en œuvre toutes les réformes que l’on souhaite dans l’éducation et dans l’enseignement, il restera toujours une question, celle des valeurs. Si certaines valeurs ne sont pas mises en avant dans le monde de l’école, comme la responsabilisation des parents, nous n’atteindrons pas les objectifs fixés dans les réformes. Nous ne pouvons pas reporter sur l’école et sur l’enseignement ce que l’on ne fait pas chez soi, au sein de son foyer.

Le respect en général, celui de l’autorité, celui de son directeur, de sa directrice, des enseignants, du travail, de l’effort, du mérite… Ce sont ces valeurs que nous voulons remettre au cœur de toutes les écoles car le constat est qu’elles sont, parfois, présentes, à des degrés divers.Il est donc important de faire les réformes et de travailler autour de ces valeurs.

Oui, il y a une prise de conscience, parce qu’en tant que libéraux, nous sommes fortement attachés à la création d’activité économique, à la création de richesses, à la création d’emplois. Afin d’y parvenir, il faut avoir les bonnes bases et ces bases, c’est à partir de l’enseignement maternel qu’on les développe et ainsi de suite tout au long du parcours scolaire.

J&L : Estimez-vous que l’on en fait assez pour la francophonie en Belgique ?

P-Y Jeholet : Oui, je pense qu’on en fait assez, bien que l’on n’ait peut-être pas, comme je l’ai dit, ce sentiment d’appartenance à une nation francophone. Moi, je dis toujours que je suis fier d’être Européen, fier d’être Belge et fier d’être francophone. On en fait assez parce que notre destin de francophone est entre nos mains et que notre jeunesse est notre atout. Il ne faut pas toujours regarder ce qui se passe ailleurs et “complexer”.

J&L : Qu’entend-on par « culture » au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?

P-Y Jeholet : Il y a différents éléments à citer. Il y a évidemment le soutien à la Culture, à des opérateurs, à des artistes, à des manifestations culturelles ou à des dispositifs tels que le Parcours d’Éducation Artistique et Culturel. Le soutien passe également par une écoute et un dialogue avec les multiples commissions d’avis sectorielles.

La Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles est un secteur économique à part entière. Il est donc indispensable que les pouvoirs publics la soutiennent. La Culture, c’est de l’économie, c’est de la création d’activité, d’emplois, de centaines de milliers d’emplois. Elle est aussi vectrice d’émancipation et d’évolution de chacune et chacun. Elle est donc très importante.

Le problème en Fédération Wallonie-Bruxelles, pour le libéral que je suis, c’est qu’il existe côte à côte une culture « subsidiée » et une culture que je qualifierais d’ « indépendante », qui, elle, ne l’est pas. Je le dis d’emblée, le problème ne se situe pas dans le fait de subsidier ! Il faut cependant admettre que si on peut subsidier une infrastructure, une manifestation, il faut quand même qu’il y ait un peu de monde, à un moment donné, qui s’y intéresse.

Moi, j’entends tout le discours sur la culture émergente qu’il faut soutenir, mais si l’ensemble ne prend pas, il ne prend pas. A contrario, j’ai beaucoup contribué à ce que l’humour, par exemple, soit considéré comme une culture à part entière. J’ai entendu dire qu’il s’agissait d’une culture « non aboutie », une culture « populaire »… Pourtant la création y est très importante et le public suit. Des structures, des manifestations, des artistes, remplissent des salles. Mais ils ont du mal, parfois, à être un peu aidés alors qu’ils en auraient besoin.

À côté, il y a des structures ou des manifestations qui attirent de moins en moins de monde et qui continuent à être largement financées et subsidiées avec de l’argent public. Je pense qu’il y a un équilibre à revoir. Il nous faut subsidier de façon plus intelligente et plus équilibrée . Le budget n’est pas illimité et l’on ne peut pas le gonfler sans cesse.

C’est là une vision de société, une vision de la culture, que ne partagent pas nécessairement nos partenaires.

J&L : Au vu de la situation financière de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pensez-vous que cela va amener d’autres personnes, voir partenaires, à rejoindre votre point de vue ?

P-Y Jeholet : Certainement et je l’espère parce que c’est impossible de faire autrement quand on a une dette qui risque d’être bientôt plus importante que les recettes que l’on a sur une année. Il faut se poser des questions quand on a un déficit, aujourd’hui, de 14 milliards d’euros et que le déficit dans les années suivantes, à situation inchangée, risque d’augmenter. Cela dépend évidemment beaucoup de facteurs macroéconomiques, des recettes fédérales. Et des choix s’imposeront également dans les autres entités, pas seulement en Fédération Wallonie-Bruxelles qu’on pointe souvent du doigt, alors que nous n’avons pas de leviers fiscaux.

J’inviterai, pour la prochaine législature, à un changement de cap parce que nous allons droit dans le mur si on ne prend pas, non pas des mesures d’austérité, mais des mesures « en bon parent de famille ».

J&L : Nous avons effleuré la question au début de l’entretien, mais estimez-vous qu’il existe une Culture belge francophone à part entière ?

P-Y Jeholet : Au sein même de la francophonie, la Culture n’est pas la même en fonction des régions. Si vous prenez, par exemple, des humoristes belges, congolais, français, suisses, tunisiens ou québécois, ce sera un humour différent car la sensibilité est différente. Et cette différence, c’est la richesse, c’est la diversité culturelle.

Donc, oui, il y a une Culture belge francophone grâce à nos artistes et à nos talents. On le voit particulièrement dans le monde de la musique, hier et aujourd’hui. On a toujours dit que Johnny Hallyday était Français alors qu’il était né belge. Quand on voit Stromae ou Angèle… Dans le sport aussi, nous avons des talents, comme dans le monde académique! Et là, je me dis que parfois, nous, les francophones, ne sommes pas assez fiers et pas assez « chauvins ».

Notre spécificité vient peut-être de la taille de notre fédération francophone enclavée dans un petit pays, qui voit se multiplier les exemples de talents. Mais, au final, la Culture n’a pas de frontière et même s’il y a des différences entre les régions de la francophonie, la langue française nous rassemble toujours. Elle est le moteur de la francophonie.

J&L : Est-ce qu’il y a des balises, des limites, à respecter dans le champ culturel ?

P-Y Jeholet : Je suis journaliste de formation et je suis donc fortement attaché à la liberté d’expression. La Culture est une façon de pouvoir s’exprimer. Pour moi, les limites, ce sont les artistes et chacune et chacun qui doivent se les donner.

Personnellement, même si je suis attaché à la liberté d’expression, j’admets qu’il y a des choses que je ne dirai jamais. Je pense que pour les artistes, c’est la même chose. Ils doivent, à un moment donné, par rapport à des situations, notamment de souffrance et, ou, compliquées, se donner certaines balises. Mais ce n’est pas à nous de les imposer ! Sinon, nous en arrivons au final à museler les artistes. Cela devient de la censure.

Après avoir dit cela, regardons la réalité telle qu’elle est. La Culture véhicule évidemment des valeurs», pour simplifier souvent de gauche, qui sont fortement véhiculées dans le monde culturel, des valeurs spécifiques à un public. Dès lors, on en arrive à une forme de Culture élitiste qui attire peu de monde.

Je ne vois aucun problème à parler, par exemple, d’immigration dans un spectacle, car il y a différents moyens de faire passer un message. Mais quand ce message devient culpabilisateur, « donneur de leçons », quand cela devient de l’endoctrinement, je n’approuve pas. La culture doit ouvrir l’esprit du public, lui permettre de se remettre en question, sans parti pris, sans chercher à l’accabler.

De là, nous en arrivons à la Culture subventionnée et aux spectacles et manifestations qui sont très orientés avec un message politique. Il y a un déséquilibre ici aussi.

J&L : Vous plaidez pour une plus grande diversité dans le soutien à accorder ?

P-Y Jeholet : Oui. Je ne suis pas en charge de la culture, mais c’est un débat que j’ai souvent avec la ministre de la Culture Bénédicte Linard. Quand j’analyse certaines programmations de centres culturels et autres opérateurs culturels, je constate que la diversité est marginale. Nous en revenons à la question de la Culture « indépendante » qui n’est pas subventionnée. Il y a un équilibre à revoir.

J&L : Est-ce que ce que l’on pourrait appeler la « culture classique » est assez mis en avant au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en particulier auprès de la jeunesse ?

P-Y Jeholet : Oui. Deux grandes institutions liégeoises me viennent directement à l’esprit. L’Orchestre Philharmonique Royal de Liège et l’Opéra Royal de Wallonie, dont la Fédération Wallonie-Bruxelles est un partenaire. Ceux-ci ont vraiment réalisé un effort en termes de « démocratisation » en général et aussi, plus spécifiquement, d’accessibilité pour les jeunes, ce qui n’est pas évident. Aujourd’hui, leurs programmations attirent beaucoup plus de jeunes.

Personnellement, j’ai assisté à une très belle représentation du Carnaval des Animaux (une suite musicale composée par Camille Saint-Saëns en 1886, ndlr) à l’Orchestre Philarmonique Royal de Liège. Cette démarche s’adresse avant tout aux jeunes enfants et je pense que l’on doit poursuivre ces initiatives qui ouvrent les portes d’une institution classique à des jeunes. Cet exemple démontre qu’il y a des initiatives autour de la culture « classique » à destination des jeunes qui sont organisées par des institutions.

Mais il y a également une mise en contact qui doit être réalisée dans le cadre du parcours d’expression culturelle et artistique, qui ne doit pas être que de l’initiation à la musique ou à la danse. L’art plastique, le design, la peinture, le numérique ou encore l’architecture sont également des formes d’art à prendre en compte. Elles sont constitutives des « industries culturelles créatives ».

J&L : Georges Bernanos a écrit : « Hélas ! c’est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents ». Que pensez-vous de cette citation ?

P-Y Jeholet : Je la trouve très juste et je n’ai de cesse de le dire quand je vais prendre la parole à des conférences, etc. Lorsqu’on parle de la situation financière (de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ndlr) et que certains affirment qu’elle est maîtrisée, je ne suis pas du tout d’accord. À un moment donné, il y a toujours quelqu’un qui la paie et ce sont les générations futures qui vont la payer, au comptant et non en s’endettant comme aujourd’hui.

Lorsque l’on observe tous les services et offres fournis aujourd’hui, tels que le sport, la jeunesse, la culture, etc., nous ne pourrons plus arriver à le faire si nous poursuivons sur la voie de l’endettement. Notre système d’éducation, notre système de pension, notre système de solidarité au niveau national, nous n’y arriverons plus. La jeunesse est évidemment hyper importante. Cette jeunesse, que l’on forme, qui se forme, va rencontrer des défis importants à relever, de plus en plus compliqués, et nous devons investir dans cette jeunesse, l’épauler.

Je le dis d’autant plus que je suis favorable au soutien des associations de jeunesse, quelles qu’elles soient. C’est une école de vie remarquable. Je voudrais également ajouter que nous avons tendance, dans notre société, à présenter d’un côté « les jeunes » et de l’autre, « les autres ». Les jeunes font partie intégrante de la vie de notre société. Je prends comme exemple les jeunesses dites « politiques ». Si nous voulons véritablement soutenir les jeunes, il ne s’agit pas seulement de s’intéresser à leurs activités et à leur donner la parole, il faut leur offrir des opportunités.

Bientôt auront lieu les élections à différents niveaux de pouvoir. Il faut que des jeunes soient bien « positionnés » sur les listes électorales et qu’on leur fasse confiance. J’y serai très attentif au sein du Mouvement Réformateur.

J&L : Quel idéal vous portait durant votre jeunesse ?

P-Y Jeholet :J’ai toujours eu un intérêt à un engagement pour la chose publique, au sens collectif du terme, mais pas nécessairement politique. Pour commencer, j’ai beaucoup pratiqué le football et j’ai ensuite entraîné des équipes de jeunes. Je suis devenu coordinateur dans un club, j’étais l’un des plus jeunes. Je le faisais pour jouer au foot, mais aussi parce que le foot est un facteur d’inclusion sociale extraordinaire.

Ensuite, nous avons géré, avec mon frère aîné, une maison de jeunes en milieu rural, sans agrément, pendant dix ans. On faisait des activités pour les jeunes, comme des journées de kayak. On se voyait tous les vendredis soirs, on jouait au kicker, on buvait un verre.

Il faut dire que nous avons un tissu associatif, chez nous, assez extraordinaire à tous les niveaux, dans les écoles, dans les clubs, dans les ASBL, avec beaucoup de personnes qui s’investissent. C’est extraordinaire !

Cet engagement est ensuite devenu politique, lorsque ma conception de la société s’est forgée. Tout comme dans mes engagements précédents, ma volonté était de m’engager pour l’intérêt général, pour le bien commun. J’ai commencé par un engagement au niveau communal, car cela se rapproche beaucoup de l’engagement dans une structure de jeunesse ou dans un comité de parents  d’une école. Il y a beaucoup de travail, beaucoup de responsabilités.

J&L : Est-ce que le fait d’être devenu ministre, précédemment dans le gouvernement wallon et aujourd’hui à la Fédération Wallonie-Bruxelles, c’est en quelque sorte l’aboutissement de ces engagements ?

P-Y Jeholet :  Je ne sais pas si c’est un aboutissement, car on ne choisit pas sa carrière ou son parcours politique. Une des plus dures décisions que j’ai dû prendre a été d’accepter d’être ministre. Je me suis battu pendant des années pour Herve, en tant que conseiller communal puis en tant que bourgmestre, à partir de 2012.

Et puis arrive 2017 qui est une année un peu particulière (chute du Gouvernement Magnette et coalition du Mouvement Réformateur et du Cdh au Gouvernement). J’étais chef de file de l’opposition au Parlement de Wallonie et j’ai dû prendre une décision difficile, car je ne pouvais assurer le mandat de bourgmestre et de ministre. Cela a représenté une décision très difficile, aucune solution n’était évidente. Ça n’est donc pas un aboutissement pour moi.

J&L : Quels conseils donnez-vous aujourd’hui à des jeunes ?

P-Y Jeholet : En premier lieu, d’être curieux, de « toucher à tout ». Ensuite, de réfléchir sans s’emprisonner dans la réflexion. Et enfin, de saisir les opportunités qui s’offrent à eux.

Je vais illustrer le propos avec mon cas personnel. À la mort de Jean Gol (en 1995, ndlr), un député provincial que je connaissais bien de par mon travail (de journaliste à Radio Ciel, ndlr) a suggéré à Didier Reynders, que je connaissais également, de me recruter. Après une matinée de discussion à deux, j’ai fait un choix : soit rester journaliste et rater une opportunité ou franchir le pas, mais ne plus pouvoir redevenir journaliste, métier que j’affectionnais. Le lendemain, j’acceptais sa proposition et je ne l’ai jamais regrettée.

Il ne faut jamais regretter de saisir des opportunités, de faire des choix. C’est la vie même. Même si l’aventure avait tourné court, je n’aurais pas regretté. Je me serais relevé encore plus fort. C’est cette mentalité qui anime beaucoup d’entrepreneurs. Au final, c’est la liberté qui doit nous guider dans la vie, vous guider, vous, les jeunes.

J&L : Liberté sera le mot de la fin ?

P-Y Jeholet : Exactement ! (rires, ndlr)

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En bref – Mars 2023

16 mars 2023 by jetl


📰  Le Blue Line #14 est sorti

En ce début du mois de mars, la FEL a sorti le 14ème numéro de son magazine Blue Line. Dans un esprit d’idéologie libérale, l’OJ s’est intéressée au secteur de l’entrepreneuriat. Au fil des pages, vous découvrirez des témoignages de jeunes entrepreneurs, des conseils pour se lancer dans l’entrepreneuriat en tant qu’étudiant, les success story de quelques entrepreneurs connus ou encore un dossier sur le Business Africa, le salon des entrepreneurs africains. Pour découvrir les articles dans leur entièreté, cliquez ici.


🏥  Nouvelle campagne Dépicol

Pour la deuxième année consécutive, l’asbl O’YES et le consortium d’hôpitaux wallons lancent la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du col de l’utérus en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce cancer touche 650 femmes par an en Belgique et son taux de guérison est estimé à seulement 60%. Il s’agit du quatrième cancer le plus important chez les jeunes femmes de 25 à 44 ans. Pourtant, ce cancer pourrait être évité grâce à un dépistage régulier. Restez connectés, la campagne a débuté le 13 mars.


🎊Un carnaval riche en stages

Chez Délipro Jeunesse, les congés de détente rimaient plutôt avec dynamisme puisque trois stages étaient au programme. Pendant que les plus grands s’initiaient à « L’art de la photo » et découvraient un tas de petites astuces pour mieux réussir leurs clichés, les plus jeunes ont exploré la banquise et laissé parler leur créativité lors d’un « Rendez-vous en terres australes » plein d’aventures et de surprises. La deuxième semaine, le stage « Décodons les couleurs » a emmené nos petits artistes sur les traces d’Hervé Bé, le voleur de couleurs venu d’ailleurs.


🎮  Fake news, un roman sous forme de jeu vidéo

Afin de répondre à une demande des jeunes, l’ASBL ReForm s’est lancée dans la création d’un jeu vidéo collectif en partenariat avec des structures actives dans le milieu audiovisuel liégeois. L’Organisation a alors permis à un groupe de jeunes de créer son propre jeu vidéo collectif. « Fake news” est un “visual novel”, un roman sous forme de jeu vidéo. Dans ce type de jeux, des choix s’imposent et influencent directement l’intrigue. Plusieurs fins possibles s’offrent au joueur qui vit les évènements à travers les yeux du personnage principal. Pour découvrir les témoignages des professionnels de l’audiovisuel, c’est par ici.


🛴La trottinette a la cote !

Les Responsible Young Drivers ajoutent une corde à leur arc en s’intéressant aux trottinettes. Même si elles sont très populaires sur Bruxelles, elles ne font pourtant pas l’unanimité. C’est pourquoi les RYD, en collaboration avec trois sociétés de trottinettes (Tier, Bird et Lime) sensibilisent à un usage de ce nouveau moyen de mobilité en toute sécurité, tout en proposant des clefs et des outils pour un meilleur vivre ensemble de l’ensemble des usagers de la voie publique. Les RYD se rendront, entre mars et juin, dans dix écoles supérieures de Bruxelles afin de proposer un parcours qui lie théorie et pratique sur l’utilisation de la trottinette.


🎨La Besace au cœur d’un projet sur l’identité

Depuis le début du mois de février, la Besace accompagne les élèves de 3ème C du Collège Saint-Louis de Liège pour un projet « Identités ». Durant 10 demi-journées, les jeunes vont pouvoir s’interroger sur leur identité, les différentes facettes qui la composent et comment exprimer celles-ci via le Street Art. Au Programme : découverte des fresques et graffitis existants à Liège, initiation aux techniques de la peinture à la bombe, du sticker art et du pochoir. L’aboutissement du projet sera la réalisation d’une fresque collective qui représentera ce que les élèves estiment être leur identité commune.


🗳️  La Politics Academy, c’est reparti !

Après deux ans d’absence dûs à la crise COVID, les Jeunes MR ont relancé leur Politics Academy qui permet à des jeunes âgés entre 16 et 25 ans à vivre un stage unique au plus près des élus du MR. Les jeunes sélectionnés pourront, pendant quelques jours, suivre des personnalités politiques et participer à des commissions, des séances plénières ou encore des conseils communaux. Bref, une véritable immersion dans la vie politique belge.


☀️  Stages, plaines et séjours à gogo pour les JML

Les stages, plaines et séjours organisés par les JML se mettent en place, pour cet été. Via leur site internet, vous pouvez d’ores et déjà retrouver le séjour « Aventure » organisé à Malmedy, le séjour « Répit-familles » à destination des familles ayant en leur sein un enfant ou ado porteur de handicap, le stage photo organisé en province du Luxembourg, et bien d’autres activités ! Le nouveau planning de la session 2023 de la formation à l’animation (BACV) sera également bientôt publié. Pour consulter leur site internet, c’est par ici.


🎲  Formation “Initiation aux activités brise-glace et aux jeux coopératifs”

Le cycle de formation consacré aux activités brise-glace et aux jeux coopératifs a débuté le 8 mars dernier pour les membres de Jeunes & Libres.  Et quoi de mieux pour une formation basée sur le jeu que de permettre aux participants de vivre directement les activités tout en effectuant un travail réflexif sur leurs pratiques et la mise en place des outils proposés dans leur quotidien.  La prochaine formation est prévue le 28 mars. Il est toujours possible de vous y inscrire en contactant Aurélie, notre détachée pédagogique.


👩‍🏫  Première journée des DP de l’année

La première journée des DP de l’année s’est déroulée le 16 février dans les locaux de Topos Parlement. Pour ce nouveau cycle, les détachés pédagogiques se sont initiés à l’assertivité.  Après avoir clarifié la notion d’assertivité, les détachés pédagogiques ont eu l’occasion de parler de leurs expériences et de s’initier à la communication non violente. La deuxième journée des détachés pédagogiques se tiendra le 15 juin prochain et sera l’occasion d’approfondir davantage la thématique.


🎙️Point presse

Savez-vous que la Mutualité Libérale propose une intervention financière pour les voyages scolaires ? Natasha des Jeunes Mutualistes Libéraux vous explique comment ça marche (à 22:08) dans l’émission Opinions de la RTBF.
Laura Hidalgo, présidente des Jeunes MR  participait le 5 février à l’émission « Le Club du dimanche » sur BX1. Au programme de cette interview : le sport (rendez-vous à 3h14).

💻  Webinaire sur les différents emplois en OJ

Quand on découvre le Secteur jeunesse, on peut parfois être noyé par la somme d’informations. Dans notre nouveau format de webinaire, on vous explique en 18 minutes chrono les grandes différences entre les différents emplois qui existent au sein des Organisations de Jeunesse. La vidéo est également accessible avec le mot de passe TutoJetL1060.

💻  Réforme du décret OJ

La réforme du décret OJ dont, pour rappel, le but est d’insérer des mécanismes de bonne gouvernance et de protection des jeunes dans le décret, avance. Le texte a été approuvé en première lecture au Gouvernement de la FWB. Les fédérations d’OJ sont actuellement occupées à négocier avec le Cabinet de la Jeunesse. Le texte sera probablement présenté à la rentrée de septembre au Parlement pour une possible entrée en application au 1er janvier 2024. En parallèle, des travaux de réflexion sur le Secteur Jeunesse ont commencé. Autour de la table, des représentants du Secteur Jeunesse ainsi que le Service de la Jeunesse et le Service général de l’Inspection de la Culture vont examiner tous les aspects du secteur, du sens premier à la mise en application afin d’aboutir à un texte servant de base à une note d’intention à destination du prochain gouvernement.

🆕  De nouveaux mandats pour J&L

Ce lundi 6 mars, les membres de la CCOJ ont choisi à la quasi-unanimité un nouveau président et une nouvelle vice-présidente. Adrien et Séverine Wolfs, secrétaire-générale adjointe à la politique et responsable du service communication et pédagogie du Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC), ont été élus respectivement président et vice-présidente de la CCOJ, l’instance d’avis principale du secteur, pour la législature en cours. Du côté de la sous-commission Emploi de la CCOJ, lors de sa séance du 14 février, les membres de celle-ci ont réélu à l’unanimité Benjamin. Pour rappel, la sous-commission Emploi est en charge de favoriser la valorisation et le développement de l’emploi des OJ mais aussi de négocier la répartition de l’enveloppe budgétaire « emploi » et des postes tels que les détachés pédagogiques ou les permanents et enfin de mener des réflexions quant à ces derniers.

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Fake news, un roman sous forme de jeu vidéo

10 mars 2023 by jetl

Un groupe de jeunes a créé son propre jeu vidéo collectif !  Celui-ci s’intitule « Fake news » et consiste en un visual novel, un roman sous forme de jeu vidéo.  Dans ce type de jeux, la lecture fait partie de l’expérience de jeu.  C’est par ailleurs un type de jeu à choix : ces choix influencent donc l’intrigue principale et les intrigues secondaires, afin d’offrir plusieurs possibilités de fin à l’histoire.  C’est à travers les yeux du personnage principal que le joueur vit le moment.

Afin de répondre à la demande de départ des jeunes, qui souhaitaient créer eux-mêmes leur propre jeu, l’asbl ReForm a travaillé en partenariat avec d’autres structures actives dans le milieu audiovisuel liégeois dont voici quelques témoignages.

🎙️Vincent, du collectif « A chacun son cinéma »

Le groupe de jeunes a participé à chaque étape du projet, y compris la visite du « Digital Lab » de Liège pour y découvrir des métiers du jeu vidéo. Le public a également été sensibilisé aux mentions PEGI et aux risques d’addiction liés aux jeux vidéo. Ils ont aussi travaillé avec une illustratrice pour créer des réalisations artistiques et ont découvert des jeux vidéo historiques via des ateliers rétrogaming. Les jeunes ont choisi d’aborder les dangers d’Internet dans leur histoire, et ont pris des photos pour l’illustrer. Enfin, la dernière étape a consisté à utiliser le logiciel open source RENPY pour programmer et assembler le jeu. Les participant.e.s étaient très impliqué.e.s et motivé.e.s tout au long du processus, proposant de bonnes idées pour le projet. En tant que fan de jeux vidéo et gamer depuis ma plus tendre enfance, je pense que l’univers des jeux vidéo offre de multiples possibilités de travail avec les enfants et les jeunes en tant que médium et ce projet me tenait donc particulièrement à cœur.

🎙️ Akim, Kifilmprod

Aujourd’hui, le jeu vidéo fait partie intégrante de l’apprentissage et de l’éducation des jeunes. Souvent dénigré, il a su trouver sa place dans une société en permanente évolution, une évolution de plus en plus rapide qui exige, que nous, adultes, soyons à l’écoute des besoins mais aussi des envies du jeune public. Si notre but est de les sensibiliser au monde qui les entoure pour qu’ils puissent l’appréhender au mieux et si nous désirons aiguiser leur sens critique, il paraît nécessaire de s’approprier leur langage à travers ce qui leur parle, les passionne, ce qui les intéresse.

En partant d’un thème actuel qui les concerne et qu’ils ont eux-mêmes choisi, l’idée était donc de développer un outil ludique tout autant qu’éducatif. Construire la réflexion, la développer, penser ensemble la narration et mettre bout à bout les pièces du puzzle tout en développant le sens créatif des jeunes. Au final, ce jeu vidéo permet d’aborder des choses graves avec un certain regard et sans stigmatiser tel ou tel comportement. Les jeunes ont donc appris en s’amusant, et c’est ce qu’ils espèrent transmettre au travers de ce jeu.


🎙️Rencontre avec Virgile, 21 ans, créateur de jeux vidéo

Peux-tu expliquer en quoi consiste la programmation ? 

La programmation, c’est écrire des lignes de code pour donner vie à un programme informatique, et dans mon cas, des jeux-vidéos.

Comment est née cette passion pour le jeu vidéo ?

Je voulais créer des jeux depuis que j’avais environ 8 ans, quand j’ai voulu créer un jeu inspiré de Super Mario pour pouvoir jouer avec mon petit frère. Le jeu n’a jamais vu le jour parce que j’étais vraiment jeune, mais c’est à partir de là que j’ai voulu continuer et faire plus de jeux.

Peux-tu nous donner des exemples de ce que tu as déjà créé ?

Vous pouvez retrouver certains de mes jeux sur https://jijigri.itch.io./

Quelle est ta plus grande fierté ?

Ma plus grande fierté est d’avoir gagné les deux seules Game Jams auxquelles j’ai participé (des concours de jeux-vidéos où les participants ont peu de temps pour créer un jeu original). Un de ces jeux devrait d’ailleurs être disponible sur la Switch de Nintendo dans les mois à venir.

Caroline Demey, ReForm asbl.

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À la rencontre de Gaëlle, chargée de projets de la FEL

9 mars 2023 by jetl

Un nouveau visage est apparu à la FEL ! Gaëlle est la nouvelle chargée de projets au sein du staff. On vous la présente sans plus tarder !

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