Devenue présidente des jeunes MR en novembre 2020 suite à la démission de Steve Detry, Laurie nous fait à son tour l’honneur d’inaugurer notre première vidéo de l’année en 2021 !
[Lire plus…] à proposÀ la rencontre de Laurie Semaille, présidente des Jeunes MRFédération des Organisations de Jeunesse libérales
Réponses des OJ aux questions de Jeunes & Libres
Les réponses de la Fédération des Étudiants Libéraux aux questions de Jeunes & Libres
- Comment les étudiants vivent cette crise sanitaire ?
Ils souffrent énormément de cette crise. Le climat anxiogène a plongé nombre d’étudiants dans un profond état de détresse. Ces derniers mois, j’ai eu l’occasion de discuter avec plusieurs d’entre eux, et très clairement, je n’aimerais pas être à leur place. Sans perspectives claires, ils sont livrés à eux-mêmes. Il leur est demandé de faire preuve de résilience, de prendre leur mal en patience. Et, c’est à souligner, ils font tous preuve de beaucoup de courage.
On ne peut pas nier que les étudiants ont malheureusement payé un lourd tribut de cette crise. Leurs contacts sociaux se sont réduits à peau de chagrin, à un moment de leur vie où ceux-ci sont essentiels pour leur développement personnel. Les activités extra-académiques qui rythment habituellement la vie des campus n’ont pu avoir lieu dans des conditions normales, voire pas du tout, rendant très compliquée l’intégration des nouveaux inscrits et mettant un coup d’arrêt aux projets des cercles estudiantins. La quasi-généralisation de l’enseignement à distance a fini par démoraliser et démotiver nombre d’étudiants peu ou pas préparés à cette forme d’enseignement, avec le risque d’un décrochage scolaire pour les plus fragiles. Et je ne parle pas de l’annulation de stages et séjours Erasmus, ou des difficultés psychologiques et financières qui ont pu survenir. Bref, on ne peut qu’espérer que les étudiants puissent rapidement reprendre le chemin des auditoires et vivre pleinement leur vie estudiantine.
Enfin, j’ajouterais que les jeunes ont pu assez mal vivre le fait d’être constamment stigmatisés et tenus pour responsables de la propagation du virus. Ce discours, me semble-t-il, a causé bien dommages, y compris celui d’opposer des catégories de la population. En ces temps douloureux pour tous, n’aurait-il pas été plus judicieux de la « jouer collectif » ?
- Comment garder le contact avec les jeunes ?
Déjà, la crise favorise l’innovation, elle pousse à se réinventer. À ce titre, et sans grande surprise, l’utilisation des outils numériques de communication s’est imposée dans nos pratiques internes de travail avec les jeunes, mais également pour nos activités. Simple d’utilisation et facilement assimilable, l’usage du numérique perdurera très certainement. Mais dans des proportions moins importantes qu’aujourd’hui. Car oui, et c’est un paradoxe intéressant à soulever, les jeunes sont friands du numérique, mais ils n’en demeurent pas moins fortement attachés aux rencontres en présentiel et à l’authenticité de ces moments. L’interaction sociale, c’est la base. A fortiori dans une organisation de jeunesse qui vit et nourrit de ces interactions. Sans doute faudra-t-il trouver un équilibre pour la suite des événements. C’est en tout cas le sentiment que j’en ai, après plusieurs mois où notre travail, avec les jeunes, se fait majoritairement en ligne. Pour cette raison, une reprise des activités des organisations de jeunesse, dans le respect d’un protocole, est souhaitable pour l’ensemble des acteurs.
- Quels sont les enjeux (auprès des jeunes) de la FEL pour cette nouvelle année ?
Si on pouvait reprendre des activités en présentiel, du moins partiellement, nous serions déjà « heureux ». On pense surtout à l’activité au sein de nos sections locales. On a l’habitude de dire que la FEL ne serait rien sans ses membres. Eh bien justement, pour le moment, ceux-ci rongent leur frein. Sans un calendrier clair, avec peu ou pas de possibilité de se projeter, nos ils sont dans l’attente d’un signal. La crise a signifié l’arrêt de leurs projets sur les campus et l’impossibilité de les mener à bien. Pour la FEL, l’un des enjeux sera précisément d’accompagner nos sections et de les aider à s’adapter aux contraintes éventuelles qui se poseront au moment de l’organisation des activités (sur les établissements d’enseignement supérieur eux aussi soumis à un protocole), mais aussi de répondre plus généralement à leurs éventuelles interrogations. Parmi les projets plus concrets à venir, on espère pouvoir enfin présenter à nos responsables de sections locales le Kit Présidence « Presigo » créé spécifiquement pour eux…il y a déjà plusieurs mois. Pour compléter cet outil, une formation leur sera dispensée plus tard dans l’année. La réalisation d’un Kit Blocus est également en cours de réflexion. La crise est là, mais nous ne manquons pas d’idées.
Puis, bien évidemment, la FEL demeure attentive aux dossiers qui touchent directement les étudiants : la représentation étudiante, la réforme du décret Paysage, l’insécurité sur les campus, le financement de l’enseignement supérieur, etc. D’ailleurs, concernant l’insécurité, nous avons diffusé une enquête dans les milieux des universités et hautes-écoles et espérons pouvoir communiquer à ce sujet d’ici les prochaines semaines. De manière générale, nos membres sont portés par de profondes convictions libérales, ont des choses à dire et souhaitent matérialiser cela en propositions concrètes. Aux positions dogmatiques constamment exprimées par certaines organisations estudiantines, la FEL souhaite opposer un pragmatisme responsable. La FEL redoublera d’efforts pour défendre les intérêts des étudiants, selon les convictions de ses membres, et continuera à interpeller les autorités politiques et académiques pour faire entendre la voix des étudiants.
Les réponses des Responsible Young Drivers aux questions de Jeunes & Libres
- Comment garder le contact avec les jeunes ?
Cette année, vu le contexte il est assez difficile de garder le contact avec les jeunes. Néanmoins nous avons gardé les canaux de communication que nous utilisons habituellement à savoir les réseaux sociaux via des groupes fermes et les mails. Nous envoyons une newsletter trimestrielle afin de tenir nos jeunes informés de l’évolution de l’asbl. À chaque envoi de mail, quelques volontaires réagissent.
D’habitude, nous voyons régulièrement nos volontaires que ce soit dans le cadre de nos actions de terrain, des réunions et formations ou encore, lors de moments de rencontre (« Week-end Volontaires »).
Afin d’améliorer les contacts avec nos volontaires, nous avons créé un site sur lequel toutes nos activités seront reprises et les volontaires les plus proches géographiquement seraient contactés. Ils auront la possibilité de discuter, d’évaluer l’activité et de partager des photos. Malheureusement, nos activités étant à l’arrêt, ce site n’a pas encore pu être testé auprès de notre public. Mais nous pensons vraiment que cela sera un très bon outil de communication.
- En quoi l’OJ est-elle importante pour aider les jeunes à garder le cap en cette période de plus en plus difficile ?
Selon nous, une organisation de jeunesse fonctionne comme un petit réseau dont un certain nombre de jeunes font partie. C’est toujours motivant de savoir que l’on partage les mêmes valeurs et idéaux que d’autres personnes de notre âge. Avec la Covid, beaucoup de jeunes ne peuvent plus se voir, peut-être qu’une OJ permet d’entretenir le lien.
De plus, nous avons pour habitude d’être positifs dans notre façon de communiquer et nous utilisons régulièrement l’humour. Cela peut leur redonner le sourire.
Enfin, certains volontaires créent de vrais liens d’amitié grâce aux RYD et gardent contact en dehors des activités que nous proposons.
- Quels sont les enjeux (auprès des jeunes) des RYD pour cette nouvelle année ?
Notre premier objectif sera de remobiliser nos volontaires dès que nous pourrons reprendre nos activités de terrain. Il faut savoir que le recrutement de nouveaux volontaires et leur fidélisation a lieu exclusivement lors du Rapatriement du Nouvel An. Or, celui-ci n’a pas pu être organisé cette année. Nous devrons donc redoubler d’énergie pour les remotiver.
Néanmoins, nous avons un nouveau projet pour cet été qui devrait leur plaire et donc les motiver à se remobiliser. En effet, nous nous rendrons (si la situation sanitaire nous le permet) dans les festivals bruxellois ! Cela sera l’occasion de mettre l’accent sur la conduite sous influence et notamment la consommation de drogues ! Ce projet nous tient à cœur depuis de nombreuses années, mais cette année il verra le jour ! Nous sommes très confiants quant au succès qu’il devrait rencontrer auprès des jeunes.
Pour le reste, nous espérons que nous pourrons maintenir nos activités habituelles dans les écoles, la Nuit Européenne Sans Accident, le Rapatriement du Nouvel An ainsi que reproposer des animations et des formations pour les volontaires, car ils en sont demandeurs.
Les réponses de ReForm aux questions de Jeunes & Libres
- Comment garder le contact avec les jeunes ?
Depuis le mois de mars, nous avons mis en place via des groupes WhatsApp et des vidéoconférences dans le cadre de nos écoles de devoirs.
Il était important pour toute notre équipe de continuer à apporter un soutien scolaire à nos jeunes, mais aussi de maintenir un contact avec eux.
Dans le cadre de notre action en matière d’éducation à la culture chez les jeunes, nous avons offert des représentations de théâtre aux jeunes participant à nos activités ; nous envisageons de poursuivre dans les semaines à venir cette offre qui a déjà remporté un vif succès.
Dès que les protocoles ont permis une reprise des activités, notre équipe a rapidement repris celles-ci, notamment avec les écoles de devoirs, les stages et les ateliers culturels en classe dans le maternel et le primaire.
- En quoi l’OJ est importante pour aider les jeunes à tenir le cap en cette période de plus en plus difficile ?
L’organisation de jeunesse se situe en dehors du cadre familial et scolaire. Ce cadre de l’organisation de jeunesse permet sans doute aux jeunes de parler plus librement de leur ressenti, de leurs craintes et de leurs angoisses vis-à-vis de cette période.
À partir de ces dialogues avec les jeunes, il appartient selon nous à l’organisation de jeunesse de mettre en place des outils en faveur des jeunes.
Le bien-être des jeunes est une priorité de ReForm. Pour ce faire, nos animateurs suivent régulièrement des formations en vue d’encadrer au mieux les jeunes face à leurs difficultés.
- Quels sont les enjeux (auprès des jeunes) de ReForm pour cette nouvelle année ?
Pour l’association, comme pour beaucoup de nos collègues, l’enjeu principal pour cette année sera de mettre en place les actions de notre nouveau plan quadriennal dont la ligne directrice est la créativité des jeunes.
C’est cette créativité collective qui leur a souvent manqué lors des dernières semaines et de ces derniers mois. Nous sommes impatients de lancer de nouveaux projets avec eux, notamment une installation artistique regroupant de jeunes plasticiens sur le thème « comment ont-ils vécu la pandémie ? ».
Deux concepts « clés » pour le Secteur J : adaptation et innovation !
La jeunesse au cœur de la crise
C’est le sujet brûlant du moment : la crise de la Covid a un impact négatif sur le moral de la population et plus particulièrement sur celui des jeunes.
Si la première vague a semé la panique chez certains jeunes – peur de contracter le virus, peur de le transmettre aux aînés, peur de mourir parfois -, la deuxième vague est encore plus alarmante. Les troubles psychologiques pour certains sont inquiétants, car ils ne voient plus de perspectives et n’arrivent plus à se projeter.
Selon une étude menée par l’UCLouvain et l’ULiège sur le bien-être et la motivation des élèves du secondaire, menée entre septembre et octobre 2020, la fréquence des émotions négatives (colère, stress, anxiété, tristesse …) a augmenté depuis le mois de juin.
Les observations sont multiples et s’accélèrent : fatigue, idées noires, épuisement psychologique, difficulté de concentration et décrochage scolaire sont autant de maux auxquels nos jeunes doivent faire face aujourd’hui.
De manière générale, l’éloignement social (enseignement à distance, suppression des activités sportives, culturelles et de bon nombre d’activités de jeunesse) est le facteur principal de ce mal-être. En effet, privés de lieux et de contacts sociaux, les jeunes rencontrent davantage de difficultés à forger leur identité, décompresser, tisser des liens, expérimenter leur réalité, etc.
Et pourtant, c’est bien tout cela qui permet à notre jeunesse de développer une citoyenneté responsable, active, critique et solidaire.
N’en déplaise à certains, les jeunes respectent bien les mesures sanitaires mises en place afin de préserver les plus fragiles en renonçant – pour un temps– à leur jeunesse. Mais, cette situation dure depuis presque un an maintenant, le « minimum » ne suffit plus. Les jeunes ont, eux aussi, besoin de se projeter, de renouer des liens primordiaux, de retrouver un équilibre … Bref, de vivre tout simplement.
Le Secteur Jeunesse au cœur de la crise
Les opérateurs du monde de la Jeunesse, eux aussi, constatent les effets que cette crise entraîne sur son secteur. En effet, le Secteur Jeunesse n’est pas épargné et l’impact des mesures actuelles sur les activités est retentissant.
Selon une étude menée par la Direction de la Recherche en collaboration notamment avec l’Observatoire des politiques culturelles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 56% des opérateurs de la Jeunesse estiment avoir subi une réduction significative de leurs activités depuis le mois de mars 2020. Dans une mesure plus large, c’est 94% des opérateurs culturels qui ont été forcés d’annuler toutes (ou une partie de) leurs activités.
Toujours selon cette étude, le télétravail est devenu la norme pour bon nombre d’acteurs du monde de la jeunesse. Celui-ci a été renforcé et concerne en moyenne 61% du personnel. Malgré tout, les relations ont été maintenues avec les travailleurs par rapport aux activités du service ou tout simplement pour garder le contact.
En ce qui concerne le volontariat, 85% des opérateurs culturels (tous domaines confondus) essayent de maintenir des relations avec leurs volontaires. Ce sont principalement les contacts informels, sans lien avec les évènements qui sont assurés puisqu’un grand nombre d’activités a été annulé.
Enfin, malgré la crise, Le Secteur Jeunesse se mobilise pour maintenir le lien avec son public : les jeunes. Ce n’est pas moins de 73% du Secteur Jeunesse qui a réorienté ses activités depuis le confinement. Les activités à distance, le relai de messages officiels ou simplement prendre des nouvelles sont autant d’actions menées par le secteur pour conserver le contact avec les jeunes. C’est donc principalement vers le numérique que beaucoup d’acteurs se sont dirigés.
Nos OJ ne laissent pas tomber les jeunes
Trouver les moyens de détecter et remédier à la souffrance que vivent les jeunes actuellement est une des missions principales des opérateurs de la jeunesse. Ils doivent trouver un équilibre pour garder le lien avec les jeunes.
Afin de se rendre compte de la réalité que vit le Secteur Jeunesse actuellement, nous avons questionné quelques-unes de nos OJ à ce sujet.

Antoine Dutry, secrétaire général de la FEL

Laura Gonzalez Schena, la coordinatrice des RYD

Olivier Crine, coordinateur général de ReForm
Antoine Dutry, secrétaire général de la FEL (Fédération des Étudiants Libéraux), explique que la crise a au moins le mérite de favoriser l’innovation et de pousser à se réinventer : » L’utilisation des outils numériques de communication s’est imposée dans nos pratiques internes de travail avec les jeunes, mais également pour nos activités. (….) Les jeunes sont friands du numérique, mais ils n’en demeurent pas moins fortement attachés aux rencontres en présentiel et à l’authenticité de ces moments. L’interaction sociale, c’est la base. (…) C’est en tout cas le sentiment que j’en ai, après plusieurs mois où notre travail, avec les jeunes, se fait majoritairement en ligne ».
Pour la FEL, aider leurs sections à s’adapter aux contraintes des protocoles sanitaires et relayer, auprès des pouvoirs publics, les éventuelles inquiétudes et interrogations de ses membres au sujet de l’impact de la crise sanitaire sur les étudiants sont des enjeux primordiaux.
Malgré le ralentissement des activités, l’OJ espère pouvoir présenter à ses responsables de sections locales le Kit Présidence « Presigo » créé spécifiquement pour eux, il y a plusieurs mois. D’autres projets sont également en cours, la FEL ne manque pas d’idées.
Elle reste tout autant attentive aux dossiers qui touchent directement les jeunes tels que la représentation étudiante, la réforme du décret Paysage, l’insécurité sur les campus, le financement de l’enseignement supérieur, etc.
Les Responsible Young Drivers (RYD) se sont également prêtés au jeu de ces questions-réponses et eux aussi ont des choses à dire.
Laura Gonzalez Schena, la coordinatrice des RYD nous explique l’importance de la communication pour maintenir le lien : » nous avons gardé les canaux de communication que nous utilisons habituellement à savoir les réseaux sociaux via des groupes fermés et les mails. Nous envoyons une newsletter trimestrielle afin de tenir nos jeunes informés de l’évolution de l’asbl. À chaque envoi de mail, quelques volontaires réagissent ».
Pour l’OJ, améliorer le contact avec les volontaires est un enjeu important. C’est dans cette optique que les RYD ont créé un site internet sur lequel toutes leurs activités seront reprises. Les volontaires auront la possibilité d’évaluer l’activité et de partager les photos via ce canal. L’OJ espère pouvoir expérimenter ce nouvel outil très prochainement.
La remobilisation des volontaires est également une mission très importante pour les RYD. En effet, habituellement, le recrutement de volontaires se fait lors du Rapatriement du Nouvel An, mais celui-ci n’a pas pu avoir lieu en 2020. Ils se sont donc consacrés à la mise en place d’un nouveau projet qui leur tient tout particulièrement à cœur. Ils se rendront, cet été (si les mesures le permettent), dans des festivals bruxellois afin de mettre l’accent sur la conduite sous influence. Il compte sur ce projet pour mobiliser de nouveaux volontaires et en (re)fidéliser d’autres.
Enfin, c’est au tour de l’ASBL ReForm de nous parler de leur expérience en cette période particulière.
Olivier Crine, coordinateur général de l’association, souligne l’importance d’apporter du soutien scolaire aux jeunes et de maintenir le contact : » Depuis le mois de mars, nous avons mis en place du soutien via des groupes WhatsApp et des vidéoconférences dans le cadre de nos écoles de devoirs. (…) En ce qui concerne notre action en matière d’éducation à la culture chez les jeunes, nous avons offert des représentations de théâtre aux jeunes participant à nos activités ; nous envisageons de poursuivre dans les semaines à venir cette offre qui a déjà remporté un vif succès. « .
Pour ReForm, une Organisation de Jeunesse permet aux jeunes de parler plus librement de leur ressenti, leurs doutes et leurs craintes en regard de la crise actuelle. À partir de ces échanges, l’OJ peut mettre en place des outils à destination des jeunes. Le bien-être est une priorité pour l’ASBL qui permet à ces animateurs de suivre des formations de manière régulière, et ce, afin d’accompagner les jeunes dans leurs difficultés.
Les nouveaux projets ne manquent pas au sein de l’association. La ligne directrice est la créativité collective des jeunes. Deux notions qui ont cruellement fait défaut ces derniers temps et qui sont au cœur du programme de ReForm qui souhaite mettre en place (dès que les mesures le permettront) une installation artistique regroupant de jeunes plasticiens sur le thème « comment ont-ils vécu la pandémie ? ».
C’est un fait établi, l’année 2020 a été une année très étrange pour tout le monde et le Secteur Jeunesse n’a pas fait exception. L’arrêt quasi total des activités a demandé de la part des opérateurs jeunesse une prise d’initiatives parfois originales pour se réinventer et soutenir les jeunes qui, aujourd’hui plus qu’hier, en ont tant besoin.
Pour retrouver l’intégralité des réponses données par nos OJ, c’est par ici.
Le 20ème Libre² est en ligne
Le deuxième numéro du Libre², nouvelle formule, est désormais disponible en ligne.
[Lire plus…] à proposLe 20ème Libre² est en ligneNotre liberté d’expression, nos valeurs
Le récent massacre de Samuel Paty par un islamiste a créé l’effroi en France. Une fois encore, la France est touchée. Mais cette fois-ci, le choix de la victime a une portée symbolique aussi si pas plus grande que les précédentes : un professeur d’histoire-géographie dispensant le cours d’éducation civique dans un lycée. Au cours d’une séance de cours, ce dernier avait présenté aux élèves de sa classe qui le souhaitaient des caricatures présentant le prophète Mahomet.
Pour cet exercice visant à expliquer à des jeunes ce qu’est la liberté d’expression, Samuel Paty en a payé de sa vie de la plus horrible des manières. Un seuil dans l’ignominie a été franchi. Son meurtre est une attaque contre l’École, contre l’éducation, contre les valeurs fondatrices de nos nations européennes et, in fine, contre nous tous.
Cet événement, bien que se déroulant en France, a touché l’Europe entière et la Belgique francophone à plus fortes raisons en raison de la proximité culturelle et linguistique. Que vont faire tous ces professeurs d’éducation à la citoyenneté, de morale, de religion lorsqu’ils vont aborder ces questions délicates de la liberté d’expression, du droit au blasphème, des attentats contre Charlie Hebdo, de la Shoah ou encore de l’Évolution ? Après le confinement sanitaire, les vitres blindées vont-elles remplacer les vitres en plexiglass ? Les casques vont-ils remplacer les masques ? Le spray anti-agression va-t-il remplacer le gel hydroalcoolique ? Ou pire, l’autocensure va-t-elle remplacer la liberté d’expression… ?
Le monde de l’enseignement n’est pas le seul à travailler avec des jeunes. Le Secteur Jeunesse est en première ligne pour former des Citoyens Responsables, Actifs, Critiques et Solidaires. Sans liberté d’expression, il est impossible pour la jeunesse d’acquérir cet esprit critique. L’esprit critique est nécessaire pour permettre à la jeunesse de changer de regard sur le monde, à le comprendre, à s’émanciper, à devenir libre ! Tous les jours, des animateurs, éducateurs, détachés pédagogiques avec l’aide de bénévoles, volontaires, professionnels travaillent à offrir aux jeunes le cadre de leur développement citoyen.
Au sein de notre fédération, nos membres se battent sans relâche pour la liberté d’expression, tant dans le domaines politique et étudiant que dans ceux de l’éducation aux médias, de la santé sexuelle, du socioculturel.
Jeunes & Libres ainsi que ses membres clament plus que jamais leur attachement à la défense de la liberté d’expression, condition sine qua non pour former des CRACS, et soutiennent tous les acteurs de la jeunesse dans leur travail avec les jeunes.
De l’importance des Organisations de Jeunesse dans le monde de l’enseignement
Ce n’est plus un secret pour personne, la crise sanitaire actuelle n’épargne aucun secteur. Si certains pensaient en avoir fini avec les mesures restrictives, il n’en est rien.
[Lire plus…] à proposDe l’importance des Organisations de Jeunesse dans le monde de l’enseignement